23_lundi

{9:01}

Chalom,

Les décisionnaires autorisent de corner la page d’un livre le Chabbat et il n’y a pas de problème, bien qu’à priori au moment où on le fait on laisse une marque sur le livre. Or écrire un trait Chabbat ou tracer une ligne droite avec son ongle Chabbat sur un support est interdit.

L’autorisation se base sur quelques points importants :

– Le premier c’est que nos maîtres sont en discussion concernant le fait de faire une trace avec ses ongles sur un support qui est autre que du parchemin. L’opinion du Michna béroura (chapitre 340) est d’autoriser uniquement sur de parchemin car la trace ne reste pas longtemps ce n’est donc pas considéré comme écrire, mais sur du papier ceci est interdit.
En contrepartie, Rav Ovadia Yossef tranche que même sur du papier il n’y a pas de problème.

– Le second est quand bien-même on considèrerait ceci comme étant une chose qui se maintient, l’intention de celui qui le fait n’est pas d’écrire mais uniquement de retenir à quelle page il en était, et il n’est pas interressé par le pli qui est créé mais il est plutôt interressé par le fait que la page soit reconnaissable facilement par le fait qu’elle est mise en relief.

– Enfin, ce n’est pas Psik Réché que la marque va rester.

Il faut cependant savoir qu’il existe une opinion dans les Poskim selon laquelle c’est un manque d’honneur pour le livre que de plier ses pages !
Cependant, beaucoup d’autres décisionnaires ont désapprouvé cette opinion et disent qu’il n’y a aucun manque de respect à le faire.

Kol touv !

20_mardi

{13:11} Peut-être que vous étiez allongé au lit, presque sur le point de vous endormir, et vous avez ri de quelque chose, une plaisanterie toute personnelle, une bonne façon de finir la journée.

C’est ça, mon nom.

vous
vous savez que tout ça n’est qu’un copié-collé
le mot vous
je le sors de ma tête
je le mets là
vous
le lisez
il rentre dans votre tête
avec tous les autres vous

à un moment
toi
la personne est le mot
rentre dans la tête
et aussi dans l’autre tête
toi dans ces deux têtes

je me retourne je regarde sur la droite
bon
maintenant je pourrais mettre une image de shelley duvall
pas dans shining, non
pas dans popeye, bien sur
que non
pas dans trois femmes
on n’y voit pas ses oreilles
mais alors quoi
avec shelley duvall

shelley duvall dans nashville ?
non

je pourrais mettre une image de la nuit
une image dans nos têtes

tu me regardes peu
la personne est le mot

video, au milieu de la nuit ma tête s’est mise à chanter la video d’hier
la chanson de blank realm, la video que vous voyez encore juste en dessous
c’est une chanson triste qui me rappelle un moment gai
c’est une chanson qui en moi est heureuse

15_jeudi

{15:49} grand jour

quelqu’un a mis une video
et ce n’est pas moi

moi je pensais

à toi et je regardais sur ma droite
alors
en face je voyais vivienne
et malcolm
ou plutôt c’était l’inverse
pas toi ou moi
c’est eux que je regarde
nous
ne sommes pas là

en les voyant je ne vois rien d’autre
je ne connais pas de couple comme eux
ils ont l’air heureux et c’est irréel
si on regarde bien
comme eux sur l’image
je crois que ça n’existe pas je crois que c’est de la photo c’est ça qui est beau dans la photo et dans let it rock et dans sex et dans seditionaries

ils essayent de se ressembler très fort
ils essayent d’avoir le même corps
ils sont dans l’uniforme de leur amour
sur la photo

il y a des choses qui tombent bien
c’est vrai qu’on a parlé de notre rapport à la production
un peu de ce qui aboutit à
ce jour

quelqu’un met une video
moi je mets un verre
ou deux
et je chante
remind me of you

