Le R*ck est m*rt

j’ai à nouveau bourré mon disque dur quasi à rabord de mp3s et de avi, et l’externe est toujours en panne, bon. c’est bien mais j’écoute à peu près tout le temps les mêmes 10 morceaux, et là j’ai plein de nouveaux albums que j’écouterai tous un jour ? hmmm
Trust me
I’m afraid
Don’t be shy, it’s the moon on fire
I’ll prove it
This is the second from Aleph
For you forbidden
Welcome to the evening of pleasure

There is no sign of the lights on the darkness
There is no sign of life, I don’t like it
My eyes can’t see but remember direction
Can’t turn way to this carbon connection

I must be careful
I know the fire on the moon
I must be careful
It could arrive at soon
They’re all some shadows
They want to approach me
What can I do
They just try to consume me
Another day seems to climb up about me
I run away from the silence around me

I must be careful
I know the fire on the moon
Eyes in the sky now
They look around another
Can read my mind, so
Where are the fires on the moon
Look out the mirror
‘Cause I can break it

Time after time
I try to write on the walls
The name of my need for
Time in this night
You come to me ’cause you need protection
All new direction
With your affection

As far as eyes come to see
What they’re liking
In another time they have to see around her
But now is nothing to live like survival
Too late to save us, they come from the fire

I must be careful
I know the fire on the moon
Eyes in the sky now
They look around another
Can read my mind, so
Where are the fires on the moon
Look out the mirror
‘Cause I can break it

Time after time
I try to write on the walls
The name of my need for
Time in this night
You come to me ’cause you need protection
All new direction
With your affection

Time after time
I try to write on the walls
The name of my need for
Time in this night
You come to me ’cause you need protection
All new direction
With your affection

je n’ai jamais compris pourquoi les associates ont fait une reprise de heart of glass
ce n’est pas que je leur en ai voulu mais ça a marqué le moment où je me suis écarté des associates
peut-être qu’ils voulaient êtres des femmes et peut-être que c’était très difficile
à obtenir
surtout ce que je veux dire c’est que ce n’était pas une bonne version de heart of glass
alors que les associates sont un tellement bon groupe

attendez,
un truc

le boredoms avec les choeurs là
est beaucoup trop long
et donc chiant

cette histoire de Gossip de Guy / ce matin sur France Info c’est carrément « l’album rock événement de la rentrée » et il parle de la grosse dame passe un titre et c’est Standing in the Way of Control et carrément je comprends pas, et si, en fait, l’album super dont on parle partout c’est bien celui sorti en janvier 2006 chez KRS et franchement

on se fout de nous
on a l’habitude, mais bon…

et hier le disque que j’ai reçu c’était , 0,99 GBP sur E-b** le maxi, mais je dirais pas le port parce que le type s’est vraiment foutu de moi, mais bon, c’est parce qu’on fredonne ça depuis deux mois avec ma chérie depuis qu’on a vu une nullasse glacée qui susurrait une reprise de ça à la tévé et je ne l’avais que sur un album et pas en simple et j’accumule, je vous rappelle.

Et je tiens à dire quelque chose : j’ai volé beaucoup de 45t et de cassettes vierges quand j’étais lycéen et je n’ai pas dû pouvoir acheter plus d’une vingtaine de disques mes 8 1ères années de p*nk
et j’écoutais les disques chez les amis et je faisais des cassettes
avant d’avoir mon premier boulot permanent et la paie correspondante, vers mes vingt ans

et alors là depuis
il compense
Cosette

grand

.
.
.

vous pouvez aussi chercher la
video de gummitwist

parfois je me demande à quoi pensent les abrutis qui écrivent des accroches pareilles
{c’est tout}

alors c’est quoi sinon cette patrimonialisation si ce n’est pas ça, alors ?

ben, déjà c’est quand le vivant devient m*rt quand ce truc du r*ck devient de la Culture, devient de l’Art, quand non content de pactiser même qu’un peu avec la Marchandise, il pactise avec l’État, les Institutions
parce que le r*ck c’est
*objectivement (c’est vrai y’a pas à chier) : une chose populaire, c’est-à-dire une expression du peuple, des classes populaires
*subjectivement (j’aimerais que ça soit comme ça tout le temps) : une résistance, une révolution, parce que ça doit vous remuer, vous mettre le haut en bas, le dedans dehors, et que ça doit essayer, oh même rien qu’un peu (vouloir), d’être pas content -même très bêtement- de l‘ordre des choses

alors, déjà qu’il y a tant affaire avec les marchands, bien obligé souvent, faire en sorte que même s’ils nous laissent vendre la corde pour les pendre, la corde ne se transforme pas en ruban

mais vous voulez aussi être de la Culture, de l’Art, misère, pactiser avec ce pouvoir là aussi, péter plus haut que votre cul

