j’ai écouté ce disque plusieurs fois
le probleme avec avengers c’est que les produits se battent tout au long du film contre l’histoire et donc l’humain, ils ont leur identité de produit à défendre et prennent toute occasion pour affirmer cette qualité différenciatrice, ils sont aussi condamnés à répeter systématiquement leur propre histoire de produit qui est le résultat d’une lente accumulation de choix marketings qui viennent se jeter les uns contre les autres et qui finalement ne peuvent jamais avoir de sens. c’est le révisionnisme qui l’emporte, le produit raconte une version opprtuniste de l’histoire de son développement industriel à un autre produit qui l’a déjà entendu quantité de fois – quoiqu’un peu différente et fondamentalement incohérente – et qui lui-même n’a comme seul réponse que de lui réciter sa propre destinée industrielle. le tout ne construit pas un nouveau produit cumulatif des révisionnismes il produit une dérivation inutile et bruyante des hurlements marketings qui s’entrechoquent. à la fin on est tout surpris de voir le nom de jack kirby apparaitre, mention obligatoire industriellement qui rappelle simplement le créateur de personnages ne nous dit rien non plus de l’être humain jack kirby, dessinateur et autres moments, de ce qui le différencie du personnage le plus haissable du film playboy, philantrope et multi-millionaire .
sinon c’est pas mal.