Le R*ck est m*rt

est-ce qu’on peut kifer John Wayne ET Kevin Mahoney

la réponse est ya voll
on peut même le faire simultanément

est-ce qu’on peut kifer Allan Ginsberg ET Ted Nugent

le contenu de cette réponse reste à déterminer
et je dirais rapidement

on m’explique ce matin en réunion que, finalement, sur mon poste, on va faire un recrutement « ouvert » – on m’explique qu’on est très satisfait de mon travail et aussi que non, pas vraiment – on m’explique des choses que j’avais déjà compris – on m’explique comment faire un retro planning sur excel (« pour qu’il puisse être lu par quelqu’un d’autre que toi ») – on m’incite fortement à prendre mes congés avant la fin de mon contrat (dans trois mois) – on me demande en quoi consiste mes journées, pourquoi je reste si tard au bureau, mais on m’affirme également avoir une « vision d’ensemble du travail de l’équipe » –

voilà ce que j’en pense, moi :

ah oui, j’ai déjà dû poster ça aussi :

bonjour goo, bonjour nabila, bonjour e,
c

j’avais envie d’écouter cette chanson
en vrai j’écoute les urinals
oui
sans blagues

ouh ouh
je mets une image

lundi matin moisi – j’ai volé le ventilateur du bureau voisin (oui, je suis venue samedi et dimanche sur mon lieu de travail, non, je n’ai pas de vie) –
un week-end passé à me niquer la main et le poignet en coloriant des dessins débiles – une vie bizarre vraiment, quelque soit l’angle sous lequel je la considère – j’ai forcé mon colocataire à écouter der golem hier soir, juste après le match de l’argentine – lui, initialement, avait mis un disque de nick drake – je crois que c’est la première fois que j’entendais ça et je n’en ai pas pensé grand chose –

hier, dimanche, j’ai dessiné, donc – une playlist d’envenomist était programmée dans Itunes – elle a continué à tourner quand j’ai mis le match de l’allemagne sur tf1.fr – c’était un beau match, et les synthés d’envenomist donnaient à tous les mouvements une sorte de gravité wagnérienne – et psychédélique –
je n’ai pas vraiment d’avis sur l’arbitrage vidéo – mais je pense qu’il faudrait remplacer les commentateurs par des djs –

bon, je ne trouve pas de résumé vidéo du match d’hier, que je vous aurais suggéré de regarder sans le son, en même temps que celle d’au dessus – mais de toutes façons, ça me faisait marcher sur les plates-formes de Goo Blum –

Communiqué Brigada Flores Magon
Camarades,
Voici pour nous, Brigada Flores Magon, l’heure de vous annoncer officiellement notre autodissolution.
Voilà maintenant plus de dix ans que nous sillonnons notre vieux monde malade, que nous posons nos amplis partout où cela est possible afin de porter par notre modeste voix les revendications des « sans ».
Voilà maintenant plus de dix ans que nous combattons aux côtés de tous les insurgés qui ont encore l’espoir de voir un jour renaître la solidarité, l’égalité et la justice sur cette terre déjà vendue aux plus offrant.
Parce que, après toutes ces années, nous refusons de prendre le risque de nous répéter à en devenir inaudibles.
Parce que, fidèles à nos engagements du début, nous refusons de vieillir. Parce que nous n’accordons à personne d’autres qu’à nous-mêmes le droit de choisir le jour de notre mort, nous décidons de finir heureux et toujours plein de rage.
Pour nous, la fin de cette aventure marque le début d’une nouvelle histoire.
Parce que notre vie est une lutte et la lutte est notre vie, nous déposons ces armes pour mieux en saisir de nouvelles.
Notre dernière offensive aura lieu le samedi 26 juin 2010, lors de la dixième édition du Barricata Fest’, avec nos compagnons Hors Control, Zartako et Banda Bassotti, à la CIP (toujours en lutte au 14-16, quai de Charente, Paris XIXe).
Nous vous invitons à venir danser ce jour sur notre tombe, sans fleurs ni couronnes, mais avec toute votre révolte.
Que nos frères se réjouissent une dernière fois, que nos ennemis regrettent un groupe qui a tant rempli leur vie.
De tout notre cœur merci et à très bientôt.
Depuis les collines du Nord-Est parisien.
Soldats seconde classe insurgés Mathieu, Jeff, Tristan, Julien et Mateo.
Brigada Flores Magon, commandement général

