bien
ce n’est pas mon morceau
préféré sur ce disque
ce n’est pas
non,
je fume
en pensant à autre chose
ce n’est pas
oui
à la guerre comme à la guerre, tu sais
bien
ce n’est pas mon morceau
préféré sur ce disque
ce n’est pas
non,
je fume
en pensant à autre chose
ce n’est pas
oui
à la guerre comme à la guerre, tu sais
Chalom,
Les décisionnaires autorisent de corner la page d’un livre le Chabbat et il n’y a pas de problème, bien qu’à priori au moment où on le fait on laisse une marque sur le livre. Or écrire un trait Chabbat ou tracer une ligne droite avec son ongle Chabbat sur un support est interdit.
L’autorisation se base sur quelques points importants :
– Le premier c’est que nos maîtres sont en discussion concernant le fait de faire une trace avec ses ongles sur un support qui est autre que du parchemin. L’opinion du Michna béroura (chapitre 340) est d’autoriser uniquement sur de parchemin car la trace ne reste pas longtemps ce n’est donc pas considéré comme écrire, mais sur du papier ceci est interdit.
En contrepartie, Rav Ovadia Yossef tranche que même sur du papier il n’y a pas de problème.
– Le second est quand bien-même on considèrerait ceci comme étant une chose qui se maintient, l’intention de celui qui le fait n’est pas d’écrire mais uniquement de retenir à quelle page il en était, et il n’est pas interressé par le pli qui est créé mais il est plutôt interressé par le fait que la page soit reconnaissable facilement par le fait qu’elle est mise en relief.
– Enfin, ce n’est pas Psik Réché que la marque va rester.
Il faut cependant savoir qu’il existe une opinion dans les Poskim selon laquelle c’est un manque d’honneur pour le livre que de plier ses pages !
Cependant, beaucoup d’autres décisionnaires ont désapprouvé cette opinion et disent qu’il n’y a aucun manque de respect à le faire.
Kol touv !
pour la femme
et la liberté
je sais que
toi
tu es
il faut vous dire
il faut vous dire encore
vous dire encore que je recherche la parole de ce bon vieux Nietzsche
et que je ne la trouve pas
pas à mon goût et que
donc je la rejette
partiellement en tous cas
je prends ce qui m’arrange
et je mets ça ailleurs que
là où ça devrait être et puis pendant ce temps là j’écoute dungen le tout inlassablement
ça me change les idées vous comprenez ?
vous comprenez ça ?
Vite, Nietzsche!
Vite, un livre!
une chanson!
une image
même
tous les jours
je remercie l’humanité
pour les vêtements
pour les chaussettes
toujours les mêmes
pour les chaussures
deux trois paires
pas plus, pour les
jupes, et les robes
je remercie l’humanité
pour les barrettes
pour le pantalon
le pantalon noir
j’écoute stereolab
je remercie pour la culotte
je remercie pour tes yeux
tes boutons, le tshirt
je remercie tout ça
tous les jours
je remercie
l’humanité
et je regarde
je compte les jours
je regarde et je ne me vois pas
ah si dans le miroir
c’était moi
ah si dans le miroir
je te vois
les chaussettes
le pantalon
toujours deux ou trois paires
je remercie pour la nuit
j’écoute stereolab
les lunettes aussi
il faut la dose, il faut la dose
et je ne l’ai pas
j’espère que tout ça se tient
pour vous
moi j’arrive à suivre
c’est délicat
il y avait cette phrase
une phrase politique, j’avais dit
j’avais dit ça
non je voulais vous dire
j’ai fait une émission de radio
elle n’est pas en ligne
elle le sera
par ici
plus tard
je l’écoute tout seul
je m’écoute
vous le saviez ?
