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Il n'y a rien derrière. Pas de distance.
Je pourrais convoiter ses bijoux, ce que cela représente (aisance,
argent, vie de famille). La peau s'en va, les dents comme incrustées
dans le visage : elles obturent la bouche — cela forme un filtre, une calandre.
Elle ne peut pas manger. Et c'est ainsi qu'elle va mourir, malgré
sa bonne volonté, sa bonne santé, son ostensible bonne
santé. Elle va mourir de faim ou bien des fragments vont se
coller ici, sur la grille de sa bouche, elle va étouffer, s'asphyxier.
C'est peut-être ma mère ; une mère. Avec tout ce que
cela peut avoir de détestable, d'émouvant (de cucul la praline).
charles bösersach, routines, 09.09.2001