5_vendredi

{23:06} interlude

il n’y a pas que le vide
mais vous
le saviez

27_jeudi

{4:12} autocritique IV

J’arrive pas à croire
que j’ai mis une musique
de gato fucking barbieri

RELIRE MARX

25_mercredi

{13:58} C’est troublant


comme

dirait

Lacan

22_dimanche

{12:25} Programme électoral

5_samedi

{11:59} Pas ce Ray Davies là

Dear Dave,

Please accept my sincere apologies for not being able to introduce the punk rock concert commemorating the Sex Pistols. I kept the 28th of October open in my diary as originally agreed and booked the 21st to fly out to Palestine on humanitarian mission; but it seems there has been a mix up of dates and I therefore will be unable to attend your concert. I am bitterly disappointed.

In 1977, a group of mothers attending an environmental protection meeting insisted that I take action to stop the Sex Pistols from coming to Caerphilly. They complained that the band was using bad language, using obscene gestures from the stage, and should be banned from performing. Instead of speaking myself to the band, I called a public meeting at Elim Church, Caerphilly, and every religious bigot demanded action be taken. I spoke to the owners of the cinema, without success; tried to get a legal injunction which failed, threatened every bus company that was transporting fans to the concert of withdrawing their school contracts.

On the night I led a protest carol concert in the car park opposite the cinema/concert hall, and felt very proud of myself until I watched the stragglers go into the concert. As all the opponents of the punk concert left the car park, I stood alone looking at the entrance and the last young person that was entering the hall turned and stared me straight in the face. It suddenly dawned on me- what right did I have to stop young people from enjoying their new found inspiration, when I myself back in the early 50’s was an enthusiastic rock and roller, fan of Bill Haley and the Comets, and had won competitions for the Twist?

Today at 81 years old I look back on my many campaigns: to rid the world of nuclear weapons, I went on anti war demonstrations, was imprisoned for trashing a nuclear submarine, breaking into the bomb factory at Aldermaston, refusing to pay the poll tax, imprisoned in Palestine for protecting children against Israeli soldiers. Yet the one shadow that continues to hang over me was the day I tried to stop the Sex Pistols from coming to Caerphilly.

Although I can’t be at the concert tonight, I want to apologise from the bottom of my heart, and hope my belated apology is a lesson to everyone who tries to stifle the joy of young people embracing new music.

Yours sincerely,

Councillor Ray Davies

#mignon

10_samedi

{20:02} 09/10

Je voulais pas raconter ma vie mais le téléphone sonne. C’est un être de ma famille : ma nièce pèse trois kilos et vient de rater son premier rendez-vous avec l’histoire, dommage j’aurais su quoi lui acheter le jour de son anniversaire.

7_mercredi

{21:16} playing now XI

je pense
à pujadas
et sa bande

22_dimanche

{15:26} Interlude

21_samedi

{21:55} internet a ceci d’exceptionnel qu’il met des documents d’intérêt général qui sont autre chose que la cochonnerie télévisée.


« pourvu que ça dure! »

26_samedi

{12:57} maintenant c’est ça


pas cette version, mais hein
je passe pas ma vie sur internet
pour vous divertir
surtout pas

il faut que je vous dise que l’idée d’aller à londres me galvanise
j’ai beaucoup plus envie d’être anglais que d’être allemand

en plus quand on est anglais on peut etre allemand

ah oui, les plus observateurs auront vu que j’ai mis coup sur coup un logo d’un groupe punk américain dont les S sont ceux des SS et puis des badges d’un groupe anglais qui a mis un insigne nazi
ceux qui ont cliqué sur l’image auront vu que le groupe écrit Badges on the right are for size reference only.
et qu’on peut en déduire que c’est un genre de provocation
vous voyez j’explique des trucs
maintenant la provocation qu’on explique reste t’elle de la provocation ?
et puis moi, à l’époque j’avais des amis qui portaient des svastikas et je leur disais qu’ils étaient cons
par principe
on était encore plus près de la fin de la guerre
c’était une provocation encore différente de celle des petits gars d’hygiene
qui eux même se réfèrent à cette provocation historique

ah le désir d’être anglais
quand on est déjà anglais

bien sûr still little fingers ils sont irish
du nord, et il y a aussi le désir d’être irlandais du nord
au brésil

Punctuality’s a waste of time
Now nostalgia is past its prime
History’s a thing of the past
Being first just cannot last

(Chorus:)
Beep beep I’m an answering machine
I mean to say I say what I mean
Beep beep I’ve got very strong views
Plug in any loop tape you choose

My one single fault is modesty
I’m changing my views consistently
Amnesia’s a thing I try to forget
Who can’t kick gambling? Want to bet?