j’ai beaucoup aimé ce disque
dommage
j’ai beaucoup aimé depuis une semaine
que je l’ai ce disque sombre
qui pourrait faire peur et qui rassure
il y a toujours le comique de la peur
quoi qu’il arrive il y a le comique
a moins que je ne me trompe sur tout ça
je ré-écoute une dernière fois
et je passe à autre chose
je me suis
relevé
pour vérifier
que les paroles étaient bien ce que j’entendais
peut-être que
maintenant que je suis debout
je vais prendre les armes
et mordre moi aussi
alors encore une
oh
situation de
votre nuit
vous me
direz
bonne nuit
Penetrate, penetrate me, so fine, so fine, so fine
I get excited, I get excited, I’m alone, so fine, I’m alive
Every night in town, every night in town
I’m going down, I’m going down, pulsating
A beautiful enemy, a beautiful enemy
Take a lay, take away, get out
Come on and take me, come on and take me
I’m alive, I’m alive, I’m alive
Saty down, stay down
I feel fine, every time, penetration
Penetration, penetration, penetration, penetration
Avant que je n’oublie
C’est vrai il y a d’abord eu tout ce truc, cette inexorabilité de l’entrainement (auquel j’ai essayé d’échapper dans la semaine qui précédait le concert, je crois) qui a fait que oui j’ai eu envie de voir The Knife en concert et que oui j’ai fait like de leur page faceb**k et oui j’ai fait going sur la tournée et après j’ai reçu des infos sur la tournée à venir et oui il fallait s’inscrire pour recevoir une annonce de la pré-vente des places pour les oui les fans et là j’aurai pu décrocher à chaque instant et je ne l’ai pas fait par défi, je pense, défi et gout de l’expérience aussi essayer de retrouver ce dont je parlais dans les posts précédents (il y en a 2 sur ce sujet spécifique TROUVEZ LES) qui est un conformisme et un acquiescement, et oui j’ai reçu l’info qui disait tel jour à telle heure sur tel site et tel jour à tel heure j’étais sur tel site, entre temps j’ai pensé ah c’est comme ça que ça se passe, j’étais un peu émerveillé de cette découverte, un peu une exploration du monde des fans de trucs connus {entre temps aussi, j’ai entendu dire « non on ne peut pas parler de the knife dans notre mag parce qu’ils ne remplissent pas le zénith » et j’ai fait un petit tch intérieur} donc je savais que ce n’était pas au zénith mais je ne savais pas où ce serait et sur le site le jour et l’heure venue BIEN SUR, ça je le savais, c’était saturé le site et alors j’ai eu la présence d’esprit d’aller sur fb et là il y avait tous les gens qui disaient mais c’est saturé, c’est saturé, en anglais et il y avait écrit oui BIEN SUR c’est saturé alors vous allez là sur un autre site pendant ce temps là vous êtes au travail et vos collègues vous posent des questions alors qu’il y a une fenêtre très courte pour aller sur le site et là ça marche et sur fb il y a tous les gens qui disent mais il n’y a plus de place à Munich ou à Milan mais quoi déjà ils disent en anglais mais oui BIEN SUR qu’il n’y a déjà plus de place mais moi c’est bon. Je reçois un mail de confirmation. Les autres fans ils disent sur la page fb, ils disent quoi mais le site ne marchait pas et comment on aurait pu savoir qu’il y avait un autre site et à munich c’est à se demander si qui que ce soit a pu avoir une place alors j’ai pris francfort et je vais faire 300 kms et pourquoi ceci et pourquoi cela et the knife comment se fait il que vous soyez si mal organisés Olof et Karin, quoi, et que vous respectiez pas vos fans toutes ces questions qui font que moi je suis moins con que ces fans là, premier résultat. Oui vous le savez aussi que je le savais déjà, d’ailleurs j’arrive moi toujours à m’asseoir dans le métro, toujours. Et il faut toujours s’asseoir, toujours, car le métro peut très bien s’arréter subitement deux heures dans un tunnel ou même, si, repartir en sens inverse, si.
Ensuite le disque sort, je l’écoute une fois mais je ne suis pas intéressé par ça, je ne vais pas me gacher un concert avec un disque, là je ne sais pas comment font les autres fans il y a séparation dans l’expérience. La dernière fois je crois où je me suis posé des questions sur tout ça et qu’il y a eu, vraisemblablement, une rupture dans l’expérience du concert, c’est quand j’ai vu Sparks. Sparks à l’Olympia, bien avant qu’il ne bouge de quelques dizaines de mètres, donc on arrive et il y a les sièges de velours rouge, là je ne me rappelle plus si parfois ils les enlevaient mais déjà ça paraissait incongru, de s’asseoir et on nous a tous donné un programme.
Ce programme et je l’ai toujours d’ailleurs, mais c’était incongru d’ailleurs je me revois très bien comme si j’étais extérieur à moi-même tenant ce, très joli, programme dans la main en me disant que c’était étrange, un programme comme au théatre, alors que c’était coutumier j’imagine. Ensuite c’est la semaine du concert de the knife et je vois beaucoup de fans qui disent que c’est très mauvais, je ne vois pas les autres, et j’arrive et les gens sont normaux, rien de spécial, un peu manif pour tous {je dis ça pour me faire rire moi-même, je ne me suis pas intéressé à ces manifs, en tous cas ça n’est pas le public de la contre manif pour tous, pour l’autre truc pour tous}, et dans ce public il n’y a que A. que je connais et puis elle il y a A. qu’elle connait, au concert de Sparks je ne connaissais personne mais à cette époque là on pouvait parler aux gens, assis sur nos petits fauteuils rouges, c’était sans lendemain parce qu’ils n’avaient pas les autoroutes de l’information et ça, ça n’était pas plus mal. Je ne dis pas à A. que j’ai lu partout que c’était nul, d’ailleurs je me refuse à le croire. Ah oui, une dernière précision pour ceux qui n’ont pas envie de tenter cette expérience eux même : on ne peut pas amener de boisson (ou à manger, ce qui est secondaire) dans la salle ! je mets un point d’exclamation parce qu’est ce qu’on va faire si on a rien à tenir à la main à l’intérieur point d’interrogation.
