30_lundi

{10:54} possible II

12_lundi

{22:02} encore un beau sourire

et après ça
je peux partir

après il y a la tentation de ne plus rien faire
ne rien écrire
oui je suis comme les autres
je raconte ce qui m’arrive et ce qui
ne m’arrive pas, et je mets des videos
parce que ça c’est très facile, ça prend
un peu de temps
voilà tout
une video il y en aura toujours une
une chose à écrire avec la video c’est
déjà beaucoup plus limité, enfin il y a
souvent l’écrit avant la video, tout est
vrai
tiens là j’écoute une musique
il faut savoir que je n’attache pas une si grande importance que ça a la musique

je vois que vous doutez
non sur youtube je n’écoute que des choses que je connais, youtube c’est proche, youtube c’est dedans
vous ne vous rappelez pas, moi si, quand je disais qu’on n’avait pas le droit de mettre des videos youtube dans ce blog
je m’en rappelle on était plusieurs et maintenant je suis seul
toujours est il que j’ai décidé de ne pas mettre de videos youtube
ni peut-être
ni peut-être bien de bouts de soundcloud
ni rien
j’écoute des musiques
et vous,
enfin toi je veux dire
vous ne savez pas ce que c’est
même si j’ai mis un extrait des paroles
comme titre

voilà le principe
et alors on voit
si j’ai quelque chose à dire

ça vibrille et après le type se demande ce que la fille va réver cette nuit
c’est ça la chanson, la chanson à laquelle je suis arrivé en partant de celle du titre
après ça vibrille encore
et plus loin un autre type, ou c’est le même, dit
ris bien dans la nuit

tout ça reste incompris
de tous
sauf lui
toi

donc moi j’écris ça
le politique c’était hier

{je remercie pialey pour le début, le démarrage}

7_mercredi

{21:09} parce qu’on en parlait

parce que la vie
c’est technique

4_dimanche

{13:16} I just got one question to ask

tu sais bien
que ce n’est
pas celle-ci

réponds

1_jeudi

{11:56} give it up

je vais tout écrire en anglais
ce sera plus simple

le 1er mai n’est pas la fête du travail
le travail c’est ce que les travailleurs
doivent détruire, donc c’est notre
fête

may-1-soviet-propaganda-poster-1

25_vendredi

{9:25} hier

oui, hier
au moment de m’endormir j’entends la phrase

qui claque dans la chanson

j’entends
claro que si

je voudrais maintenant n’entendre que cette phrase
et que toi tu l’entendes

ça n’est pas possible

on jouait au mille bornes

27_jeudi

{17:47} ce soir

1017604_10201415856898853_1894863435_n

j’y vais

21_dimanche

{13:16} peut-être pas l’meilleur mais dans l’top 5 des meilleurs rappeurs qui a existé au Qc pis personne peu parler contre ca

quelqu’un a enfin uploadé mon morceau préféré de KCMNLOP

5_vendredi

{20:52} voilà comment

ça se passe

je range
alors je mets, une dernière fois, le deuxième disque de Justin Love

tellement bien
n’est ce pas
et je le mets dans sa pochette plastique protectrice, ouais
tout en me disant, mmm, j’ai son premier album, sous le nom de Justin Trouble
sorti sur le label Music Action, oui la boutique du carrefour de l’odeon, j’en ai
déjà parlé {ah, cette boutique!}, je vais le ranger à côté de l’autre et là je
sais que je n’ai pas les, au moins, deux autres 45t de Justin « Trouble » Love non je ne les ai
pas et alors je les veux, je dois résister très fort pour ne pas vouloir les chercher
maintenant et les avoir maintenant, tout de suite
je résiste, je résiste

bon cette fois j’ai réussi
tiens je vous mets ce truc
qui n’était pas loin, non
et, quoi
je ne l’ai pas non plus!

il est sur le label ORK!

je ne l’ai pas, non!

ça n’a pas de fin!

26_dimanche

{21:14} salut, je suis rentré de vacances et


j’aime bien les gens qui racontent des histoires
avec un accent {pas seulement les femmes, alors ?}
pas écouté de musique
et je ne m’en plains pas
j’aime aussi beaucoup la trompette, vous comprenez
et la mort

pas écouté de musique, sauf le deuxième roxy music
laissé sur place

10_samedi

{20:45} playing now II

24_mardi

{20:02} franchement je n’ai rien à dire

rien à dire de plus
ou alors
ça

22_dimanche

{11:36} oui, vous savez, j’en ai eu marre, marre, marre subitement d’être tout le temps gentil et d’accord avec tout le monde et de faire tous ces efforts, là, oui j’étais bien d’accord il fallait empaler DSK et vite et voilà une semaine plus tard ça n’est toujours pas fait alors

ce matin j’ai mis un VIEUX DISQUE, non seulement il est VIEUX mais c’est un CD
{peut être que si j’écoute un VIEUX CD c’est que je reste un peu gentil} un de mes disques préférés, oui vous savez d’un côté il y a les sun city girls qui sont gentils aussi et qui racontent des histoires en faisant un genre de musique par dessus, enfin je parle des premiers sun city girls et maintenant, ceux qui restent, ils sont un peu des stars bien gentilles et oui j’aime bien les premiers sun city girls même plus loin que ça mais je préfère boyd rice et surtout ce disque
{boyd rice and friends – music, martinis and mysanthropy CD – New european recordings 1990}
je ne vais pas reparler de ce disque qui est un sommet, c’est l’occasion de lire l’interview de boyd rice qui est là
vous pouvez penser aussi au scandale lars van trier et ça vous fera rire tellement il ne se passe rien
moi je pense plutôt à ça
et ça me fait rire

