14_jeudi
17_vendredi
Everything has got to be just like you want it to Because
interlude
video
30_lundi
28_samedi
c’est tout
20_vendredi
tu sais
ce truc de trouver la bonne distance
enfin, ce truc dont je te parle
comment je veux ne pas disparaitre (ah non c’est l’inverse qui se passe) et me retrouver dans mes pensées
parfois j’ai ce frémissement dans le dos qui est comme une alerte et qui me plonge dans une autre réalité
tout ça n’est pas bien important
ça me fait plaisir d’en parler
la parole
et l’image
la topographie
là j’ai encore accumulé de la familiarité
via l’image
et aussi pas mal de paroles
ah oui il y a les gestes
il y a le réel, je crois que si on nous filmait ça se verrait mais ça n’existe pas et on n’a pas besoin de ça, personne n’a besoin du film de sa propre vie
déjà qu’on a trop avec la surveillance des autres
alors la surveillance de soi même
je vais redire ce que disait nietzsche qui préfère vivre dans l’insécurité (j’utilise les mots du jour) que dans le sur-controle qui protégerait de cette insécurité
tout ça pour dire qu’hier je n’ai pas dormi parce que j’avais cette chanson des klaxons dans la tête
qui dit il n’y a pas d’autre temps il n’y a pas d’autre lieu et qui le dit avec une grosse basse terrible qui me rentre dedans, on ne l’entend pas dans youtube mais c’est comme ça, on l’entend dans la voiture par exemple
je n’ai pas dormi et je ne voulais plus de cette musique
je voulais m’en débarrasser terriblement
c’est vrai que j’ai écris encore un autre texte qui parle de la musique comme moyen de controle
encore un texte qui n’a pas été publié
je me demande si j’ai bien résumé
on avait envie d’écouter les pet shop boys
parce qu’on adore les pet shop boys
tant pis
pour vous
la parole
et l’image
15_dimanche
30_mercredi
29_mardi
fucked up
je l’ai déjà mise ?
je m’en fous
16_mercredi
ni là
ni ailleurs
ni à vous
ni pour vous
30_dimanche
oui
je scrolle là dedans
en écoutant ça
et même ça
image
je crois bien qu’hier
soir
a été une expérience
un peu limite pour moi
et qu’aujourd’hui est un vide
23_dimanche
mais faites comme vous
voulez
18_mardi
j’aime beaucoup ce morceau
et celui-là
aussi
4_samedi
non, tout n’a pas besoin d’être pourri
pas tout
pourri
tout le temps
salut
15_vendredi
et c’est bien
Radio Soulwax presents: THIS IS BELGIUM PART TWO: CHERRY MOON ON VALIUM:
Download the RADIO SOULWAX app for iphone / ipad / android or watch online at http://www.radiosoulwax.com
Even though these Belgian records sound very "now", they are actually 20 years old and were meant to be played at a much, much faster speed. At the time this was the devil's music for us, but we have learned to listen through the claps and distorted kicks and discovered that if you slow these really dark and heavy techno records down all the way to about 115 bpm, it suddenly makes them sound less frantic, ballsier and a lot sexier. Belgium at its best when pitched down.
The covers of these records are quite generic and don't really lend themselves to animating , so we figured we would bring you the visual aspect of this musical genre that you can't not be fascinated by: the dance. We were very lucky to have found some people who can still do the typical moves, and with them dancing in front of the record sleeves (and sometimes inside of them) we bring you our ultimate tribute to a glorious period in our Belgian musical heritage.
We feel very strongly about this hour, and would like to show that quite often, the best things in life are already right in front of us, we just have to open our eyes (and ears) to them. We stand corrected!
Concept : Soulwax, Director : Pol Heyvaert, Producer : Koen Van Heule, Camera : Wesley De Grie, Additional Camera : Kurt Augustyns
Casting : Stefan Bracke, Ruben De Buck, Koen Van heule, Line Producer: Lies Vanborm, Stefan Bracke, Stagehand : Freek Van Cauwenberghe, Styling : Ruben De Buck, Rental : Es-Video, Fisheye, Digital Image Technician : Kurt Augustyns, Editor: Kurt Augustyns, Keying : Bert Claes, Jan Goossens, On-set Audio Supervisor : Stefaan Van Leuven, Heroes of the Dancefloor: Johnny Nix, Yente Welvaert, Jeroen Maligo, Olivier De Roose, Lennert Vandenberghe, Kevin Vanhoeck, Eefje Dewaegenaere, Bjorn Vensaveli, Evy Van Schandevijl, Kris Dethier, Freek Van Cauwenberghe, Nick Degrijse, Samuel Holvoet, Youri Roelanos, Nikki Weyten, Jelka De Luyck, KevinVan Boxstael, Vincent Nyssen, Robin Peeters, Mathias Pot
Very Special Thanks to: Lies Vanborm, Stefan Bracke, Mike Redman, Paul Elstak, D-Force, Dynamo Eindhoven, Neboboot Ghent, DJ Madness, The Grid & The Belgian Hardcore 'gabber' scene.