14_vendredi

{15:48}

je n’ai rien à dire
de spécial, comme vous
le voyez

ah, si
j’ai oublié le point de ma
communication précédente
je voulais dire que je hais la pop culture
bien, ça c’est fait
et aussi que j’imagine parfois qu’il serait possible de revivre complètement différemment en s’exilant
dans un autre pays, un pays suffisamment différent, pas la belgique quoi
plus de france égal plus de hollande-sarkozy par exemple
le temps de me remettre dans le nouveau bain
merdique, de la vie d’un autre pays
le temps de détester tout à nouveau
je serai mort

c’est une tentation

enfin, j’ai vu dans breaking bad que ça n’est pas si simple
j’ai commencé à lire ça
il y a aussi la tentation de la violence

8_mercredi

{0:40} Car nous serions tout aussi fondés à dire que le salariat s’explique comme une forme adoucie de l’anthropophagie, forme primitive, partout constatée maintenant, de l’utilisation des ennemis vaincus.

Je suis tombé là-dessus au détour d’une phrase d’un livre de Jean-Patrick Manchette, et donc grâce à lui je lis le rôle de la violence dans l’histoire, je sais très bien pourquoi je ne l’ai pas lu plus tôt c’est parce que je me disais pourquoi lire l’anti-duhring alors que je ne connais pas duhring, bon tant pis que ce serait il passé si je l’avais lu à disons, 14 ans ? je l’aurai oublié je pense
Mais aujourd’hui j’y retrouve des enseignements de mon père, peut être via Lénine
enfin
non c’est vraiment très intelligent

Il se trouve qu’il m’arrive de voyager dans la banlieue lointaine, je la trouve lointaine, m’y trouvant ce matin je vois qu’une maison dans laquelle a vécu karl marx se trouve là et un petit peu plus loin une autre plaque qui parle d’un séjour de claude monet, juste en face de ces deux maisons il y a une grosse gare en béton avec aussi un terre plein qui sert de gare de bus, bus qui partent dans toutes les directions de cette banlieue je pense qu’il y a bien une douzaine de lignes qui arrivent et partent de là avec pleins de gens qui attendent et débarquent. Je me demande bien ce qu’il y avait en face des maisons avant cette gare horrible, je me demande bien ce que les habitants de ces maisons voyaient à la place.

je note au passage que la lecture d’un livre est le seul antidote au téléphone je vous dis ça car je sais que ça peut être utile

En tous cas je n’ai vu aujourd’hui, par ailleurs, que bassesse et bétise

musique
de classe et de combat

31_mercredi

{15:57} en retard

bon je voulais parler ici du film passé à la télé
dont tout le monde parle
oui bien sur
hier il y avait la soif de l’or de gérard oury, hier
ce qui m’a frappé dans ce film {pourtant vu partiellement} c’est à quel point christian clavier et nicolas sarkozy se ressemblent. une démarche de balourd endimanché, costume jeté sur un corps disgracieux et démarche de poulet sans plumes, vous voyez qui c’est nicolas sarkozy ?
je venais de faire un voyage en voiture un peu long, journée difficile, alors les démélés de nicolas sarkozy avec sa maison témoin qui perd ses lingots c’était, comment, judicieux
film en couleurs
et tout
le matin de ce voyage je reçois un paquet
avec des cassettes dedans, j’avais déjà reçu un premier paquet début juin, du label que j’aime bien, albert’s basement géré par un mec qui est dans mad nanna
je fais comme si j’en avais déjà parlé, j’en ai peut etre parlé dans ma tête, vous me direz
ceux qui suivent
sur la route {oui j’ai un lecteur de cassettes dans cette voiture} je mets la cassette de sacred product
auparavant j’écoutais le mouv {oui}, c’est parfois amusant, là ils passaient money {oui} et pendant quelques instants, money c’est une des pires chansons qui existent peut etre avec i’m not in love, pendant peut etre cinq secondes, maximum {oui} il y a un son de guitare qui m’a plu
puis néant
sensation très étrange
donc je mets la cassette de sacred product sur albert’s basement label australien très bon
et là, autre sensation étrange très intense, cette musique était sublime, parfaite, extrème
à tel point que je me suis demandé si le lecteur cassette fonctionnait correctement si une fois arrivé j’allais ressentir la même chose, ça m’a un peu fait peur, d’aimer autant un disque comme ça et aussi ça m’a complètement rassuré {oui} sur l’état possible du monde


cassette qui donc avait mis 2 mois pleins pour arriver chez moi

à noter que, je ne l’ai su qu’une fois arrivé en lisant les notes de sacred product, le type qui fait ça est maintenant dans satanic rockers
qui vient de sortir un album dont il sera question très prochainement
ici