(Chorus)

The case for racism is black and white
If you want world peace you’ve got to fight
Must do what you’re told to be free
Think what you like if you agree with me

(Chorus)

Speak whenever you hear this tone (X6)
Scream whenever you hear this tone (X12)

25_vendredi

{17:00} on nous observe

jusqu’ici je me suis tenu à ce que je disais

ah, un lecteur m’a contacté et me dit ceci ça m’intéresse. évidemment, ce qu’on écrit (ou ce qu’on n’écrit pas) sur telle ou telle musique, ça en dit plus long sur la personne qui chronique que sur la musique elle-même, ce qui rend la chose amusante. donc je redouble de prudence

allez, je viens de signer une pétition contre un débat à la con {ou de merde, au choix} je n’ai pas lu la pétition mais je venais d’apprendre que martine aubry et laurent fabius venaient d’en retirer leur signature à cause de la présence de tariq ramadan dans les signataires donc je me suis dit voilà une occasion de montrer ma désolidarité de ces imbéciles
une fois signé je me suis aperçu qu’il y avait dans les signataires daniel cohn-bendit, dites donc
alors je me suis dit, j’aurais peut être dû lire cette pétition avant de la signer mais c’est tout
je crois que j’ai rarement vu plus stupide que cet acte qui consiste à se retirer de quelque chose car il y a quelqu’un d’autre au même endroit
et si je rencontrais cohn-bendit au G20 en allant acheter du café ? là, c’est une autre histoire j’irais lui signifier ma haine à son égard de néo-libéral rance
de même j’ai vu que mélenchon est pour l’intervention en lybie (et le PCF contre) alors je me suis dit, ok mélenchon rayé de la liste des, des quoi d’ailleurs ?, des écoutables on va dire
ensuite je suis allé aux toilettes et j’ai pensé que si je n’étais pas révolutionnaire je deviendrais islamiste, ça me parait un acte réformiste par excellence, un acte de politique tactique, mais, ne vous en faites pas, pensée de toilettes, je reste athée car je ne crois pas en dieu
là en général les gens que je côtoie, par exemple au bureau, me disent tu veux dire agnostique ? et je leur dis non je ne veux pas dire agnostique, je suis athée, qu’est ce que vous ne comprenez pas à dieu n’existe pas ? la plupart des gens n’ont jamais rencontré d’athée
ils ne croient pas à l’existence de l’athéisme
c’est vrai qu’on peut se poser la question, où sont les autres et pourquoi ne disent ils rien a propos de la laïcité ? pourquoi personne ne s’offusque t’il de la décision de la soi-disant cour des soi-disant droits de l’homme de la soi-disant europe a propos des crucifix dans les écoles italiennes ?
moi je suis totalement offusqué

ah, oui, tiens, ici il y a un type qui explique pourquoi il faut être contre l’intervention en lybie, je dis ça parce que je me suis vu reprocher de ne pas avoir expliqué mon point de vue. Faut dire que je ne pense pas devoir expliquer mon point de vue, à vous chers lecteurs, car je pense que vous le savez déjà et c’est pourquoi je m’adresse à vous comme si vous n’étiez pas des collègues de travail ou des cohn-bendit de G20
ce point de vue complétant celui exprimé par le socialist workers party que, je crois bien tout de même, avoir lié ici

ah oui, on me dit aussi: on ne clique pas sur les liens
sachez que je m’en moque
vous êtes ici sur un blog c’est à dire le tout petit peu qui existe de reste d’espoir d’expression libre sur le web qui est réduit désormais à facebook, twitter, wikipedia et la galerie marchande, donc si vous ne cliquez pas sur les liens, excusez moi, vous ne pouvez pas comprendre le texte qui est autour des liens
tiens ça a déjà été dit {ça c’est un lien, faut cliquer dessus, merci}

excusez moi je dois sortir
image
meilleur groupe du moment!

