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« Le sujet doit sécher
si lon veut quil soit beau »
Gotainer.
bstinence au PC : on a rarement vu Dédé boire.
À CM : Rony, soûl boit.
« Insouciant », Un roman érotique
séquentiel dans les acomptes, Chapitre 2 - « Couvrir la pâte
dentifrice » : Les deux amoureux désespérés ont dépensé une bonne partie de la
nuit en essayant de proposer un plan réalisable pour récupérer leur réputation dans la
petite ville où ils ont vécu et ont travaillé, et leurs carrières aussi. L'autre
partie de la nuit était baiser étourdiment dépensée, tous deux dans la chaleur
résiduelle de leurs expériences plus tôt, et se rendre juste la sensation meilleure (1).
Résolument misogyne : Il y a un traître par
minou.
« Dès pochetron-minet ».
Fonte massive des réserves graisseuses
superficielles et profondes. Seins, hanches, fesses effacés. Joues creuses, yeux
enfoncés dans les orbites, membres en baguette de tambour. Oedèmes de carence (membres
inférieurs, périorbitaires). Cheveux secs, ternes. Ongles striés, cassants. Peau
sèche. Constipation habituelle. Troubles circulatoires constants : TA basse, bradycardie,
cyanose et froideur des extrémités. Hypertrichose et lanugo. Érosions buccales. Dents
abîmées. Tout ce quon aime...
Angèle a des vices.
Si on mavait dit, lorsque jétais
enfant, que lan 2000 verrait des adultes faire de la trottinette...
La belle noire, avec son portable :
Ça me fait chier... ça me fait CHIER!
(...)
Ça te fait pas chier toi?
(...)
Ça te fait pas chier que ça me fasse chier? Tu temmerdes pas toi...
Ce qui me rappelle cet important adage de Claude
Seyve lu je ne sais où : « Si on les fait pas chier, ils semmerdent ».
Autre traître : linvité donneur.
Pour tuer un serpent à lunette : un fusil à
lunette? Alors, pour tuer le serpent à sonnette...?
La terre aime être mouillée.
« Aux innocents les mains
pleines... » certes. Mais : de quoi?
Hi! nos vents...
Un type dans le bus : Il paraît
quau Canada il y a eu une tempête : des caravanes ont volé dans la stratosphère
et sont retombées dans un lac; il y a eu 9, 10 morts... les gens font nimporte
quoi... Le tour de France, tas vu? Cest pas mal hein? Il y a eu un
gamin qui sest fait renverser par une voiture. Je crois quil est mort. Faut
dire que les gens conduisent nimporte comment et que les gamins courent dans tous
les sens alors fatalement...
Lémissaire de lOuest.
Homosexualité : la tante.
Lélite chie.
Javais une forte fièvre. Jétais
couché avec ça. Et sans savoir comment, je me mets à divaguer à propos dun
produit quelconque (appelons-le Danos, et convenons quil sagit
dune gélatine au chocolat). Une divagation monumentale, transcendantale
imaginez : sur un rayon, dans une supérette, le produit. Ce produit, cest
lenfant dune chaîne inimaginable, complexe et retorse de marketing, de
production, de contrôles, de gestion, de finance, de transports, dachats, de
contrats, de démarchages... Des centaines, voire des milliers de gens, tous très
compétents, très motivés, très tout, sont impliqués dans la genèse de ce petit pot
oblong. Ils en ont rêvé, bâti des espoirs dessus, il y a eu des tas de problèmes
techniques, chimiques, on a fait des tests, on a modifié la composition, on a vérifié
sa conformité avec la législation en vigueur. On sest disputé. Des théories se
sont affrontées. Certains ont sombré dans la dépression, dautres dans
lexaltation, voire la mégalomanie. Rien quy penser mépuise. Et on
notera bien que je ne donne pas dans le détail. Dun autre côté : le
magasin. Pour y arriver : les architectes, des maçons, des électriciens, des plombiers,
des frigoristes, de camions, des planches, du carrelage, du fil de fer, des clous, des
vis, des boulons, de la sueur, des agents immobiliers, des notaires, de largent, un
banquier, des relations, des pots-de-vin, que sais-je? Ici aussi lentreprise est