à noter que mad nanna sera en tournée européenne en septembre avec
{oui} sky needle, autre groupe australien dont le prochain album, eh bien,
oui, sortira sur mon label à ce moment là
eh bien oui

détail
le type en question, dans sacred product et satanic rockers, a sur son fb des images qui m’ont fait penser au livre que j’ai commencé à lire
au tiers de ce livre je dois dire qu’il m’ennuie assez, parfois je me suis surpris à penser mais c’est un livre de bolano et très vite je me suis rendu compte que cette pensée ne va pas
un livre ennuyeux est un livre ennuyeux

18_lundi

{18:49} et aussi ça

je dis ça
parce que j’ai
eu des cadeaux
car je suis
un père

méritant

salut

24_mardi

{11:34} nouveaux mondes

bah, je voulais parler de jerry cornelius
et de l’année 1972

mais maintenant je suis passé à ça

sinon il y avait ça
aussi

et ça m’a passionné pendant 2-3 heures

ouais

20_vendredi

{13:15} Reply Retweet Favorite · Open No matter where you go in the world, indie kids always look the same!

/ Epinglettes de col ÉCLAIRS COUPÉS
80.00€
Weekend portes ouvertes hackers,

etc.
vous voyez

ce n’est pas qu’être à la campagne remette les choses en
perspective, elles le sont déjà, vous savez moi je trouve
qu’il y a un problème avec toutes ces ré-éditions et tou-
tes ces trouvailles des temps anciens qui sont ressorties
et il y a un problème avec la récupération, je ne sais p-
as si c’est le même problème. non il y a un problème ave-
c la culture qui est une branche du commerce
mais ça on le sait déjà

bon comme je lis maintenant pas mal de comics je commence à comprendre comment fonctionne cette industrie, et c’est à 80% de la manipulation d’audience, si on prends l’exemple d’animal man je dirais que les 5 premiers numéros sont fantastiques, histoire passionnante et dessins extraordinaires et le tout est assez terrifiant et, je dirais, inédit et puis d’après ce que je comprends le dessinateur Travel Foreman ne supporte plus ses propres dessins parce que c’est trop horrible et que sa mère est entrain de mourir, donc il y a une histoire, un comic book entier qui se passe dans un rêve et qui est dessiné par quelqu’un d’autre avec une brève intro par Travel Foreman, bon admettons et là dans le dernier numéro que j’ai le type a fait les encres des 5 premières pages et le nouveau type fait le reste, on voit tout de suite que c’est moins bien dessiné, mais pour DC fondamentalement ça ne change pas grand chose ils ont un titre à faire fonctionner et que ce soit le dessinateur qui soit malade, mort, fatigué ou que ce soit eux qui en aient assez de lui, comme marvel a subitement décidé d’arréter le Thor de Chris Samnee qui était pourtant bien marrant, ils trouveront bien un autre gars qui prendra sa place, personne n’est irremplaçable comme on dit à mon boulot quand on demande une augmentation, mais il n’y a pas que ça il y a que va sortir le livre d’animal man qui reprend les premiers numéros et que J’AI ENVIE D’AVOIR parce qu’il n’y aura pas les pubs et que tous ces comics très fins c’est pénible à conserver et relire, et il y a que DC a prévu dès le départ qu’il y aurait le crossover avec swamp thing, alors que je n’aime pas swamp thing je me SUIS FORCé A L’ACHETER juste en prévision de ce crossover et, ça n’est pas fini, je viens de lire que animal man va apparaitre dans un prochain Frankenstein, Agent of S.H.A.D.E. et il se trouve que j’adore ce comic book depuis le début aussi, pas étonnant bien sur puisque les deux sont écrits par le même type, Jeff Lemire, oui mais je suis bien sur que c’est DC qui a eu cette idée de mettre animal man dans frankenstein {gros malin} et moi, pauvre idiot, j’ai acheté aussi le dernier men of war parce que frankenstein fait une apparition dedans…
sans parler du justice league dark que j’ai acheté parce qu’il y a le début de la prochaine histoire de I, Vampire
en fait je trouve toutes ces manipulations assez fascinantes et totalement énervantes, ça me force à m’investir dans le truc pour ne pas rater quelque chose, et ce quelque chose est en réalité un produit bien plus qu’une oeuvre, car voici les tirages de ces machins, vous voyez frankenstein n’est pas dans le top il est en 65eme place avec plus de 36000 exemplaires
ça me force à m’investir dans une industrie lourde alors que ce qui m’intéresse, ce qui est ma culture, c’est les disques tirés à 500 exemplaires, enfin non je m’embrouille, ce qui est ma culture c’est

