9_dimanche

{17:52} du sale boulot
mal fait

c’est vrai que j’ai du mal à placer mes disques entre deux ours colargol
et que j’ai toujours quelque chose de trop super à écouter, de nouveau, alors
autant utiliser la bonne vieille recette de la m*rt de la critique pour bacler
les nécessités qu’on s’impose
le disque de lili z. je l’aime beaucoup parce qu’il a une sonorité à la fois familière mais aussi très personnelle
une sensibilité germanique et sur un morceau on dirait the sweet, un mélange de cold et de rock’n’r découpé à la tronçonneuse
il faudrait que je le ré-écoute
je crois que les critiques ne ré-écoutent pas les disques ils préfèrent écrire, écrire leurs trucs à eux
après les musiciens sont fachés
peut-être à l’origine de l’écriture y a t’il un rapport avec la musique, disons que oui
après il y a l’écriture et donc, l’auteur, je crois que le pire dans le genre c’est parmi tous ces articles sur the kills, ceux de bayon dans libération
on dirait que ce type n’a jamais entendu quoi que ce soit d’autre
alors il parle d’un disque comme une découverte, de lui
alors qu’au même moment TOUT LE MONDE PARLE DU MÊME DISQUE, gars
il y a une chanson de lynyrd skynyrd qui s’appelle working for MCA , oh elle n’est pas bien terrible
c’est juste une bonne chose de voir ça sur la pochette d’un disque et de se dire, oui, ça a beau être des soi-disant bouseux amerloks avec des cheveux longs sur leurs rednecks, ils prennent quand même soin de nous mettre tous face à ce fait simple
quand je dis qu’elle n’est pas bien terrible, il faudrait se remettre dans l’époque, c’est juste difficilement écoutable pour moi aujourd’hui
les paroles sont, elles, assez dures mais sans conscience de classe, un peu dans le même ton que le film de peckinpah
convoy, des rebels sans cause, infiniment sans cause et tous ensemble contre les city slickers
le disque de lili z. je l’aime beaucoup pour son côté tout découpé et raturé à la main, la première chanson est assez poignante dans le genre du hé stranger de anne pigalle, mais raturé
sans avoir ré-écouté le anne pigalle, je dis ça, oh je ne sais pas quel dégré de précision il faut avoir dans ces choses
ces choses peuvent être lues
oh
comme j’ai reçu aussi 2 CDs de Culturcide je les ai mis juste après le lili z. ce qui établit un rapport
comme je n’avais jamais entendu de Culturcide que le tacky souvenirs et un single qui va avec, ce Culturcide year one again m’a fait un petit choc
entendre cette voix familière car j’écoute régulièrement tacky souvenirs, donc, sur des morceaux à la TG ou Chrome avec en plus une guitare assez techniquement apte c’est un décalage très étrange le year one m’a beaucoup plu et puis le gigs for imaginary audiences m’a gonflé, c’était sans doute trop à la suite
ce n’est pas que le morceau des kills que j’ai entendu soit mauvais, c’est du portishead en moins
oh, on s’en foutculturlili.jpg

pendant tout ce temps j’ai remis 5 fois le volume one du nouveau justus kohncke qui est encore mieux que le volume
two reçu il y a 10 jours
ce morceau de lili z. ne ressemble pas du tout à du anne pigalle
peut etre plus à malaria ?
oh, putain zut
je crois qu’il se passe un truc du genre malaria
propaganda
ztt
anne pigalle dans ma tête
ce qui m’embrouille tout car ça n’a rien a voir avec malaria
ça se termine sur un petit morceau au piano qu’on croirait sorti des art bears
et puis ensuite j’ai écouté fad gadget
ça, hier

hier soir j’ai vu ça en vrai

7_vendredi

{16:49} Cadillac Records – – – with Beyonce Knowles as Etta James, Jeffrey Wright (Casino Royale) as Muddy Waters, Cedric The Entertainer as Willie Dixon and Columbus Short as Little Walter. The film will be directed by Darnell Martin (« Their Eyes Were Watching

God ») and will tell Leonard Chess’ story, with Adrien Brody (The Pianist) in this role.

c’est peut-être idiot mais parmi les trucs fondateurs de ma culture du r’n’r il y a le film american graffiti, les types qui s’ennuient et le personnage de wolfman jack surtout
avant ça je construisais des maquettes de hot rods
etc. mon père me disait que la colle était bavée
après il me dira que mes photos sont floues

voilà

6_jeudi

{17:28}

je suis content d’avoir trouvé le seul blog qui sait ce que doit être un blog
c’est à dire juste un what’s new amélioré
bravo

4_mardi

{14:09} L’électronique de puissance a été à l’origine inventée par William Bennett en tant qu’élément des sleevenotes à l’album Psychopathia Sexualis de Whitehouse, et est liée à la scène industrielle tôt de disques mais plus tard est devenue davantage identifiée avec la scène de musique de bruit. Elle se compose en grande partie pousser des cris perçants des vagues de rétroaction, les synthétiseurs analogues faisant la secondaire-basse palpite ou les bruits de couinement à haute fréquence, et crié, tordus, lyrique souvent détestable et blessant. Profondément atonal, il n’y a aucune mélodie ou rythme conventionnelle dans l’électronique de puissance.

JOHN RAMBO est un film complètement Power Electronics (c’est d’ailleurs une coïncidence mais un des mercenaires dans le film ressemble énormément au chanteur de bloodyminded)

merci à MONOPOLKA qui a sauvé notre week-end au Benelux, le festival KRAAK s’avérant une déception assez édifiante, et tous les harshnoiseux et leurs samplers et leurs pédales d’effets flambants neufs FATIGUENT

3_lundi

{18:20} Marc, ça risque d’être un sac très subversif. Les filles dans mon studio l’adorent, mais je suis allé à la boutique Vuitton sur la 57e Rue et je confirme que c’est très subversif !» Je l’ai rassuré, lui ai dit de faire confiance à mon instinct.

j’aime bien le mot subversif et, au delà, la subversion vous voyez ce que je veux dire ? je vais le dire autrement
certaines personnes utilisent le mot intellectuel comme une injure
parfois, envers moi
ce qui me met en rage alors
{car ça me met en rage}
n’est pas qu’on me considère comme un intellectuel puisque je le revendique
mais qu’on puisse considérer que c’est une injure
alors le mauvais emploi du mot subversif ? ce serait un vrai travail d’intellectuel de droite que de trouver la moindre manière en quoi l’entreprise louis vuitton puisse être subversive, peut être, je leur lance une piste de réflexion, en cherchant à savoir si les intellectuels de gauche sont soit déstabilisés par la collusion d’un artiste avec le pouvoir {ce qui n’est pas mon cas} soit attirés par une marque qui utiliserait des, euh, icônes de leur idéologie {ce qui n’est pas mon cas} ou toute autre configuration {non plus}
on peut aussi faire comme si les pubs SFR n’existaient pas
{ce qui n’est pas mon cas}

Some news from Iggy ! He’s alive and well: 6 different versions of « I wanna be your dog » on a single collector EP:

enfin tout cela vous le savez
pardon
il est temps que je commande des
disques
et fuck la poste et
vive le service public