A l’intérieur, non je ne suis jamais allé à la cité de la musique avant, il y a des places assises en haut et en bas non. On est en bas. Je crois que je ne vais pas avoir la force de décrire le concert et de dire comment c’était super, c’était vraiment super. Enfin ça commence il y a une intro qui n’augure pas bien du reste alors je ne vais pas en parler, ça n’est pas entièrement ridicule et ça n’est pas convaincant et il y a un mini doute comme quoi ce serait un danseur contemporain vachement connu et on se perd {pas moi} dans l’identification de ses fesses peintes dans son mini slip, l’autre danseur à la peinture naturelle lui n’essaye même plus au bout de 2 minutes de faire ce qu’il était censé faire, j’imagine chauffer la salle, comme jacques higelin avant sparks.
Après il y a un spectacle. Enfin on n’est pas sur encore de ça et je préfère ne pas le savoir, voilà : il y a un genre de roadie en robe de chambre, ou veste de boxer à capuche, glitter qui passe et qui tape sur la batterie et fait paris bordeaux le mans en suédois dans le micro et il {a partir de maintenant remplacez tous les IL par des ELLE} passe avec une petite lumière de scène comme font les roadies ou les regisseurs son ou les gars comme ça.
Le spectacle nous dit les instruments fonctionne, ça c’est ce que A. a compris et a dit après, moi j’ai compris les instruments fonctionnent. Puis il y a des gens qui viennent sur la scène et qui jouent et chantent et dansent, de façon très convaincante et puis surtout un son énorme avec des basses qui font bouger la peau et des morceaux tous terriblement bons et des chorégraphies parfois super drôles, oui j’ai ri plusieurs fois. Bon, moi j’avais lu avant qu’il y avait 3 morceaux chantés par le groupe et que le reste c’était 1) que du playback 2) comment vous avez pu faire ça à vos fans ? seulement moi tout me semblait fait par le groupe et puis je ne sais pas comment effectivement au fur et à mesure il y a le doute, tous les instruments prennent lentement l’air d’être en carton-pâte, glitter, ou fluo, et les uns et les autres jouent tous indifféremment d’un instrument ou de l’autre enfin je crois, et puis il y a une fille qui joue d’un genre d’instrument à vent, disons qu’elle souffle dedans, voilà elle souffle, et l’instrument je ne le connais pas ALORS QUE JE LES CONNAIS TOUS LES INSTRUMENTS les trucs noirs là c’est Yamaha, des controleurs MIDI dirigés par le souffle, surtout Yamaha qui faisait ça mais celui là il est sans fil comment c’est possible qu’il soit sans fil, j’ai oublié, j’ai un doute, et puis après les deux A. elles me disent que non il n’y avait pas de garçon sur scène il n’y avait que des filles d’ailleurs qu’elle était trop mignonne le fille blonde avec sa barbe et ses lunettes qu’on voit dans le miroir géant à un moment. Je pense qu’il y avait des garçons et les filles elles me disent non, enfin sauf peut etre celle avec sa tresse, sa queue de cheval, moi je dis oui ça c’était un garçon vous voyez bien mais les instruments c’était pas des instruments, enfin si le gong, le gong peut etre que c’était un gong. Et est ce que Karin c’est celle qui a des grosses cuisses ? je n’ai pas osé leur poser la question aux deux A. et je serais incapable de les reconnaitre si je les croisais dans la rue, O. et K., je dois dire, pas un vrai fan alors, pas comme le type qui tenant par la main 3 ou 4 ami(e)s à lui et qui est venu se mettre, en dodelinant, il venait de loin, à côté de moi en hurlant ON Y EST, ON Y EST on reste là il leur a dit et il y avait ce gros son et la musique formidable, musique de danse avec des gens qui dansent sur scène et puis subitement, c’est là que c’était le plus beau et, pas le plus troublant mais le plus révélateur du dispositif, subitement il y a la musique et des lumières et il n’y a personne sur scène du tout, il y a des lumières et de la musique de danse et nous et le noir. Je ne vois pas comment on peut se sentir arnaqué par un tel moment, si bien amené, si subtil et sans perte d’énergie, même une énergie supplémentaire induite par une légère désorientation {est ce que c’est fini ? dit A.} et si c’était fini ça serait déjà grandiose et ça n’est pas fini et ils sont sur scène et ils dansent et ils chantent et ils ne jouent pas, les fans prennent des photos de téléphone quand la musique enfle, et soit, eh bien oui on pourrait se poser des questions et même y répondre et je ne vais pas le faire ça ne m’intéresse pas parce que j’étais là. Donc ils jouent et la musique est vraiment très bien et puis ils dansent comme si ils étaient nous sur scène et dans ma tête ça se termine comme ça il y a du noir et des traits de lumière qui bougent vers nous dans ce noir et ce son et des formes humaines qui bougent dans cette lumière et on y est.