ok c’est l’heure de déjeuner
alors record store day, on s’en fout, quoi

musique

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23_lundi

{23:15} HATE

oui je suis tombé sur un vieux numéro de Hate, le magazine de Peter Bagge quoi
et je l’ai lu
j’ai beaucoup plus d’affinités avec peter bagge qu’avec daniel clowes {non, arrétez, j’aime bien daniel clowes aussi} parce que tout simplement HATE quoi
le mot, le sentiment, l’art de vivre de la haine {non pas LA HAINE, le HATE}, ça me plait bien
et ce numéro est terrible,
bon le héros rencontre une fille, asiatique (ce qui veut dire qu’elle a les cheveux plats et des traits derrière les lunettes) qui n’est pas du tout comme lui, elle est très organisée et très décideuse, bon au bout d’un moment il arrive à entrer dans l’appart de la fille et tout est super rangé, ah ah, pas comme chez lui c’est un gros loser et il se dirige vers les disques, la fille lui dit tout de suite que c’est pas ses disques hein et lui il cherche et puis il met un disque, le seul potable qu’il a trouvé et
c’est perry como, alors la fille n’est pas contente mais lui il ne voit pas ce qu’il y a de mal dans ce contexte à mettre ça, c’est le seul disque potable qu’il ait trouvé
moi je crois que je n’ai jamais écouté perry como alors
je l’écoute ce morceau que Buddy met à la fille
ce qui me permet de mieux comprendre l’histoire
non, mais je ne crois pas qu’il y aurait un personnage qui écoute perry como dans un truc de daniel clowes, c’est tout, quoi

uh ?
et qu’est ce qui se passe je commence à raconter les histoires comme ils font dans telerama
ouh
en plus c’est même pas le numéro 24,
c’est le 29, que je raconte
et puis après il se passe plein de trucs
il couche avec
etc.

20_mardi

{11:16} En passant, Shaking with Lydia


trouvé ici http://mediachrist.blogspot.com/2011/09/lydia-lunch-bloodsucker-comic.html

12_jeudi

{19:25} La douceur justement


je lis des livres, ou plutôt des pages de livres, ou même des paragraphes de pages de livres
mais l’écran, l’écran

camarades

Soldier-Talk, on en a déjà parlé
Conny Plank aussi

La répétition, camarades

11_lundi

{18:03} de chasser le matin, de pêcher l’après-midi, de pratiquer l’élevage le soir, de faire de la critique après le repas, selon mon bon plaisir, sans jamais devenir chasseur, pêcheur ou critique.

je lis
ceci
parce que c’était là et que j’y suis allé
par un des moyens techniques
de l’internet et par le résultat de mes actions de la journée

à chaque paragraphe, voir à chaque adjectif, je ressens un sentiment intense et précis d’acquiescement ou plutôt de connivence et d’harmonie {mot que je n’aime pas} qui me rappelle quand je prenais des cours de guitare et que j’improvisais des trucs puis que mon prof venait intercaler des phrases et que le tout s’emboitait et s’ajustait si bien dans un mouvement non calculé
je perçois le même sentiment alors que le cours de guitare et ces moments en particulier sont de la pratique et cette lecture est de la théorie
il faut donc faire très attention à tout ça

je sens que je devrais mettre une vidéo, ou une image
mais je m’en fous

20_dimanche

{18:58} {interlude} Miscellanées, billevesées

Ah, je me souviens de ce dont je voulais aussi parler la fois dernière : je lis ce livre aussi suggéré par l’ami et ancien collaborateur d’ici Essaime, Reasons To Be Cheerful: The Life And Work Of Barney Bubbles. En résumé, Colin Fulcher aka Barney Bubbles a fait des pochettes de disques fantastiques pour Ian Dury, Elvis Costello, Billy Bragg, les Damned und so weiter; Paul Gorman lui, m’a l’air d’être un sacré connard mais je peux me tromper et le livre est passionnant.

