Le R*ck est m*rt

rien

par hasard, plus que par choix, j’ai écouté un vieux CD que j’avais, un vieux CD de broken social scene
je sais très bien pourquoi et comment j’avais ce CD et pourquoi maintenant je me demande, oui je sais que ça s’est arrêté subitement, ça ne fait que dix ans, heureusement ça a changé tout a changé
ceci dit, j’avais un espoir en l’écoutant, l’espoir de ne pas m’être trompé et
2003 seulement
après la première chanson, que j’ai vraiment aimée, ça s’est arrété et je crois qu’ensuite il y a 2 ou 3 moments pas mal et puis ça coule il n’y a rien
j’ai vraiment aimée, j’aime
pourquoi ne pas la mettre ici, et puis il y a toujours la question sur toutes ces videos
qui matérialisent la musique si simplement
qu’on a pas besoin de faire le commentaire, la critique {allez} ou d’émettre une petite opinion, on a l’économie de l’écriture on a la présentation directe de l’objet
je crois que tout est un peu faux dans broken social scene, je n’en suis pas sur c’est une impression très forte
en premier lieu il y a trop de monde, je pense que dans libération ils commencent à écrire à ce moment là le collectif au lieu du groupe, ce qui historiquement a un intérêt, en tous cas pour eux, libération les bien pensants de droite je veux dire, les catholiques sans jésus ni diable, le collectif on voit bien que ça ramène à l’art contemporain et la sériosité, le collectif a des projets, forcément, le collectif est flexible et ne compte pas ses heures, le collectif produit, le groupe est compact, impénétrable, déterminé et s’autodétruira à la moindre étincelle, de l’extérieur ou de l’intérieur, le groupe est contre
le collectif c’est l’entreprenariat
j’ai perdu de vue tout ça
chouette morceau, non ?
tout ce que je vous dis là, ainsi que la vidéo de DAF ci-dessous, ne sert qu’à parler du fantastique concert que j’ai vu samedi, je préfère vous le dire, disons que c’est la deuxième partie de cette écriture
sur trois, la deuxième
il y a une chose qui est perdue et je ne sais pas comment la retrouver
en 2001, j’ai acheté ce disque
oui, je me rappelle très bien que c’était dans une fnac
aussi incroyable que ça paraisse
enfin, j’ai vu cette pochette et il me fallait ce disque
c’était quand même risqué enfin c’est ce que je trouvais
drôle de période, 200x
oui ce que je veux dire c’est qu’il y a peut être un risque, un risque de passer à côté de l’émotion, un risque d’éviter l’amour
une manière délibérée
de refuser le plaisir cette chanson est tellement belle dans sa version originale
parce qu’elle est simple et parce qu’elle est tellement TOI, toi d’une époque 2001, toi d’une époque révolue
toi, d’aujourd’hui
et puis il y a le rouge à lèvres, c’est exactement ce que je pensais
le rouge à lèvres c’est la liberté
en porter c’est la liberté
ne jamais en porter c’est si peu, si restreint, si, enfin tu vois bien ce que je veux dire

un homme qui porte du rouge à lèvres
etc.

je me rappelle quand j’allais danser
et que je mettais mes lunettes dans la poche de mon pantalon
pour ne pas tomber amoureux
danser librement
le corps sans l’amour comme c’est beau

ah oui, j’oubliais, j’ai vu le film the grandmaster
vu au louxor, c’est à côté de chez moi et on marche et on y est, on reste du côté soleil de barbés
film tristement romantique, ce romantisme international et mondialisé
je suis désolé je voulais voir un film de kung fu avec mon fils
au cinéma, et ce n’est pas un film de kung fu, car il n’y a pas assez de moment comique il y en a un, et une belle scène de fight, la scène avec la fille qui a un point noir dans l’oeil et qui finit entre deux escaliers, oui c’est beau, c’est tout, ce n’est pas un film de kung fu, ce film conte l’histoire rêvée de la bourgeoisie chinoise, ce film conte ses valeurs et ses armes idéologiques, montre ses trophées imaginaires et symboliques, on dit la guerre civile et puis on s’exile à hong-kong on ne dit jamais ce qu’il y a entre, pourquoi, et le public petit-bourgeois blanc du louxor vient admirer la nouvelle frontière du capitalisme, la nouvelle histoire merveilleuse et rêvée de la bourgeoisie qui se déroule en chine, le public petit bourgeois blanc vient reprendre possession de son territoire à conquérir sur la ville de Paris dans son avant poste culturel qui s’appelle le louxor