rien
par hasard, plus que par choix, j’ai écouté un vieux CD que j’avais, un vieux CD de broken social scene
je sais très bien pourquoi et comment j’avais ce CD et pourquoi maintenant je me demande, oui je sais que ça s’est arrêté subitement, ça ne fait que dix ans, heureusement ça a changé tout a changé
ceci dit, j’avais un espoir en l’écoutant, l’espoir de ne pas m’être trompé et
2003 seulement
après la première chanson, que j’ai vraiment aimée, ça s’est arrété et je crois qu’ensuite il y a 2 ou 3 moments pas mal et puis ça coule il n’y a rien
j’ai vraiment aimée, j’aime
pourquoi ne pas la mettre ici, et puis il y a toujours la question sur toutes ces videos
qui matérialisent la musique si simplement
qu’on a pas besoin de faire le commentaire, la critique {allez} ou d’émettre une petite opinion, on a l’économie de l’écriture on a la présentation directe de l’objet
je crois que tout est un peu faux dans broken social scene, je n’en suis pas sur c’est une impression très forte
en premier lieu il y a trop de monde, je pense que dans libération ils commencent à écrire à ce moment là le collectif au lieu du groupe, ce qui historiquement a un intérêt, en tous cas pour eux, libération les bien pensants de droite je veux dire, les catholiques sans jésus ni diable, le collectif on voit bien que ça ramène à l’art contemporain et la sériosité, le collectif a des projets, forcément, le collectif est flexible et ne compte pas ses heures, le collectif produit, le groupe est compact, impénétrable, déterminé et s’autodétruira à la moindre étincelle, de l’extérieur ou de l’intérieur, le groupe est contre
le collectif c’est l’entreprenariat
j’ai perdu de vue tout ça
chouette morceau, non ?
tout ce que je vous dis là, ainsi que la vidéo de DAF ci-dessous, ne sert qu’à parler du fantastique concert que j’ai vu samedi, je préfère vous le dire, disons que c’est la deuxième partie de cette écriture
sur trois, la deuxième
il y a une chose qui est perdue et je ne sais pas comment la retrouver
en 2001, j’ai acheté ce disque
oui, je me rappelle très bien que c’était dans une fnac
aussi incroyable que ça paraisse
enfin, j’ai vu cette pochette et il me fallait ce disque
c’était quand même risqué enfin c’est ce que je trouvais
drôle de période, 200x
oui ce que je veux dire c’est qu’il y a peut être un risque, un risque de passer à côté de l’émotion, un risque d’éviter l’amour
une manière délibérée
de refuser le plaisir cette chanson est tellement belle dans sa version originale
parce qu’elle est simple et parce qu’elle est tellement TOI, toi d’une époque 2001, toi d’une époque révolue
toi, d’aujourd’hui
et puis il y a le rouge à lèvres, c’est exactement ce que je pensais
le rouge à lèvres c’est la liberté
en porter c’est la liberté
ne jamais en porter c’est si peu, si restreint, si, enfin tu vois bien ce que je veux dire
un homme qui porte du rouge à lèvres
etc.
