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On ne voit rien que de la peau et de la nuit : de l'ombre, de l'émotion. Celle qui meurt est pis que séduisante : émouvante (serait le mot). L'autre au-dessus un peu torve et surtout (surtout) ce doux filet visqueux qui d'une bouche l'autre les relie et circule. Fluide, aliment, flux essentiel et monocorde. Mais il y a cet ongle gris, peut-être douloureux ; les nombreux accidents minuscules, la chair : impacts, bobos. J'imagine l'odeur.
Celle du dessous, la fille, est déjà loin, doucement loin. L'autre tombera un jour, comme ça, en marchant par exemple. D'un coup elle ne sera plus là. Et elle ne se rendra pas compte, personne ne la regrettera.
Morte : ma petite fiancée. Continuant de s'en repaître (et faisant mine de lui donner de quoi tenir encore, une becquée) : une cousine.
LA cousine. Patricia par exemple.

charles bösersach, routines, 19.09.2001