les études du genre je ne sais pas trop ce que ça entretiens, j’en ai toutefois
une impression

bonjour, je dormais et je me suis réveillé dans un pays où il n’y a pas de musique
heureusement, avant de partir, j’ai passé une heure à downloader des musiques que j’ai acheté en vinyl et pour lesquels j’ai eu des coupons
donc je peux ecouter mes disques préférés du moment dans le pays sans musique
celui là on dirait swell maps mais
en mieux {ah ah ah}
celui-ci on dirait rien de vraiment connu, ils ont laissé tomber les influences des who et ce disque me donne des frissons et de belles émotions prolétariennes {!}
quoi d’autre ?
je suis un peu perdu avec ces fichiers de coupons parce que quand on les récupère ils se mettent à la date de quand on aurait du les récupérer et pas à la date du jour alors il faut chercher
ah oui, celui là encore mais j’en ai déjà parlé
{c’est crazy dreams band}

bon je vais chercher le reste et

salut

d’arrivée
j’ai donc fini par recevoir l’album d’automelodi
que je me suis pris à écouter tout le temps
bien que seuls la moitié des morceaux soient excellents
tout en me disant que je devrais ré-écouter le premier etienne daho
{que j’écoute maintenant} le pressage de ce disque d’automelodi est vraiment pourri
le petit j. dit qu’il n’aime pas quand il dit un parapluie au vestiaire, c’est un peu la chance qu’on a avec le kanye west, nous autres, on peut très bien ne pas comprendre les paroles
c’est aussi un très bon disque
pour différentes raisons, ah oui la principale c’est qu’il rend tout le monde à la maison heureux
oui, je lisais dans un magazine con que terry riley disait ça a propos d’un truc de musique mauritienne
et comme je n’aime pas terry riley j’ai émis un petit son moqueur, dans le train, mais nous c’est kanye west
il y a quelques paroles de kanye west que j’ai comprises pas toutes mais quelques bouts de celle-ci
, etienne daho impossible d’y échapper, à la comprehension
automelodi c’est moitié-moitié, on est pas obligé de les lire sur la pochette
tout ça c’est un problème
d’ailleurs j’ai aussi de plus en plus de mal à écouter de la musique si parfaitement jouée et enregistrée comme cet etienne daho, le son bien clair et bien en place je dois me concentrer pour supporter
ce qu’on remarque tout de suite dans l’olivenstein c’est comme c’est joliment pourri par du synthé

oui, elle me disait

on sort avec les maigres et on rentre avec les grosses

et l’autre jour j’étais dans la rue et V. me dit, tiens tu veux bien porter mon livre et je lui dis tu rigoles ou quoi ? les gens vont croire que je lis Alain ?! alors elle l’a dit à mon père et mon père a dit oui, il a toujours été comme ça {…} tout ça pour dire qu’aujourd’hui, toujours en rangeant mes CDs, j’ai pris un certain plaisir à écouter un vieux tarwater, ce n’est pas que je ne l’aimais pas à l’époque mais je suis surpris de l’aimer maintenant, c’est très mélancolique et allemand, ça devrait plaire à tous ceux qui aimaient les allemands mélancoliques
voilà, et alors en rangeant ces fameux CDs j’ai écouté le premier broken social scene
qui est vraiment super ™ il y a tout ce que j’aime dans ce disque, c’est mélancolique et il y a de la trompette un peu comme dans du burt bacharach, c’est sans doute très daté je ne sais plus ça c’est fort heureusement éffacé tiens, cette image résume bien ce groupe oui c’est drolement gentil et jeune et propre finalement, la musique ressemble parfois à un truc comme the verve, je dis ça je ne connais qu’un morceau de ce groupe c’était à l’époque où je regardais la télé, oui dans l’image il y a cette boule à facettes et dans le film de george kuchar symphony for a sinner il y en a une aussi mais elle donne une impression terrible et désolée
je préfère
hier aussi j’ai écouté un très bon CD™ c’est le modern mayhem de a.r.e. weapons qui, c’est vrai ressemble pas mal à suicide et aussi, ils ne s’en vantent pas, aux cars
d’ailleurs le broken social scene il ressemble aux cars et le tarwater il fait penser aux cars
ou à kraftwerk
ce qui revient au même