je me rappelle quand j’allais danser
et que je mettais mes lunettes dans la poche de mon pantalon
pour ne pas tomber amoureux
danser librement
le corps sans l’amour comme c’est beau
ah oui, j’oubliais, j’ai vu le film the grandmaster
vu au louxor, c’est à côté de chez moi et on marche et on y est, on reste du côté soleil de barbés
film tristement romantique, ce romantisme international et mondialisé
je suis désolé je voulais voir un film de kung fu avec mon fils
au cinéma, et ce n’est pas un film de kung fu, car il n’y a pas assez de moment comique il y en a un, et une belle scène de fight, la scène avec la fille qui a un point noir dans l’oeil et qui finit entre deux escaliers, oui c’est beau, c’est tout, ce n’est pas un film de kung fu, ce film conte l’histoire rêvée de la bourgeoisie chinoise, ce film conte ses valeurs et ses armes idéologiques, montre ses trophées imaginaires et symboliques, on dit la guerre civile et puis on s’exile à hong-kong on ne dit jamais ce qu’il y a entre, pourquoi, et le public petit-bourgeois blanc du louxor vient admirer la nouvelle frontière du capitalisme, la nouvelle histoire merveilleuse et rêvée de la bourgeoisie qui se déroule en chine, le public petit bourgeois blanc vient reprendre possession de son territoire à conquérir sur la ville de Paris dans son avant poste culturel qui s’appelle le louxor
les études du genre je ne sais pas trop ce que ça entretiens, j’en ai toutefois
une impression
quelqu’un a enfin uploadé mon morceau préféré de KCMNLOP
ou commande de travail
ou alors
beaucoup d’échange d’amour
{sauf un}
une perte et beaucoup de victoires, vous savez
c’est mystérieux et c’est amusant, vous savez, vous le savez
donc je me suis rendu
en un endroit pestiféré et maudit
pour y voir mes amis, qui y furent bien jolis
sur le pavé et dans la nuit
oui je fais de la p*ésie car je suis
entrain d’écouter un bien bon disque récent qui aurait tout pour m’horripiler car sur la pochette il y a
– une bite
– une coiffure iroquois
– le mot p*nk
et c’est très réussi quand c’est tout ensemble
bien sur, avoir écouté par erreur toute la face A en 33 tours participe probablement à cet enthousiasme
bien sûr, oui
hier j’avais pensé
the winner takes all
en marchant dans la rue
et j’avais pensé
autre chose
que j’ai oublié
une fois arrivé, cette année pas de neige
{sauf un}
autant le dire tout de suite on passe directement au concert de popol gluant
je lui ai dit, mais peut etre cela ne regarde que lui
et moi, je lui ai dit qu’il était important pour moi de pouvoir lui dire comme son concert m’a plu avant qu’il ne s’en aille et ne passe, peut etre, un risque, sous un bus
j’ai beaucoup aimé la façon dont il se tenait
en particulier avec sa bière au bout du bras horizontal un peu plié
après une introduction formidable qui me faisait penser {ici vous pouvez introduire mes vaines recherches de magritte vache ou paul mccarthy mais ça n’est pas bon, pas ça, puisque je ne les mets pas moi même et que ce ne sont que des images} en beaucoup plus dépouillé et fnalement mordant et terrible et puis un chouette rythme et puis une impossibilité, une fin
donc, dehors
{pas d’amour, enfin si beaucoup et le froid et l’absence}
ah oui le sourire qui est apparu dans le noir
comme c’était
plaisant
ensuite donc
je crois que je suis obligé de mettre le nom du groupe
c’est pour ceux qui cherchent
et qui cherchent à comprendre
mais j’ai déjà mis le nom du groupe souvent
donc ils arrivent et tous les vieux fantomes sont là, et d’autres, et dansent et interdiction de fumer et
pour une fois on entendait et voyait drolement bien le son de ce que faisait erik
ce qui était une révélation et une énigme et donc une joie tremblanteet je voyais aussi le maillet {?} qui s’écrasait dans la grosse caisse de nicolas
je me suis dit que tout ce passait en dessous et que je ne le savais pas
et puis il revisse son matériel avec un gros tournevis rouge
puis ensuite guitare je me suis demandé comment lionel, comment il faisait pour être aussi hirsute
après je me disais guitare et puis il se battait avec sa bretelle c’était beau et desespéré de le voir relancer sa bretelle par dessus son dos comme un cheval qui voudrait son harnais et c’était inutile et libre, alors j’ai pensé bêtement free rock
{sans étoile}
free rock sans étoile
mais pas rock vous comprennez
groupe: sister iodine
merci pour l’amour
et même toi
cigarette
cigarette
whisky
j’ai pensé
à ça
dans la rue
je ne sais plus
pourquoi, enfin si je le sais
enfin si tu le sais
on m’a parlé d’une chanson
j’ai chanté une chanson
j’ai pensé à ça
dans la rue
je ne sais plus
en fait je sais très bien
fait des bons disques
en tous cas, le dernier
je l’ai
écouté plusieurs fois et
c’est une chose rare
même pour un disque que j’aime
et celui-là je l’aime
en plus il me
fait
marrer, ce qui fait passer un certain nombre de hics
de disque