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À part moi, qui ai-je offensé ? Oh, personne grand Dieu ! Dans « verge » il y a gland et dans le cul des fécalomes. Dans ces mondes-là, il y a de la place pour ce qui empurine le coït et ce qui schlingue les larmes. Faudra-t-il que vous subissiez le supplice de votre propre chiasse ? Je tempérerai mes ardeurs phtisiques, je réfrénerai mes expressions lyriques, j’enfoncerai mes poings jusqu’à ce que je sente mes os dans mes colombins car ce sont bien eux qui soutiennent ce temple bâti pour s’écrouler le jour où ses colonnes devenues trop sèches ne pourront plus ni éjaculer ni pleurer. Combien en avons-nous levées ? Combien de dieux s’y sont pâmés ? Combien d’esthètes s’y sont prosternés ? Il faut que tout cela continue. Il faut décharger, il faut déféquer non dans le cul mais dans le con pour poursuivre le délire, pour accroître l’émerveillement. Comblons pucelles et puceaux, enconnons. Je suis prêt à me prostituer de nouveau, à étaler mon visage exsangue aux frontons des mourants, sur les vitraux des chapelles désaffectées. Ils n’ont pas toujours été comme cela. Qu’ils viennent donc mes sucer le fèces naissant, le fécalome ressuscitant et le croquer à pleines dents. Nourrissez-vous de mes dépravations, de mon extrême consomption, de ma concupiscence toute roidie. Ma componction gise à la sensibilité du clitoris. J’étais mort n’est-ce pas ? J’étais ailleurs et en d’autres temps, je connaissais d’autres mœurs, j’espérais d’autres vents, j’attendais d’autres signes. J’avais chié, cela faisait longtemps, plusieurs jours je crois. J’ai quitté l’abîme pour aller en retrouver d’autres, ceux que j’attise de mes regards comblés de fiel où l’on distingue la voûte alvine, celle d’où nous viennent les peurs les plus vitales, les névroses. J’ai trop célébré la vérité. |
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