Sinon, en parlant d’images, ayé elles sont arrivées sur mes paquets de gauloises et il n’y a même plus la place d’écrire « filtre ». Les 2 premières cartouches, okay, juste un cadavre avec une étiquette à l’orteil et un gentil docteur qui auscultait la jambe d’un gars, mais à la troisième fois j’ai eu droit au moustachu avec une gorge sanguinolente qu’on dirait qu’on lui a greffé un steak sous le menton et là je dis c’est pas sympa. Alors je mets une chanson .

Et encore : j’ai reçu une compilation Killed by Death, samedi 19/03/2011, la n°9, content. Pour ceux qui ne se souviennent pas du concept KBD : un suédois frigorifié collectionne les 45 tours p*nque peu connus -et peut-être qu’il se déchire à l’Absolut aussi pour compléter les joies du paradis social-démocrate- et alors il en fait des compilations et après tout le monde le copie, le concept, tellement c’est bien. Je n’ai pas encore décidé mais je vais sans doute acheter tout le lot, petit à petit, si les petits cochons ne me mangent pas avant.

Et puis, j’ai reçu un disque de Gudrun Gut de 2007 et je me demande un peu ce qui m’a pris là, sinon que j’étais sur le site de ce label qui le distribuait et que j’avais déjà quelque chose d’autre dans mon petit panier et que je me suis dit, tiens prenons ça aussi. Et voilà que ma femme me dit ce matin tiens tu écoutes de la techno? et oui en fait ça ressemble tout à fait à ce qu’on doit écouter au chill-out, dans le coin où l’on vient reposer la tête qu’on a toute explosée, il y a des ballons blancs, des lamelles de papier qui frissonnent d’une petite brise factice, des stroboscopes roses et doux, des brumisateurs, on est à hippieland et passe ce disque que je n’aurais sans doute pas dû acheter.

Et, pour finir, avec mes lectures à propos du Vieux, ça m’a donné l’idée de ré-entendre The Light User Syndrome, un album de 1996 que je n’avais pas écouté depuis des années, tout simplement sans doute parce que je ne l’ai qu’en cédé. Je vous confirme qu’il est excellent.

Après un tel effort, deux fois faire mes écritures en un jour -« tu as fait l’amour, toi, hier? »- je vais aller reposer, sans doute pour les mois qui viennent, mais je ne garantis rien.

{12:57} {interlude} ?p=2917

Bon, La Poste : hier, le 1er postier est passé à 9 heures, le 2è à 11 heures et il y avait un avis -déposé par un 3è ? Je suis content que tous ces gens soient à mon service, hein, je dis pas; néanmoins, c’est plutôt étrange cette manière de s’organiser. Je dis pas, néanmoins, quand on voit la manière dont MOI je m’organise, pour simplement survivre, durer, on dit pas, on dit rien.
Donc, vous êtes rassurés, les disques continuent bien à arriver ici, à flots continus —alors que je pourrais abonder un plan d’épargne retraite ou un compte pour la scolarité future, s’il y a, de ma bébée. Je suis un irresponsable.