il y a une difficulté
prenons mon cas
en ce moment j’ai du mal à m’intéresser aux nouveaux disques
qui sortent, et j’ai un confort facile et certain à me plonger dans les vieux disques
que je n’ai pas encore
d’où un certain hypnotisme rassurant {je suppose} à consulter des pages {et des pages} d’annonces de ventes
de disques
et aussi d’en acheter
après je n’ai plus d’argent pour des nouveaux
alors là je reçois l’album de curtis mayfield qui s’appelle curtis
et il n’est pas dans l’état qui était indiqué sur l’annonce
les état dans discogs sont toujours moins bien notés que dans ebay vous l’avez peut etre remarqué
ça se confirme et alors ça m’énerve et je mets le disque, je voulais vraiment ce disque, et je l’écoute
en fait il est très moyen, je suis désolé de le dire, les paroles sont sans doute bien pensantes
et catho, enfin je veux dire protestantes, et bien pensantes mais hein ce n’est pas vraiment ce que je recherche dans la musique, ce qui m’intéresse c’est les possibilités d’invention du monde et de fonctionnements radicalement différents
enfin non, la remise en cause de toute la merde et aussi s’en foutre de cette remise en cause
la non théorie et
et
etc.
quoi, donc il y a deux ou trois morceaux pas mal sur ce disque de curtis mayfield et puis je me dis que je ne l’ai payé que 8€ alors ça donne, le prix, une meilleure idée de l’état réel du disque
qui n’est pas si mal pour 8€ et un disque moyen
mais je le garde
en fait j’ai acheté un nouveau disque
l’album des secret prostitutes
il est très beau, toutes les pochettes sont différentes, au pochoir et c’est un groupe de houston et ils chantent en indonésien et c’est p*nk
ouais et j’ai eu 2 badges avec
je suis allé acheter du pastrami et de la langue écarlate rue des rosiers pour mon père ce week-end avec mon badge the secret prostitutes
alors que je n’avais pas encore écouté le disque
ce disque plaira à tous

tiens là j’écoute the love below, la moitié d’un outkast double
que j’ai en CD et comme je range mes CD, vous savez, j’écoute des trucs comme ça
un peu n’importe quoi que j’ai en CD et comme les autres CDs que je citais précédemment
il y a des très bons trucs mais
c’est trop long

salut

je cherche le mot, le genre musical, dans lequel balancer pieds et poings liés ces deux groupes
pendant ce temps là je vous livre cette remarque
qu’aussi bien dans le {pas si mal que ça} dernier fiery furnaces que dans le {pas si bien que ça} dernier flaming lips on trouve de la basse fuzz pourtant ces 2 disques ne sont pas du même producteur, ils ne sont pas sur le même label
ah je crois que j’ai trouvé
on pourrait appeler cela de l’AOE
adult oriented eccentricity

musique pour les gens qui aiment bien se dire oh j’écoute de la musique vraiment bizarre et très bien écrite, jouée magistralement, et avec de la basse fuzz, ensuite ils vont voter europe écologie ou modem ou même
ils vont voter

j’ai ces deux disques
je ne vote pas

j’aime bien ces 2 disques
je regarderai les résultats à la TV, pour me marrer

hein, pourquoi pas
rien qui concerne donc ce bl*g

sauf

à l’annexe objets pour pauvres de chez yvon lambert on trouve le disque de destroy all monsters que je n’aimais pas en version autographié
il y vaut donc 120€ que dire de cela ?

en fait rien.

bien fait de ne pas avoir acheté l’hyperdub 5 years qui est un disque trop propre, bien agencé et mignon, chiant aussi par moment
trop long en plus
quel dommage que cette musique n’aie rien donné
un espèce de trip hop clean
pareil avec le king midas sound, en pire, et la en plus des grands sentiments gerbatoires en particulier une chanson qui dit quand ma grand mère était malade elle rêvait de ce qu’elle devait manger pourquoi les humains ont ils perdu cette faculté ?
ah ah, encore plus bête que cécile duflot et consorts je crois
mort au trip hop d’hier et d’aujourd’hui!