Les
bas-fonds.
N-
dans la glaise, les égouts
Aux caniveaux jeté ou vomi
Tout rempli de déjections
(peut être simple abandon petite tombée à terre)
côtoyant coûte que coûte consultant
les grouilleries ordinaires, la lie des terres enlisées
jamais élu, à peine nommé (sale/
obscur objet dissimulé)
un mort vu dans la poche
sous le mouchoir
équarrit
mes surs où êtes vous
personne
jamais na rien su.
Le
sans-fond.
Lexistence
est sans-fond (1)
(toujours des fautes et des excès
des deuils et des douleurs
toujours des dents aux caries belles
jaunes ou jaunies ou fausses et manquantes
des dettes ? pourquoi non)
elle tire à soi les vers
le nez
elle ride les plus polies
pourtant ceci
nous tolérons
et disons=misère
si niaise, simiesque
assénée sans égards.
Le
Saint-Fond.
sans
trahir ni faillir
accorder ses vaines années
aux rôtis les plus subtils
Travailler à creuser toujours
le fond comme le Saint-Fond
repousser telle une devise obstinée
« Repousser » dis-je
& retrousser aussi pour le même usage
Avilir encore un doigt
faire exister ce qui na rien
sous le soleil éblouissant quand même un peu
la tirade ici sattache à la moelle
(on la note ainsi : au bordel je massoupis)
(1)
Cest un mot de combattant, à écrire comme on voudra.
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