Il y a, dans les arrivées, un nombre élevé de trucs vieux et allemands, de la Neue Deutsche Welle underground, comme toujours, comme le post-punk des britanniques, c’est un puits sans fond de découvertes nouvelles, on n’en fait jamais le tour et ce sont les seuls trucs dont j’ai envie de faire le tour -enfin, il doit bien y avoir d’autres trucs aussi, mais c’est rhétorique, là.
Non, ces achats n’ont rien à voir avec le fait que je me suis décidé à acheter ce livre : http://www.editions-allia.com/fr/livre/482/dilapide-ta-jeunesse, Verschwende Deine Jugend, l’Allemagne c’est un territoire d’achats permanent chez moi, depuis peut-être que j’ai entendu à la radio ces types du Cassettencombinat et leurs K7s incroyables, « c’est pas vrai, comment peut-on faire de la musique aussi bonne?, ich geh nach Berlin tout de suite ». Le livre, là, basiquement, c’est pompé sur la structure de Please Kill me, sur les new-yorkais, un collage d’entrevues; ça parle surtout de Hamburg, un peu de Berlin mais moins, il n’y a pas d’index et ça c’est vraiment idiot pour une publication patrimoniale, si on veut faire des livres sérieux sur le r*ck autant le faire sérieusement. Par rapport à ce que je savais de tout ça, allez savoir comment, il n’y a pas grand chose de nouveau, sauf peut-être sur les p*nks à guitares allemands qui ne m’ont jamais trop intéressé et il y en a pas mal ici. Sinon, c’est la même histoire que partout, il y a des jeunes qui s’ennuient dans un vieux monde qui se meurt, ils boivent beaucoup, se font taper dessus par un peu tout le monde, passants, hells angels, rockers, mods etc., ils ne se lavent pas beaucoup et ils vivent dans des caves et des gourbis et ils sont SI créatifs et ils se souviendront toujours de ce qu’ils ont été, là, pendant ce bref instant du temps, et certains ne s’en sont jamais remis et d’autres travaillent à la télé, dans le business, dont le business de la musique, dans la com’, ou ils écrivent des livres pour enfants, ce genre de choses et on a un peu honte pour eux, mais faut bien vivre, on fait pareil, hein, nous.

Sinon, j’ai encore acheté un disque de Liliput, un 45 tours, celui-là, avec une pochette pour laquelle ont été encore commis Fischli et Weiss, et non je n’ai pas acheté le coffret de 4 disques vinyle qui est sorti il y a peu, parce que je crois que c’est la même chose que les 2 cédés sortis chez les filles pas contentes, et que les rétrospectives c’est aussi bien en cédé, finalement, et oui vous pourrez dire que vous l’aurez lu : moi, disant du bien des cédés, et je n’ai pas acheté encore Liliput, Kleenex – Live Recordings, TV-Clips & Roadmovie, mais ça parce que je ne l’ai pas encore trouvé pour pas cher, le principe étant que j’achète beaucoup mais pour cela il faut aussi que ce soit à bas prix, plan d’épargne retraite ou pas c’est une nécessité pratique, je n’ai pas la Mida’s touch non plus.

Et encore : le Vieux, toujours le Vieux. Puisque je lisais des livres de r*ck m*rt, je me suis dis autant lire des livres sur Lui, alors j’ai acheté et lu The Fallen, pour lequel un type a eu l’idée maligne d’essayer de retrouver tous les ex-membres de Son groupe, on sait bien qu’Il est très méchant, qu’Il leur fait la vie et les jette comme des vieilles chaussettes qui puent, ah ah c’est un Phénomène. Ça se lit facile pour un illiterate de l’anglais comme moi, ce qui prouve sans doute que ça n’est pas très bien écrit. Je l’ai amené au boulot pour le lire un peu au soleil et je me suis fait une réputation d’intellectuel à bon compte « Tu lis en anglais? », particulièrement auprès des dames dont c’est le métier de donner le goût de cette langue mais qui ne croient pas un instant en leur fort intérieur qu’elles puissent vraiment réussir dans cette tâche…
[Et, non, on n’a pas retrouvé Karl Burns, dans ce livre-ci en tout cas.]
J’ai aussi acheté et presque fini de lire Renegade – The Lives & Tales Of Mark E Smith, by Mark E Smith & Austin Collings, mais c’est beaucoup plus difficile à lire, ce qui prouve toute la différence qu’il faut faire entre un journaliste du Guardian et un véritable artiste, même Vieux.

Je crois que je voulais parler d’autre chose aussi, ici et maintenant, mais je ne sais plus trop de quoi, et cette note est déjà particulièrement longue et ennuyeuse, pour un {interlude}, et il y a vraiment très peu d’images, et donc ce sera pour une autre fois, faut que je m’économise
______à mon âge.