Contemporains |
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Avertissement !
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Les photos. |
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II.
a seconde fois elle vint sans appréhension, armée de la seule crainte dêtre déçue par le renouvellement de lexpérience et surtout quen lui étant moins agréable elle lui laisse apercevoir lhorreur et liniquité de sa situation. Il parut égal à lui-même, les yeux juste un peu cernés sous les lunettes, sans doute davoir trop formé de projets pour ces retrouvailles. - Ma chère petite, commença-t-il, jai là dautres photographies, je pense quelles sauront vous distraire. Elle jeta un il sur les icônes quil dévoilait. Ce nétaient plus les mêmes en effet, celles ci savérant résolument obscènes, hommes pissant debout sur des femmes haut perchées, demoiselles munies de fouets dont elles martyrisent le dos dindividus masqués dun loup, accouplements disgracieux ou contre nature de créatures humaines et animales, tout un catalogue des perversions les plus diverses se trouvait là rassemblé dessous ces yeux quon crut innocents. Elle avait aujourdhui revêtu le costume des danseuses de cabaret, jupe très courte et débardeur rouge laissant apparaître le nombril. Il la prit par la taille et lattira vers lui. Il craignait quelle manifeste quelque répulsion par un geste ou le coin dune lèvre relevé trop haut mais elle fut parfaite.
Ce fut elle son impatience la poussait en avant, elle tremblait de penser, tremblait à lidée dattendre et rebrousser chemin qui prit les devants, empoignant le sexe de son amant à travers la culotte et déjà le déboutonnant. - À mon tour, dit-elle, le visage fermé et elle le fit asseoir sur la table, les jambes relevées et posées sur le dossier dune chaise. Elle sagenouilla à hauteur des cuisses du vieux qui sallongea tout à fait tandis quelle lui caressait les fesses. Le cur du séducteur était partagé entre lexcitation et lembarras. Coupant cours à ses réflexions elle lui darda sa langue dans lanus (lui aussitôt assailli de pensées déplacées relatives à lhygiène, honteux déjà tandis quelle sapplique ainsi sur son cul, concentrée toute sur son ouvrage, indifférente à ses remords et quelle méticulosité, quelle minutie, quelle virtuosité dans sa manière dofficier). Quand elle la bien nettoyé, elle monte sur lui et sempale seule sur la queue dressée du vieux. Un râle la surprend dès lentrée. Elle croit sentir son sexe ruisseler. Elle danse, tape ses fesses sur les cuisses de son amant, lui froisse le ventre de ses mains, le griffant et le pinçant sans ménagement. Lui la traite de garce et dinsultes de son temps dont elle saisit cependant lobscénité : - Bagasse ! Radasse ! À chaque mot quil prononce elle semble franchir une étape, par moments elle se croit folle et pousse des « oui » continus, consentant à savilir sans mesure. Cest lorsquelle atteint le sommet quil lui suggère dabandonner tout contrôle, laisse, lâche tout (quimaginait-il à ce moment ? sans doute guère pire que ce qui arriva) cest alors quun long jet doré inonde son ventre. Sous la chaleur et la malice de lurine qui larrose son sexe senfle à éclater. Elle perçoit ses veines qui palpitent en fermant les yeux, elle a envie de rire elle se vide elle pousse elle laisse tout aller toutes sécrétions mêlées. Dégoulinant le vieux lâche sa semence en criant. Plissant les yeux ils se regardent en souriant. Complice elle sort lengin amolli déjà de sa cachette et, comme le remerciant, le prend dans sa bouche. Elle le regarde toujours lenjoignant à se livrer à quelque folie, elle attend, la queue sur la langue. - À toi. À son tour il se soulage et elle ruisselle hoquète boit dégouline. Ils sembrassent sur la bouche, leurs lèvres ont un goût de vase. Le visage du vieux est tout rouge tandis que le sien est de porcelaine. Il pense aux vases de nuit. |
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