6_lundi
rien
par hasard, plus que par choix, j’ai écouté un vieux CD que j’avais, un vieux CD de broken social scene
je sais très bien pourquoi et comment j’avais ce CD et pourquoi maintenant je me demande, oui je sais que ça s’est arrêté subitement, ça ne fait que dix ans, heureusement ça a changé tout a changé
ceci dit, j’avais un espoir en l’écoutant, l’espoir de ne pas m’être trompé et
2003 seulement
après la première chanson, que j’ai vraiment aimée, ça s’est arrété et je crois qu’ensuite il y a 2 ou 3 moments pas mal et puis ça coule il n’y a rien
j’ai vraiment aimée, j’aime
pourquoi ne pas la mettre ici, et puis il y a toujours la question sur toutes ces videos
qui matérialisent la musique si simplement
qu’on a pas besoin de faire le commentaire, la critique {allez} ou d’émettre une petite opinion, on a l’économie de l’écriture on a la présentation directe de l’objet
je crois que tout est un peu faux dans broken social scene, je n’en suis pas sur c’est une impression très forte
en premier lieu il y a trop de monde, je pense que dans libération ils commencent à écrire à ce moment là le collectif au lieu du groupe, ce qui historiquement a un intérêt, en tous cas pour eux, libération les bien pensants de droite je veux dire, les catholiques sans jésus ni diable, le collectif on voit bien que ça ramène à l’art contemporain et la sériosité, le collectif a des projets, forcément, le collectif est flexible et ne compte pas ses heures, le collectif produit, le groupe est compact, impénétrable, déterminé et s’autodétruira à la moindre étincelle, de l’extérieur ou de l’intérieur, le groupe est contre
le collectif c’est l’entreprenariat
j’ai perdu de vue tout ça
chouette morceau, non ?
tout ce que je vous dis là, ainsi que la vidéo de DAF ci-dessous, ne sert qu’à parler du fantastique concert que j’ai vu samedi, je préfère vous le dire, disons que c’est la deuxième partie de cette écriture
sur trois, la deuxième
il y a une chose qui est perdue et je ne sais pas comment la retrouver
en 2001, j’ai acheté ce disque
oui, je me rappelle très bien que c’était dans une fnac
aussi incroyable que ça paraisse
enfin, j’ai vu cette pochette et il me fallait ce disque
c’était quand même risqué enfin c’est ce que je trouvais
drôle de période, 200x
oui ce que je veux dire c’est qu’il y a peut être un risque, un risque de passer à côté de l’émotion, un risque d’éviter l’amour
une manière délibérée
de refuser le plaisir cette chanson est tellement belle dans sa version originale
parce qu’elle est simple et parce qu’elle est tellement TOI, toi d’une époque 2001, toi d’une époque révolue
toi, d’aujourd’hui
et puis il y a le rouge à lèvres, c’est exactement ce que je pensais
le rouge à lèvres c’est la liberté
en porter c’est la liberté
ne jamais en porter c’est si peu, si restreint, si, enfin tu vois bien ce que je veux dire
un homme qui porte du rouge à lèvres
etc.
je me rappelle quand j’allais danser
et que je mettais mes lunettes dans la poche de mon pantalon
pour ne pas tomber amoureux
danser librement
le corps sans l’amour comme c’est beau
ah oui, j’oubliais, j’ai vu le film the grandmaster
vu au louxor, c’est à côté de chez moi et on marche et on y est, on reste du côté soleil de barbés
film tristement romantique, ce romantisme international et mondialisé
je suis désolé je voulais voir un film de kung fu avec mon fils
au cinéma, et ce n’est pas un film de kung fu, car il n’y a pas assez de moment comique il y en a un, et une belle scène de fight, la scène avec la fille qui a un point noir dans l’oeil et qui finit entre deux escaliers, oui c’est beau, c’est tout, ce n’est pas un film de kung fu, ce film conte l’histoire rêvée de la bourgeoisie chinoise, ce film conte ses valeurs et ses armes idéologiques, montre ses trophées imaginaires et symboliques, on dit la guerre civile et puis on s’exile à hong-kong on ne dit jamais ce qu’il y a entre, pourquoi, et le public petit-bourgeois blanc du louxor vient admirer la nouvelle frontière du capitalisme, la nouvelle histoire merveilleuse et rêvée de la bourgeoisie qui se déroule en chine, le public petit bourgeois blanc vient reprendre possession de son territoire à conquérir sur la ville de Paris dans son avant poste culturel qui s’appelle le louxor
les études du genre je ne sais pas trop ce que ça entretiens, j’en ai toutefois
une impression
5_dimanche
3_mardi
bizarrement depuis quelques jours j’écoute le même morceau plusieurs dizaines de fois de suite
oui sur mon téléphone
oui dans la rue, le métro
en prenant le train à saint lazare
en passant à colombes
et asnières
en regardant les filles qui sont habillées comme des folles
en montant les escalators
vous voyez le genre
oui ces morceaux là
pourquoi ?
après tout
c’est un peu un décalage inapproprié
puisque vous avez là 3 ou 4 jours de mon activité musicale
en une seule fois
peut etre même plusieurs années
16_samedi
…en passant
Bon alors ce matin, j’écoute ça et je dansouille devant la chaîne basse-fidélité
Et tiens, la demoiselle-qui-aura-3-ans-mardi danse avec moi, je trouve ça bien (ah les parents des enfants…). Chou.
Et, tout soudain, je me dis, oula, elle danse comme moi là, oula, ça va pas l’aider à s’intégrer à l’école en septembre, oula, ce genre de musique ce genre de danse
C’était en passant.
je vous mets deux autre vidéos de Wavis tenez :