oh déjà vous avez bien vu le polar, la science-fiction, ils ont voulu être de la Littérature, la chanson de la Poësie, vous avez bien vu ils sont devenus de la marchandise et de la caution des pouvoirs, quand la culture populaire veut être Culture, i.e. culture savante, bourgeoise, elle devient Folklore, c’est-à-dire ce truc des folkloristes, pseudo-universitaires maffioselistes ou demi-savants (oui Marcus est un François Jouffa du p*nk!) et le folklore c’est la culture des autorités-autoritaires de Stalingrad à Orange et au Puy-du-fou.
mais vous voulez qu’on parle de vous dans les salons, vous voulez des chansons arrangées

ah ! vous voulez jouer au musée, à la fondation Cartier, à Beaubourg, où sais-je encore, oui les musées sont des camps de concentration, tout ce qui y rentre meurt, ce sont des conservatoires, des mausolées

je comprends bien, vous avez besoin de l’argent du maire pour vos salles de concert, vos revues, vos locaux de répétition… mais faites bien attention à ce que offrez de vous en échange au Pouvoir. C’est un piège à la Maurice Druon – d’avant Jack et ses musiques actuelles, même- que cette démocratie culturelle qui ne veut plus apporter l’Art des possédants au peuple mais dire que ce que fait le peuple c’est de l’Art
-et le peuple se fait posséder

vous voulez des chevaliers des arts et lettres, des opéras de la bastille, vous voulez swinger chez les diamantaires, vous voulez être sonic youth
et vous devenez une expression culturelle sans conséquence, une tête de rayon ET une chose de rayonnage

je pense que j’ai oublié des trucs auxquels je pensais au bistrot, t’à-l’heure

et aussi :
qu’il y a de moins en moins d’images sur ce foutu blogue

avec ma commande MESSTHETICS de chez hyped2death (rappelez-vous je l’avais passée, c’était sur l’ancien blogue) me vient encore cette idée qu’on en finit pas de rééditer des trucs, que ce serait ça la patrimonialisation
et pis, je me dis –encore-, non t’as tort,

ça a toujours été comme ça avec le r*ck

(c’est toi qui devient un collectionneur, tu sais bien), car oui, les vieux du country ils pensaient à l’irlande et à l’auvergne et au yodel et les vieux bluesmen aux champs de coton et à l’afrique et elvis il allait trainer à voir des vieux nègres alcoolos et les de la british invasion ils écoutaient le rythm & blues et lenny kaye le garage sixties et les ramones écoutaient les who et… et dès qu’il y a eu des disques il y a eu des garage-sales et des vide-greniers et des p’tits jeunes à la recherche du SON dans le passé, pas seulement depuis le minimal synth et la flexi pop et le diy et etc.
Et en cherchant plus ou moins à copier mais avec leurs capacités et leur environnement, ils réinventaient autre chose ces gens
simplement je trouve que la réinvention c’est de plus en plus un décalque de l’original avec un meilleur son et je dis oh, ça ressemble trop à ça vraiment et je dis bof mais c’est parce que la chair est triste et que j’ai écouté tous les disques, je me fais vieux et con

n’empêche que

sur ses compils MESSTHETICS, les 3/4 des trucs sont à chier, juste le fait que les gars ont photocopié et colorié la pochette et enregistré ça dans leur salon et mis le prix que ça leur a coûté sur la pochette, ça ne fait pas nécessairement un chef d’œuvre
mais je suis content quand même de mes cédés MESSTHETICS
n’allez pas croire

« JOHNNY THUNDER AND PATTI PALLADIN
SHE WANT TO MAMBO
UPTOWN TO HARLEM
PICTURE COVER
EXCELLENT CONDITION » de chez E-bay, 0,10 GBP, mais bon : Livraison et expédition : 2,50 GBP, et de ce type qui envoie dans des enveloppes à peine fortifiées, préimprimées

« Please do not bend

/ Bitte nicht biegen / Ne pas plier », mais le facteur n’a pas l’air de lire et je tremble à chaque fois quand je vois ça, bourré dans la boîte.

Économie virtuelle, CONNERIE!, tout ça circule physiquement bel et bien et entre les mains de tas de pas soigneux.

