12_samedi

{21:12} bizarrement il n’y a pas de vidéo

de la chanson chernobyl baby
voici toute fois ce qui s’en approche
le plus

décoration

11_vendredi

{21:47} hier

j’ai beaucoup écouté l’album de teengirl fantasy
ils ont un mauvais morceau, dancing in slow motion
qui est vraiment très mauvais
le reste est très bien, pour faire ce que je faisais

travailler

hier

ils ont un site marrant
sur angelfire
et ça c’est bien aussi

10_jeudi

{21:42} c’est assez beau

9_mercredi

{16:12} Le 5 (samedi?) c’était l’anniversaire du vieux et je ne lui ai même pas écrit un petit mot…

…enfin, vieux, 54 ans en fait, vu mon âge, on n’est pas si loin

…35 ans de carrière, plus ou moins, 28 albums sortis qu’ils disent, plus un nombre incroyable de compilations, rééditions, disques en concert, tiens je viens encore d’acheter deux omnibus editions, qu’ils disent

Le vieux, il a gagné la consécration par knock-out, ils en reviennent pas de la longévité d’un tel grincheux, d’un tel soiffard, toujours fier/jamais content, ils te le collent à la BBCTV en Jesus, en conteur de noël, te le colloquent, te le collationnent en livres, c’t’un phénomène, pardi! le gars longtemps qu’il aurait dû retourner à son bureau sur les docks, comme tous les outsiders qu’ont eu le bon goût de disparaître dans les limbes du salariat ou de crever plus jeunes d’addiction, allez maintenant on dirait que tout le monde l’aime, enfin comme on aime une énorme plaisanterie pas comme quelqu’un qui fait des disques, mais bon, ce que je dis là tout le monde le dit, je voulais juste me saisir de l’occasion pour dire encore un truc, sur lui.

Je ne sais pas si je l’ai déjà dit, sûrement, mais je suis le genre de gars qui se répète facilement, alors…
… la 1ère fois que j’ai acheté un disque du vieux il était encore relativement jeune et moi je venais d’avoir 18 ans comme dans la chanson, et le disque en question avait déjà deux ans et était dans un bac à soldes de la fn*c et mon ami puce l’a acheté, mais par erreur, on a cru qu’il s’agissait d’un disque dont on avait entendu parler qu’avaient fait certains des Dead kennedys, arrivés à sa maison il n’a pas trop aimé alors je le lui ai racheté, je me souviens bien qu’on se disait « Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? », sauf que moi j’ai toujours été plus curieux que lui, je crois. Ce qui n’a pas empêché qu’il soit avec moi le Friday, 30 September 1983 North London Polytechnic, pour les voir en concert, oui c’est mon ticket sur cette page (et donc mon écriture d’alors pour changer le nom de la 1ère partie).

Bon anniversaire à tout le monde.

8_mardi

{23:01} commentaire I

I’m a shock trooper in a stupor
Yes I am.
I’m a Nazi schatze
Y’know I fight for fatherland
Little German boy
Being pushed around
Little German boy
In a German town
Today your love, tomorrow the world

Dans la chanson « Today your love, tomorrow the world » les Ramones brisent en apparence un tabou, un tabou important du p*nk qui porte sur la chanson d’amour, et ça est d’autant plus fracassant que les ramones sont eux-mêmes dans la définition du p*nk, dans son histoire, ils pourraient être le p*nk et pour certains ils le sont
la chanson d’amour c’est l’horreur ultime, la chanson d’amour représente ce qu’il y a de pire dans le r*ck qui doit mourir, elle représente la naïveté, le bon sentiment, l’adhésion aux valeurs communes de l’humain, elle représente l’allégeance à une forme qui a vocation à l’universalité et donc à l’oppression, elle représente le plus petit dénominateur commun de la servitude. Et voici que les Ramones renversent et subvertissent ce propos traditionnel dans leur chanson d’amour en adoptant à la première personne du singulier le personnage de l’amoureux, un homme, un soldat de l’armée nazi qui se dit schatze, un petit trésor nazi. Ainsi qu’on l’ apprend ici le terme schatze est communément employé dans les couples allemands comme diminutif affectueux, on dirait ici chéri ou chou. Par cette juxtaposition, trésor et nazi, les ramones font entrer en collision deux aspects d’un homme, deux aspects du monde, l’amoureux qui s’adresse à sa bien aimée et le nazi qui s’adresse au monde. Ou bien le nazi qui s’adresse à sa bien aimée et l’amoureux qui s’adresse au monde, les deux figures étant dialectiquement imbriquées elles renvoient chacune au totalitaire, celui du nazisme et celui de l’amour comme valeur universelle et dominatrice, mais aussi comme sentiment qui engendre la dépendance et le désir de possession singulier. D’ailleurs dès la première phrase la stupeur de l’attaque guerrière et celle qui envahit l’amoureux sont mises en parallèle, le pauvre garçon n’y peux rien il est soumis à des forces qui l’ordonnent, au sens de donner des ordres mais aussi de mettre en ordre, de ranger. I répond « yes I am« , il obéit à ces ordres et il soumet son être à une chose et son complément. Il se bat pour la patrie, en anglais fatherland ce qui est en plus clair le pays du père donc de l’homme qui dirige, apparait dès lors dans la chanson que là encore l’amour découle des ordres de ce père que notre trésor applique sur le champ de bataille guerrier et celui de la conquête de la femme, ces injonctions de la guerre et de la conformité au modèle familial qui est fondé sur l’amour sont finalement du même ordre, de même nature et du même ordonnateur, le père et l’allemagne. Lorsque le pays apparait dans la chanson cela produit un effet qui est, contrairement à ce que l’on pourrait attendre d’une précision géographique, une empathie voir une identification de l’auditeur avec le point de vue ainsi raconté. Oui, nous sommes tous des nazis allemands, nous le sommes tous quand nous acceptons de nous conformer au diktat (pushed around) du normal et de sa pierre de touche, l’amour. Ce conformisme peut nous amener à tout accepter, cette obéissance peut nous amener à tout respecter aveuglément, chaque ordre donné sans comprendre, sans remettre en question, sans réfléchir: en stupeur, nous devenons des armes, des shock troopers manipulés comme des petits garçons. La chanson se termine par le slogan de ce renoncement, le slogan du totalitarisme et de l’universalité qui mêle au pas cadencé le monde et l’amour dans le même torrent de sang versé. La scansion de ce slogan rappelle, dans une forme pauvre et ironiquement caricaturale, les structure alambiquées des beach boys. Les ramones n’ont pas brisé le tabou, ils ont au contraire dans cette chanson révélé sur quoi il repose et affirmé plus fort une des bases historique de l’idéologie p*nk.

mais pourquoi je vous dis tout ça ?

{21:01} ici c’est très beau

je veux dire
ici
c’est très beau

{trouvé via discoglosse}

7_lundi

{20:40} mémo à moi-même

ne plus acheter de disque de reggae
quel qu’il soit, J’EN AI DEJA UN


non, en fait j’en ai plusieurs
comme la BO de the harder they come
d’autres trucs de jimmy cliff
ou le Mo’ Roots de Taj Mahal
les congos, king tubby, lee perry, LKJ, ou tous ces trucs sur On-U même ce starship africa qui est chiant, etc.
keith hudson, dr alimantado, junior murvin, etc.

vous voyez ce que je veux dire