colossale et dépasse lentendement. Et je fais simple. Ensuite : le client. Des
siècles dévolution, des parents, des grands-parents, des maladies, des guerres,
des émigrations, des déménagements, lécole, lapprentissage, le métier, le
mariage, les enfants, les voisins, les vacances, tout. Tout ça depuis le coelacanthe pour
en arriver là : le client, le bras tendu. IL hésite? Prendra? Prendra pas? Est-ce
quon comprend mieux maintenant les enjeux, le poids métaphysique de tout cet
assemblage? Et largent? Largent du client, les placements, la caisse
dépargne, le salaire ou le traitement, la TVA, le bulletin de paie, les primes, les
chèques-déjeuner, le travail au noir, un billet de cent balles trouvé par terre... le
FMI, la Bred, Attali, tout! Tout ça, équilibre ténu, mikado aux tensions chthoniennes
et telluriques, cosmiques! tout cet effort tendu, tous les flux, sur le point nodal, le
pot de Danos posé sur un rayon, et chacun, derrière la vitre sans tain, les
banquiers, les marchands, les parents, les amis, lemployeur, les copropriétaires,
chacun retient son souffle. Prendre le produit, ou sabstenir, à cette échelle, on
comprend bien les retentissements, les effets sur le monde. « Leffet
papillon » cest du pipi de chat à côté de cette construction à la fois
implacable et fugace, ténue comme toile de cigarette ou fumée daraignée... Voilà
où jen étais avant que la molécule dAspirine fasse effet. Ceci expliquant
subséquemment létat de grande fatigue dans lequel je me trouvas impliqué.
Informatique ou proxénétisme? Les 10 Macs
bêtes.
Le type avec son chien (cf. chronique
précédente). Une jeune femme et ses deux enfants (généralement turbulents).
(garçonnet) Quest-ce quil a le Monsieur?
(mère) Il est fou...
(fillette) Et quand il était petit, il était fou?
(rires)
(garçonnet) Et si Papa il était fou?
(mère) On ne serait pas là...
Ensuite, les enfants spéculent sur lidée quil faut se marier chaque fois
quon veut un enfant.
Dictionnaires libidineux : Jaime les
roberts de la rousse.
Chaleur humaine, chaleur pas chienne.
Un bon angle est un angle mort.
Une limasse.
Les pets hideux : lest.
Lors dun conférence traitant des
progrès de la psychiatrie. Très vite je me désintéresse des orateurs pour
observer cette femme à ma gauche. Elle a environ 60 ans, et un drôle
dair. Surtout, elle sapplique en Sisyphe à vouloir tout noter de
ce qui se dit, sur des morceaux de papier déjà imprimés, et coupés en petits
rectangles à laide de crayons qui ne fonctionnent guère. Comme
elle ne parvient pas à tout noter, il y a des blancs; mais elle ne note pas forcément
les mots les plus importants.
Elle utilise dabord un minuscule crayon à (de?) papier dont la mine est
complètement usée puis, après avoir essayé en
vain de memprunter un stylo, elle en tire une pleine poignée
dun vilain sac en plastique sale et chiffonné. Lun après lautre, elle
les essaie. La plupart ne fonctionnent pas mais elle finit par en trouver un qui va. Bien
sûr, elle a perdu le fil de lallocution. Elle saffole un instant puis change
de tactique : sur dautres vilains morceaux de papier, elle se met à recopier
ce quelle a noté jusquici. Elle est tout entière absorbée par son
activité. A aucun moment les notions de « troubles du comportement », de
« maladie mentale », fréquemment prononcés, ne semblent la concerner.
Graphomane...? Pourtant, elle est ici. Moi aussi. Mais moi je sais je
crois savoir comment ne pas avoir lair fou. Enfin, elle abandonne
sa tâche de copiste et se met à effectuer des calculs du type 145 + 3% =
4STB. Jai plusieurs fois envie de lui parler, dengager quelque chose du
type ça lair compliqué, ce que vous faites..., mais elle est
tellement absorbée dans sa tâche et, je dois lavouer, tellement antipathique,
dans son rôle fiévreux de personne occupée qui fait quelque chose de très très
important, que je renonce...