Et aussi : « This is an original copy of the first rare single from US Oregon group PARASITES OF WESTERN WORLD released in 1979 on Criminal Records. It includes two tracks (Politico / Zytol Automation). Cover: M-. Fold out cover is in great shape. Labels: M- on both sides. Record: M-. » Et là, comme souvent, j’appelle ma femme –et elle sourit parce que je me répète un peu, hein…- pour lui montrer ce truc qui a 28 ans, une pochette genre photocopie et qui a l’air absolument neuf,
à chaque fois ça me sidère qu’un truc tout destroy ait pu être conservé dans cet état, on dirait que la mère du type l’a repassé amoureusement, on pourrait croire que le taré aurait laissé trainer ça par terre, plein de bière, de poussière, avec une trace de basket, merde je sais, j’ai vu ça chez un vrai p*nk déjà, mais non encore un qui lavait ses t-shirts lacérés en « textile-délicat »

je sais pas trop si je me fais comprendre, là, avec ma remarque
oui?

ah oui salut ! désolé
j’étais un peu à la masse

je regarde des clips de Rollergirl sur « youtube », avant ça Valerie Dore
en buvant du vin rouge c’est bien

nouveau départ égal bonnes résolutions donc = plus d’auto-censure à partir de maintenant !! et dès que j’ai envie de parler de Heldon ET BIEN JE LE FERAI (bon pas maintenant)

je suis toujours surpris qu’il existe des gens avec d’aussi mauvais gouts mais d’un autre côté j’adore avoir des ennemis

sérieusement
ce disque d’andreas dorau
est en tous points extraordinaire, amusant, inventif, bouleversant, dansant,
allemand

je remercie mon facteur et la chaine des sous traitants globalisés qui me l’ont amené {malgré tout}

il ne faut pas s’étonner
le postier n’est pas plus con qu’un autre
a force de mettre partout sur les autoroutes de l’information la quantité astronomique de disques que j’attends le type ne s’est pas posé de questions
il a tout laissé au bureau et il a juste mis un papier sur lequel il y a écrit boite trop petite , si vous ne me croyez pas je vous envoie le scan du papier, boite trop petite !

.
.
.

il me revient du coup la bonne vieille époque où j’achetais des disques par correspondance chez rough trade à londres
j’écrivais à la main de longues lettres recopiées de mes innombrables listes de disques à avoir et je les envoyais, au début les lettres faisaient plusieurs pages écrites à la main au stylo et j’imagine que à l’autre bout, Nigel ou Judy, ils se demandaient quoi faire de ce truc et ils se disaient non il ne veut quand même pas acheter tout ça et parfois je ne recevais rien pendant des semaines après l’envoi de ma lettre alors je devais attendre un moment propice au bureau pour téléphoner chez rough trade et dire que je voulais parler à Nigel et je papotais parfois avec Judy et bien après
mais alors longtemps après
je recevais un paquet dans ma boite
énorme
à cette époque le rapport livre/franc était plus avantageux qu’aujourd’hui et les boites n’étaient pas normalisées
paquet énorme

.
.
.

ou alors juste un petit papier de la douane
qui disait
il faut payer 53 francs 52
une fois sur 10 je me faisais choper par la douane et là ça rajoutait 2 semaines de délai
ensuite gros paquet
souvent les trucs que je voulais n’étaient plus disponibles chez rough trade entre le moment où j’écrivais au stylo avec une certaine trépidation du désir et le moment où Nigel, Judy puis ensuite ils ont engagé une autre fille, Delia ?, prenait la lettre du français et donc il n’y avait plus alors quand je téléphonais ils me disaient ça
entre temps j’avais évidemment refait des listes nouvelles de ce que je voulais maintenant et bien souvent j’avais vu les disques désormais épuisés dans des magasins

.
.
.

voilà que je pense à dire que j’avais une ex qui est en photo dans le livre « Les mouvements de mode expliqué aux parents », oh je me rappele comme j’avais detesté ce livre lorsqu’il est sorti l’auteur était passé à apostrophes, tout était débile là dedans un peu comme les concours d’air guitar ce genre de foirage total from the word GO mais bien plus tard elle m’avait dit ça et elle m’avait montré sa photo en je ne sais plus quel type de JEUNE catalogué débile, ce qui était touchant c’est de la voir elle toute jeune
et puis un jour elle m’a dit tiens il faut que je passe chez {le nom de l’auteur principal, pas celui passé au FN, celui qui passait à apostrophes} ceci 12 ans après la publication du livre, et,
tu m’accompagnes ?
j’y étais allé et c’était incroyable, je crois que le type vivait encore chez ses parents et chez ses parents c’était incroyable
je vous passe les détails croyez moi entre les tableaux de j’ai oublié qui et les livres écrits par la mère sur je ne sais plus quel docte sujet
j’ai oublié

ce n’est pas intéressant

un jour je suis allé avec une autre fille chez rough trade en voiture
on est partis le matin direction londres
arrivés à l’angle de la rue talbot où le magasin avait déménagé après sa grande époque rue kensington elle a fait un joint et l’a fumé
je l’ai engueulée parce que je ne savais pas qu’on avait passé la frontière avec du putain de shit dans MA VOITURE merde et que si elle en voulait vraiment on aurait pu en acheter sur place

ensuite elle a changé de slip dans ma voiture pendant que je faisais le guet
on est rentrés le soir même, dans nos foyers respectifs et on a du dire bonsoir chéri(e) a peu près au même moment