Les parisiens et les grands voyageurs peuvent aller se faire écraser les pieds là, donc.

franchement, si c’est ça

j’adore le foot

oui, toujours le stress au travail – toujours la course et toujours la même envie de se faire tatouer ‘haine’ sur le front –

je me demande si les tatouages sont remboursés par ma mutuelle –

ce matin j’étais à la CGT
oui à Montreuil le gros immeuble de la CGT en béton
avec des grilles, des sas d’entrée et de sortie comme dans les banques, des panneaux interdiction de fumer sinon vous vous exposez à une amende de 68 euros, comme dans les boites, comme à la trésorerie publique, on entre
j’adore y aller, il y a un immense hall à l’intérieur et là aujourd’hui il y avait une bannière RETRAITES qui, pendant du plafond à 15, ou 20 mètres de hauteur et la bannière, elle, fait 6 ou 10 mètres de large et il y a écrit RETRAITES et une image et un texte, je ne l’ai pas lu, et j’adore y aller parce que là je me dis oui je suis dans l’histoire du prolétariat et quand je vends des disques je me dis oui je suis dans l’histoire du r*ck’n’r*ll je ne suis pas juste un intellectuel formaliste, ce sont des sentiments stupides et c’est comme ça qu’on vit je ne suis pas forcé de le dire je le dis parce que je suis parfois naïf, je vais à la CGT au lieu d’aller au travail et je suis payé par le travail et c’est toujours pour parler du travail, on a fait le bilan de notre mouvement sur les salaires et à un moment comme le chef X. nous dit qu’on s’est laissés déborder par les salariés je dis oui c’est uniquement lorsque les syndicats ont été débordés par les salariés qu’on a obtenu quelque chose, dans l’histoire, moi je suis catalogué conseilliste ou pire situationniste alors j’essaye de sortir de l’image on a trop vite fait de mettre ces étiquettes aux gens et après c’est plus facile tu as la pancarte situationniste et donc ça veut dire qu’on ne comprend rien à ce que tu veux EN FAIT donc onn’ en tiens pas compte donc, c’est simple, je ne suis plus situationniste, à un moment ils ont demandé à Bensaid ce qu’il fallait dire à un situationniste, le pauvre, et il a dit qu’on était ensemble à strasbourg à l’université. J’avais 10 ans et Debord est mort. Alors on me l’a répété, on était ensemble à Strasbourg et Bensaid est mort. Les marins de Cronstatd j’en entends parler bien souvent, moi je dis du passé faisons table rase, enfin sauf l’histoire du r*ck. Une fois le camarade Y. m’a raconté qu’il était dans un amphi avec Lacan et Lacan il lui a répondu – comme dans la blague de la souris à l’éléphant on ne connait pas la question – il a répondu « Vous aurez des chefs! » alors j’ai dit à Y., on était dans le bus RATP affreté par la boite pour ramener les travailleurs au dortoir, je lui ai dit c’est vrai mais il ne se doutait pas que tu serais toi un de ces chefs! ça nous a beaucoup fait rire, tous. je crois que c’est pour ça qu’ils me gardent au syndicat. Donc on était allés visiter nos nouveaux locaux, les nouveaux locaux que les patrons ont décidé qu’ils seraient nos nouveaux lieux de travail et qui le sont maintenant. C’est une expérience très étrange, les gens n’ont plus de bureaux à eux, ils ont des casiers et il y a des espaces différemment aménagés on est censés se déplacer de l’un à l’autre en fonction du travail qu’on réalise, avec les affaires prises dans le casier, enfin majoritairement c’est de l’open space le tout conçu par un cabinet de consultants spécialisés la dedans je les appelle les paysagistes de l’aliénation. Maintenant j’écoute le dernier The Fall, surtout la face 3 et 4, il se trouve que j’écoute le dernier The Fall et que je trouve ça très bien ce qui est un élément historique si ce n’est fondateur de ce bl*g et que j’aime bien l’expression Yo! parce que mon fils S. étant petit aimait bien regarder cette émission sur MTV à l’époque où l’on recevait le MTV américain, vidéo:

ah oui, j’avais aussi un long sujet à écrire a propos de Laurent Joffrin et de son éditorial de ce jour, je cite juste la fin « A condition, bien sûr, qu’ils soient en mesure de proposer un contre-projet crédible. C’est-à-dire un projet qui aboutisse in fine à l’équilibre financier du système de répartition, bien précieux entre tous. » je cite et je résume mon long sujet, voilà, Laurent Joffrin ne voit qu’un objectif dans cette histoire de RETRAITES, l’équilibre financier, Laurent Joffrin n’a qu’un seul point de vue c’est celui du patron, c’est celui du capitaliste et de l’exploiteur comptable de son exploitation. Or le sujet des RETRAITES c’est le sujet de la fin du travail, c’est le sujet de la vie, de la vie libérée de la contrainte du travail, des objectifs et de l’exploitation par les Laurent Joffrin, la fin des exploiteurs qui ne s’y trompent pas, plus on abaissera la durée du travail plus on gagnera en vie et en libération c’est ce à quoi il faut aboutir in fine et c’est là que se situe la nouvelle frontière de la lutte des classes, dans l’abolition totale du travail: ce que nous voulons.

yo!

au bureau depuis tôt ce matin – je regarde le mur avec l’envie de jeter ma tête dessus – je regarde le téléphone avec l’envie de le fracasser par terre – je regarde mes mains qui tremblent et je pense déjà au trajet de ce soir, quand je rentrerai seule à l’appartement dans lequel on me permet de dormir, en attendant que le locataire actuel le quitte réellement et me le laisse, ‘pour de bon’ –

je rentre à pieds généralement – le retour dure 50 minutes – pendant plusieurs mois j’ai bricolé un branchement, pas très pratique, pour pouvoir écouter les mp3s que j’avais copiés sur la carte mémoire de mon téléphone (a guy called gerald, ashra, B.G., beherit, black sabbath, blue orchids, blues control, bobby beausoleil, etc …) – mais maintenant je n’écoute plus de musique avec mon téléphone – je regarde les voitures et les vitrines éteintes et je pense à certains morceaux, comme shari vari ou même des trucs de new order – simplement, j’imagine les morceaux, j’essaie de ressentir une émotion comparable à celle qu’ils me procurent quand je les écoute réellement –
en fait, peut-être que c’est plutôt la situation me fait penser à ces morceaux, peut-être que je n’y pense pas délibérément, peut-être qu’ils arrivent à moi comme des odeurs – ou des souvenirs d’odeurs –
oui, ça ne veut vraiment rien dire –

il y a quelques jours, j’ai cherché des albums de easy action sur filestube, je n’ai rien trouvé d’autre que du porno – j’ai écouté des mp3s des laughing hyaenas, je n’ai pas vraiment su quoi en penser – j’ai trouvé ça emo, en fait – non pas que ça soit forcement un défaut – je me suis dit que j’aurais adoré ce groupe à 18 ans – mais bon, à 18 ans, j’écoutais joy division et les swans et je crois que c’était parfait –
enfin bref, je m’attendais à autre chose, de plus intense – même si on ne peut pas reprocher grand chose à brannon – je veux dire, ce type est quand même assez respectable – je me souviens de brian qui est tombé dans ses bras après le concert de NA à Minehead –

maintenant, j’essaie à nouveau d’écouter Belus, qui passe bien au bureau je dois dire, surtout quand on rêve de pendaison – quand on rêve d’un Uzi – et oui, j’ai le droit de citer programme –

[3x]Only once the drugs are done
That I feel like dying, I feel like dying

[2x]Only once the drugs are done
That I feel like dying, I feel like dying

+++
bref –
holocaust office, quoi –

bah
c’est con, non ?

j’étais entrain d’écouter le premier album de lewis furey et trente cinq ans après l’avoir detesté je le trouve subitement très bien
je l’ai écouté parce que je suis tombé sur cette vidéo d’un type que je ne connais pas {non je n’ai jamais vu le rocky horror picture show et je n’ai pas l’intention de le voir}, ce qui m’a refait penser à lewis furey dont je me disais que je devais ré-écouter l’album après avoir revu sa femme, l’autre soir dans sweet movie. en regardant ce film j’ai expliqué à V. qui était otto muehl et ce que je savais de la commune AA, willem les dessinait régulièrement dans charlie et ça m’a toujours intrigué, c’est vrai que dans le film on comprend bien ce que c’était, c’est d’ailleurs la seule faiblesse de ce film merveilleux, cette scène, le réalisateur dusan makavejev, on le voit bien, s’est laissé fasciner par les évènements et le propos en est momentanément dilué ça devient un documentaire. puis je dis à V. que je viens d’acheter un disque de la AA Kommune et elle me dit je ne veux pas l’entendre, trop tard lui dis je je l’ai déjà mis!