Jirai revoir lénorme Andy...
Hé mec! Ouille sur ton nez!
Il pleut des mouches.
Pourquoi dit-on « dans lAin »
mais « en Isère »; « dans le Rhône » mais « en
Savoie »...?
Management : SAUVEZ LES COULEUVRES ET AVALEZ LA
FACE!
Sans tabous ni limites : Sans ta bite nie Milou.
Sans tabous ni trompettes.
La nuit, tous les cha-cha-cha sont gris. La nuit
tous les crachats sont gris. Etc.
LHindou : un dur.
Mystique mi-raisin.
Ma queue deau.
Cétait fugace sur le sol sur le trottoir
humide. Je ne parvenais pas à savoir ce quétaient ces mouvement rapides, subtils,
fluides, qui disparaissaient dès que jessayais de les fixer : le reflet des oiseaux
qui passaient, attirés par lactivité du marché.
Lautre avec sa tête qui ménerve...
avec une grande tête comme ça, il devrait être intelligent (se dit-on naïvement). Mais
non : il lit des conneries dans le journal.
Raidit merde.
Comment font les femmes aux ongles très longs
pour se torcher le cul?
Livrogne va, cuité.
Cest trop de fatigue qui mempêche
de noter, dobserver; de voir même. Pourtant chaque jour les mêmes spécimens
présentent ou consolident les mêmes symptômes (moi comme les autres, seul avachi sur le
banc de labribus quand les autres sont debout, le commercial sur le retour qui
achète le Progrès avant de venir attendre le bus (il lit les pages sport, la
météo...), « lingénieur », la secrétaire, la mère de famille, le
fou avec son chien)...
Poète : lutheur?
Il pillait létron dans les églises.
Lait terni : thé.
Dans la nuit du thon beau.
Limonades urbaines.
À Lyon, il y a souvent des travaux
archéologiques. Pourtant, les fouilles coûtent.
Éducation Nationale : avant lent gars,
laigre.
Économie : le caca rente.
Turlute des classes.
Mes morts en dôme.
Organisation : Brûler les objectifs pour
attendre les étapes.
Je tousse et je mouche (je touche et je mousse).
Système : inversion. Exemple : « La tête
dans le cul » donne « Le cul dans la tête ».
[Pour ChVavar & les potirons (2)] Bernanos téléphone à M. Ouine : « Allô
Ouine? »
Système de contrainte à la con : chaque mot
commence par la syllabe du précédent. Ex. : « Les éléphants fendent
dangereusement mangues, guenilles, etc. ». Jai mis etc. parce que je ne
trouvais pas de suite.
Alan Stivell : « ça va barder! ».
Les phrases et la pensée se
raccourcissent. Écrire ne sert à rien, c'est sans doute pour cela que je mobstine.
Système : déclinaisons. Exemple : « Le
pot de terre contre le pot de fer » donne « Le chemin de terre contre le
chemin de fer », « La pomme de terre contre la pomme de fer »,
« Le ver de terre contre le ver de fer ». Etc.
Au restaurant indien avec MC, mon oreille
traîne un peu sur la conversation de la table derrière. Distrait. Jusquà ce
quun jeune femme explique sans ciller comment une de ses amies sest masturbée
avec un homard vivant. Les autres posaient de questions à propos des pattes et des
antennes mais je nai pas entendu la réponse.
Décider de ne plus boire, dêtre
indécrottablement sobre, « lucide », cest pire : cest la pire des
saouleries.
On est surpris en regardant par terre : bout de
grolle carré, massif, aux pieds dune frêle jeune fille.
Linformatique : des_héros et des Huns.
(nb : _ marque la liaison)
Jai appris quE. avait eu un enfant.
Comme une trahison. Pourtant rien entre nous mais une sorte de convention, de
potentialité. Un enfant avec son mari, de surcroît!
(1) Thanx to translator (un peu arrangé tout de même).
(2) Nan ça nest pas un groupe trash. |
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