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Leurs crânes sont des tambours, leurs crânes sont des tambours. Écoutons le son qui en sort. |
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Sommaire :
Dossier
: les faux impertinents Docu-ment,
Archives et Mouchardage |
Les
Inrockuptibles n’agitent que les mondains Tout en s’offusquant du règne de la marchandise, l’hebdomadaire vend. En lui, tout tient d’ailleurs à ce registre de l’ubiquité et de l’entre-deux. Un coup annule l’autre : entre vénération de Guy Debord et passion du spectacle, carte blanche à Pierre Bourdieu et adulation de Daniel Cohn-Bendit, space cake et sans-papiers, le journal vogue son inexistence tranquille. Il récupère et il digère, ventre mou de la gauche molle. Il ne cesse de mêler suffisance et mauvaise conscience. Suffisance : les goûts du journal s’imposent absolument, seuls des crétins mentalement ou générationnellement décalés oseraient encore les discuter. Le mépris de classe et le jeunisme sont en effet les marques de fabrique de cet hebdomadaire fabriqué par des bourgeois complexés ayant cessé depuis au moins vingt ans d’avoir vingt ans. Mauvaise conscience : la publication cible des petits cadres qui rêvent de rêver de bohème mais qui procréent et qui empâtent un œil attendri sur leurs sicav ; les micro-transgressions dans le domaine esthétique les ravissent sans les déranger. L’essentiel
de sa diffusion a beau demeurer confinée aux trois ou quatre kiosques
des trois ou quatre quartiers proches de Saint Germain des Prés, Les
Inrocks rotent dans les médias comme si rien d’autre n’existait
qu’eux. Deux de ses responsables, Sylvain Bourmeau et Arnaud
Viviant (qui pense que « José
Bové est un idiot »), ont
manœuvré pour décrocher un petit coin de salon dans le PAF. Le
premier a profité de l’éviction sans indemnités de plusieurs
journalistes de France Culture pour exiger que Laure Adler, ancienne
groupie de Mitterrand et de Tapie, lui confie une émission quotidienne
de « débats » idéologiquement calibrés. Le second meuble
d’un air ennuyé les rares silences de Daniel Schneidermann sur
La Cinquième, chaque fois qu’Alain Rémond, chroniqueur habituel
d’Arrêt sur images, est muet ou malade. Être racheté
par Le Monde ou devenir le second Télérama, Les
Inrockuptibles n’existent vraiment que lorsqu’ils hésitent
entre deux nauvrages de ce genre.
Le
PS est devenu le PC (parti capitaliste) : Jacques
Chirac est aussi dogmatique que le PS (devenu PC ) : Laurent
Joffrin, directeur de la rédaction du Nouvel Obs, balance
entre le PS et Chirac : Laurent
(Fabius) a piqué l’antisèche de son copain Laurent (Joffrin)
: Jacques
Attali plagie, comme d’habitude : Alain
Minc est trop nigaud pour penser : Les
tribuns des damnés de la terre lèvent le poing. Élie
Cohen, économiste préféré de Jospin, veut transférer tout le pouvoir
aux soviets (de banquiers) : Lionel
Jospin est prêt à mourir pour la liberté (des marchés) : Robert
Hue est plus enragé encore que Jospin : Jean-Claude
Gayssot trouve Hue beaucoup trop mou : Philippe
Val, rédac’chef de Charlie Hebdo préfère de loin Gayssot
à Hue : Daniel
Cohn-Bendit est d’accord avec tout le monde : Edwy
Plenel, maître du Monde, est pour un capitalisme sans complexe
: Michel-Édouard
Leclerc, lecteur du Monde et capitaliste sans complexe : Zaki
Laïdi, demi-cervelet de Cohn-Bendit, résonne comme un tambour du patronat
: Ernest-Antoine
Seillière de Laborde explique la refondation sociale aux enfants : |
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