il y a quelques jours, j’ai passé la version longue de smalltown boy dans l’appartement où je vis pour le moment – on jouait aux échecs, c’était bien –
j’essaie souvent d’expliquer aux gens pourquoi bronski beat, pourquoi les pet shop boys, etc … – oui, « expliquer aux gens » : l’idée en elle-même est problématique, je sais – mais bref, je parle des synthétiseurs, de l’intro sur la version live de decades, de la scène de l’assassinat dans gomorra, celle où l’autoradio diffuse de l’eurodance à fond – je parle de mes souvenirs nocturnes, en voiture, avec de l’italo et de la drogue, mais généralement, là, j’ai déjà perdu l’attention (ou la possible approbation) de mes interlocuteurs –
pourtant, j’aurais aussi aimé leur dire qu’on devrait remplacer la bande son d’histoire(s) du cinéma par du OMD (on peut garder les passages avec de la musique classique, ceci dit) –

Je serais bien allée écraser quelques tongs à la villette hier aprem, et marchander un disque à Guy Mercier. A 14h en tous cas, le projet paraissait réalisable et même souhaitable. Et puis je ne sais pas ce qui s’est passé, si c’est la crainte du djumbé, ou celle de croiser des fans de Secret Chief III, quand j’ai relevé la tête il était 19 heures et j’étais encore sur internet.

Je crois que j’ai passé l’après-midi à downloader des insanités géologiques en écoutant les Swans. Nabila m’a filé les « Soundtracks for the blinds » en échange de mon hospitalité, on verra si ça m’aide à trouver l’Agarttha.

Il faudrait aussi avouer qu’on n’a pas réussi à faire cracker les barmen de la Féline malgré notre selecta inspirée du Hellfest, et un crescendo d’enchainements dramatiques suivis de Plasto Béton et Grim Reaper, alors que c’était quand même le but. Et je voulais dire aux lecteurs du blog qui sont venus nous demander le hit de Lova Moor que je le passerai la prochaine fois, promis, sur la tête de Jonas Delaborde.

OUAIS JE VENDS DES DISQUES

ce week-end de 15h à 21h {!} au village label de villette sonique, c’est à paris

et surtout, je vends ce disque, de scorpion violente sur mon site, il vient de sortir, allez quoi, mardi, il est sorti mardi
scorpion violente ils ont un myspace et aussi
ils ont écrit ce texte:

« I have seen Paris intelligencia turn into dancing bitches, girls throw their dirty panties on stage, formerly sane people fantasize about dark alleys, mustaches and mirror glasses. I have seen too much flesh and sweat (was it sweat?) for one gig. And there’s no turning back now… »
This touching testimony of a poor sucker on the wrong edge of sanity is what could happen to you if you came to a SV concert unprepared.
And the only way to prepare to a SV concert is to listen to SV.
So buy this EP, before it’s too late.
Breathe heavily behind your dark glasses while listening to « Mi Pute Mi Soumise » (you can watch a german porn backwards if you feel like it, it happens a lot, you are not alone) ; march on the war path whith « Ich Kann Nicht », a melvillian scream tainted with burns from the cold.
But first invite your partner(s) and have sex while listening to « Rome Violente ». You may watch the magnificent photo of Inspector Betti, but only if you can survive his intense stare. Never forget he is watching you, wherever you hide, whatever you think you’re doing, you’re on his watch.
Scorpion Violente are spying on you, and they may like what they see.

tiens, c’est drôle, j’étais sur d’avoir mis ici quelques super videos de mike nesmith et puis, oui oui, hier, de kevin coyne et là elles ne sont pas là
il n’y a rien

et moi aujourd’hui
j’étais là
mmm, et je me suis demandé si je ne devais pas prendre une
stagiaire à lunettes
seulement je n’ose pas
encore dire pourquoi, j’ai du boulot
{…}

j’en terminerai par
cette oeuvre d’art que j’ai volée dans un musée de chicago

les doors, voix: johnny depp
mel blanc aurait été plus approprié, non ?