|
|
|
||
|
14. Je répands ma haine jusqu’au fond des culs parce que là, j’espère, l’altruisme n’existe plus. À bout de souffle, à bout de sang, à bout de haine, il peut se révéler enfin et sans gêne cet amour méprisant. L’aspect de l’anus est déterminant, l’instant de crise est éreintant, les fécalomes sont consistants. Pourtant, jamais la haine ne sera assez aiguë pour les détériorer. Je vous en prie, demeurez en paix. Ne croyez pas que le reste des jours à venir ne soit impossible à supporter, qu’il faille absolument s’évanouir dans les plaisirs utiles. Nous saurons nous préserver cette fois encore. Nous ne ferons que nous rapprocher de l’instant dernier dans la joie, la lubricité de la lucidité et l’inconscience (lucidité et conscience ne se sont jamais entendus). Il n’est de fin que dramatique, remplie de l’action d’en finir parce que nul ne souhaite (affectivement) perdurer. Seuls les débris de consciences nous feraient oublier le devenir fatal. Devenu insupportable, l’engouement pour la vie s’effondrera dans vos cœurs bien avant de toucher le mien. Tenue pour disparue la pitié s’émerveillait de tout être.
|
|