j’ai écrit un roman a propos de cette fille là
et de l’autre aussi
et même encore d’autres

mais vous ne pouvez pas l’acheter parce que j’ai une ex qui est chargée de le placer chez un éditeur et qu’elle n’a pas du réussir

il n’y a pas d’image
c’est ennuyeux

je viens d’écrire un truc plutôt long et, bon, enfin, je le publierai demain il n’y a même pas d’image dedans
en attendant, lisez ça, merci bien que ce soit dans un journal dirigé par un type qui pense que c’est bien d’etre de droite quand on est de gauche comme lui
il faut le savoir

c’est pas du r*ck ?
on s’en fout et puis c’est moi qui décide ce qui est du r*ck ou pas

image

j’ai reçu la commande de chez hyped2death, 6 cédés dont un double et puis aussi ce 45t

ça m’a inspiré quelques réflexions à moitié intelligentes et puis j’ai fait une sieste et j’ai le cerveau en yaourt et je sais plus
donc : plus tard

mais : je suis content de savoir, grâce à internet, que Patrik est vivant et en forme en nouvelle-zélande
[même qu’il a une page myspace comme n’importe quel Ramones Tribute Band, comme ROCKIT TO RUSSIA par exemple, qui sont de Floride américaine si je comprends bien et s’appellent Nicky Ramone, Johnni Ramone, Victor Ramone, George Ramone (Victor et George, j’aime beaucoup)]

…ne faites pas attention

ils ont l’air vieux

ils sont vieux

Johnny Moped: essential punk rock.

moi: boite vide!

consultant desespérément cette playlist comme tous les mardis je me demande si ce Michel Zacha est le même que celui de polly maggoo et de

ça, bien sûr

{hum}

boite vide!

il existe une relation familiale entre ma personne physique et le disque que j’ai écouté hier soir boite vide! ceci doit être dit et explique cela, ce disque des high llamas n’est pas mal
dès le deuxième morceau on y reconnait todd rundgren
ça, c’est pas mal
déjà
au final il y a dedans un bon morceau
vraiment pas mal dites donc
évidemment ce truc de quatuor à cordes se révèle être plus qu’un gimmick, une signature
la question se pose de savoir si chaque morceau ne patit pas d’être signé et contre-signé, lorsqu’on entend les petites lignes de quatuor à cordes on voit le compositeur qui paraphe le son, vivement il paraphe et, ah écoutez, il reparaphe
je crois que c’est un très bon arrangeur voilà
le mot arrangeur me fait penser à roy harper et plus particulièrement à l’album HQ, je cite

• Gilmour gave up, yielding to Spedding. Harper says,
  Spedding arrived in a white suite, a red carnation in his lapel, shades one carrying a tiny amp. So we played the tape, he says, ‘Okay, play it again.’ I started to laugh halfway through, because he completely understood the spirit, the whole thing. Within 20 minutes, he was packing up and walking out again.
  Spedding also rescued Grown Ups Are Just Silly Children from the outtakes pile. Harper explains,
  Spedding said, ‘Why don’t we do this with it?’, started a Chuck Berry riff from nowhere. And I smailed, I knew that was it for the song, and it made record because of that.’

un très bon album très anglais

enfin, quelques notes:
blah blah starbucks paul mccartney blah blah
wfmu
etc.
http://lefsetz.com/wordpress/index.php/archives/2007/09/04/rick-rubinny-times/
je vous l’ai déja dit
{fin des notes}

une petite récap
surtout pour moi
de ce qui doit arriver d’une minute à l’autre dans ma boite aux lettres
voyons voir

• un andreas dorau remixé par justus könhcke qui est mon héros mais pas au point d’etre sur de l’orthographe
• le Cd de subway sect autographé et re-créé (j’ai un doute sur celui là)
• le premier CD de Lawrence, j’étais dans ma période techno quand je l’ai commandé, serais je dans ma période techno quand il arrivera ? angoisse!
• un 10″ de Fog, pour amortir les frais de port
• le permier CD de John Shuttleworth c’est à dire Jilted John, c’est celui là que j’ai envie d’écouter le plus
• il y a aussi un maxi de pete shelley dans sa période disco, je l’écouterais aussi en premier, il s’appelle telephone operator enfin je crois
  

  je vous signale que j’ai déjà sky yen et que c’est un disque chiant, mais je l’ai et pas vous

• quoi d’autre… une bardée d’autres maxis que j’ai pris pour amortir les frais de port du Executive Slacks {euh}
• dans le tas, un double beloved
• un anna domino comme si je n’en avais pas fait le tour…
• un pooh sticks, et un comateens que je suis allé vérifier sur yo*t*be
• {uh} ah oui un 10″ de yukio yung

je suis devant ma boite
et pas chez un disquaire
c’est miséreux