8_mardi

{23:01} commentaire I

I’m a shock trooper in a stupor
Yes I am.
I’m a Nazi schatze
Y’know I fight for fatherland
Little German boy
Being pushed around
Little German boy
In a German town
Today your love, tomorrow the world

Dans la chanson « Today your love, tomorrow the world » les Ramones brisent en apparence un tabou, un tabou important du p*nk qui porte sur la chanson d’amour, et ça est d’autant plus fracassant que les ramones sont eux-mêmes dans la définition du p*nk, dans son histoire, ils pourraient être le p*nk et pour certains ils le sont
la chanson d’amour c’est l’horreur ultime, la chanson d’amour représente ce qu’il y a de pire dans le r*ck qui doit mourir, elle représente la naïveté, le bon sentiment, l’adhésion aux valeurs communes de l’humain, elle représente l’allégeance à une forme qui a vocation à l’universalité et donc à l’oppression, elle représente le plus petit dénominateur commun de la servitude. Et voici que les Ramones renversent et subvertissent ce propos traditionnel dans leur chanson d’amour en adoptant à la première personne du singulier le personnage de l’amoureux, un homme, un soldat de l’armée nazi qui se dit schatze, un petit trésor nazi. Ainsi qu’on l’ apprend ici le terme schatze est communément employé dans les couples allemands comme diminutif affectueux, on dirait ici chéri ou chou. Par cette juxtaposition, trésor et nazi, les ramones font entrer en collision deux aspects d’un homme, deux aspects du monde, l’amoureux qui s’adresse à sa bien aimée et le nazi qui s’adresse au monde. Ou bien le nazi qui s’adresse à sa bien aimée et l’amoureux qui s’adresse au monde, les deux figures étant dialectiquement imbriquées elles renvoient chacune au totalitaire, celui du nazisme et celui de l’amour comme valeur universelle et dominatrice, mais aussi comme sentiment qui engendre la dépendance et le désir de possession singulier. D’ailleurs dès la première phrase la stupeur de l’attaque guerrière et celle qui envahit l’amoureux sont mises en parallèle, le pauvre garçon n’y peux rien il est soumis à des forces qui l’ordonnent, au sens de donner des ordres mais aussi de mettre en ordre, de ranger. I répond « yes I am« , il obéit à ces ordres et il soumet son être à une chose et son complément. Il se bat pour la patrie, en anglais fatherland ce qui est en plus clair le pays du père donc de l’homme qui dirige, apparait dès lors dans la chanson que là encore l’amour découle des ordres de ce père que notre trésor applique sur le champ de bataille guerrier et celui de la conquête de la femme, ces injonctions de la guerre et de la conformité au modèle familial qui est fondé sur l’amour sont finalement du même ordre, de même nature et du même ordonnateur, le père et l’allemagne. Lorsque le pays apparait dans la chanson cela produit un effet qui est, contrairement à ce que l’on pourrait attendre d’une précision géographique, une empathie voir une identification de l’auditeur avec le point de vue ainsi raconté. Oui, nous sommes tous des nazis allemands, nous le sommes tous quand nous acceptons de nous conformer au diktat (pushed around) du normal et de sa pierre de touche, l’amour. Ce conformisme peut nous amener à tout accepter, cette obéissance peut nous amener à tout respecter aveuglément, chaque ordre donné sans comprendre, sans remettre en question, sans réfléchir: en stupeur, nous devenons des armes, des shock troopers manipulés comme des petits garçons. La chanson se termine par le slogan de ce renoncement, le slogan du totalitarisme et de l’universalité qui mêle au pas cadencé le monde et l’amour dans le même torrent de sang versé. La scansion de ce slogan rappelle, dans une forme pauvre et ironiquement caricaturale, les structure alambiquées des beach boys. Les ramones n’ont pas brisé le tabou, ils ont au contraire dans cette chanson révélé sur quoi il repose et affirmé plus fort une des bases historique de l’idéologie p*nk.

mais pourquoi je vous dis tout ça ?

20_dimanche

{0:18} la plus belle chanson

je sais, je l’ai déjà mise
et dans la même version
pas la video officielle mais
celle là même

c’est particulièrement effrayant et ça
me fait plaisir

5_dimanche

{1:19} ça,

posté par monte cazzazza
et puis le fait que je me suis laissé aller à traiter quelques artistes de petits merdeux
il est tant de dormir

18_jeudi

{23:14} je nourris

ma catégorie pantalon