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POUR
LIRE PAS LU |
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Leurs crânes sont des tambours, leurs crânes sont des tambours. Écoutons le son qui en sort. |
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Dossier
: les faux impertinents Docu-ment,
Archives et Mouchardage
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La laisse d'or ![]() La
lutte sera acharnée mais PLPL, impartial, décernera la laisse d’or
à l’auteur le plus servile. Dans le texte qui suit (Le Point, 5 mai 2000), le grand philosophe des libertés défend la cause d’un industriel persécuté par la justice : « Quand on voit un capitaine d’industrie comme Jean-Luc Lagardère mené devant les tribunaux, alors qu’il n’a empêché, semble-t-il, ni l’enrichissement de son entreprise ni celui de la collectivité, il y a deux types de réactions possibles. Soit la clameur populiste, la jouissance de ceux à qui le ressentiment tient lieu de politique. Soit l’inquiétude, une sorte de malaise à l’idée de cette France qui n’en finit pas d’accabler ses propres élites. » Plus loin, BHL précise : « Jean-Luc Lagardère est un ami. J’aime en lui ce côté grand condottiere ou Cyrano menant sa propre vie. » L’« ami » Lagardère a, il est vrai, financé avec François Pinault le dernier film de BHL, Le Jour et la Nuit, un navet ruineux. Faire reluire les Berlutti du Monde, de Lagardère et de Pinault ne suffisait pas. Restaient celles de Jean-Marie Messier, patron de Vivendi. Désormais c’est fait. BHL vient d’imputer (Le Point, 23/06) à la « pusillanimité franchouillarde » la chute de l’action Vivendi au moment où, selon lui, Messier « s’ouvre au vent du large, force le destin, inverse l’ordre prescrit des choses ». PLPL félicite Bernard-Henri : lécher est un exercice délicat quand on a les glandes salivaires comprimées par une laisse d’or.
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