oui je me disais, tiens je vais en profiter pour faire une petite critique d’un disque des sun city girls que j’aime bien un disque de natifs américains avec du banjo et de l’harmonica et des bruits de piegons qui s’envolent et de types bourrés qui racontent des histoires
personnellement je ne comprends rien à ces histoires
je recommande ce disque, quoi
{sun city girls – jack’s creek lp – abduction 1997}
mais hein
tout ça est très américain

25_vendredi

{17:00} on nous observe

jusqu’ici je me suis tenu à ce que je disais

ah, un lecteur m’a contacté et me dit ceci ça m’intéresse. évidemment, ce qu’on écrit (ou ce qu’on n’écrit pas) sur telle ou telle musique, ça en dit plus long sur la personne qui chronique que sur la musique elle-même, ce qui rend la chose amusante. donc je redouble de prudence

allez, je viens de signer une pétition contre un débat à la con {ou de merde, au choix} je n’ai pas lu la pétition mais je venais d’apprendre que martine aubry et laurent fabius venaient d’en retirer leur signature à cause de la présence de tariq ramadan dans les signataires donc je me suis dit voilà une occasion de montrer ma désolidarité de ces imbéciles
une fois signé je me suis aperçu qu’il y avait dans les signataires daniel cohn-bendit, dites donc
alors je me suis dit, j’aurais peut être dû lire cette pétition avant de la signer mais c’est tout
je crois que j’ai rarement vu plus stupide que cet acte qui consiste à se retirer de quelque chose car il y a quelqu’un d’autre au même endroit
et si je rencontrais cohn-bendit au G20 en allant acheter du café ? là, c’est une autre histoire j’irais lui signifier ma haine à son égard de néo-libéral rance
de même j’ai vu que mélenchon est pour l’intervention en lybie (et le PCF contre) alors je me suis dit, ok mélenchon rayé de la liste des, des quoi d’ailleurs ?, des écoutables on va dire
ensuite je suis allé aux toilettes et j’ai pensé que si je n’étais pas révolutionnaire je deviendrais islamiste, ça me parait un acte réformiste par excellence, un acte de politique tactique, mais, ne vous en faites pas, pensée de toilettes, je reste athée car je ne crois pas en dieu
là en général les gens que je côtoie, par exemple au bureau, me disent tu veux dire agnostique ? et je leur dis non je ne veux pas dire agnostique, je suis athée, qu’est ce que vous ne comprenez pas à dieu n’existe pas ? la plupart des gens n’ont jamais rencontré d’athée
ils ne croient pas à l’existence de l’athéisme
c’est vrai qu’on peut se poser la question, où sont les autres et pourquoi ne disent ils rien a propos de la laïcité ? pourquoi personne ne s’offusque t’il de la décision de la soi-disant cour des soi-disant droits de l’homme de la soi-disant europe a propos des crucifix dans les écoles italiennes ?
moi je suis totalement offusqué

ah, oui, tiens, ici il y a un type qui explique pourquoi il faut être contre l’intervention en lybie, je dis ça parce que je me suis vu reprocher de ne pas avoir expliqué mon point de vue. Faut dire que je ne pense pas devoir expliquer mon point de vue, à vous chers lecteurs, car je pense que vous le savez déjà et c’est pourquoi je m’adresse à vous comme si vous n’étiez pas des collègues de travail ou des cohn-bendit de G20
ce point de vue complétant celui exprimé par le socialist workers party que, je crois bien tout de même, avoir lié ici

ah oui, on me dit aussi: on ne clique pas sur les liens
sachez que je m’en moque
vous êtes ici sur un blog c’est à dire le tout petit peu qui existe de reste d’espoir d’expression libre sur le web qui est réduit désormais à facebook, twitter, wikipedia et la galerie marchande, donc si vous ne cliquez pas sur les liens, excusez moi, vous ne pouvez pas comprendre le texte qui est autour des liens
tiens ça a déjà été dit {ça c’est un lien, faut cliquer dessus, merci}

excusez moi je dois sortir
image
meilleur groupe du moment!

6_dimanche

{14:19} ONZE FOIS MALADIE

1. Maladie est condition et résultat des rapports de production capitalistes.
2. Maladie est la force productive pour le capital en tant que condition de rapports de production capitalistes.
3. Maladie est, en tant que résultat des rapports de production capitalistes, sous sa forme développée de protestation de la vie contre le capital, la force productive révolutionnaire pour les hommes.
4. Maladie est seule forme possible de « vie » sous le capitalisme.
5. Maladie et capital sont identiques: à mesure que s’accumule le capital mort – accumulation qui va de pair avec l’anéantissement du travail humain, soi-disant destruction du capital humaine – augmente l’intensité et l’étendue de la maladie.
6. Les rapports de production capitalistes impliquent la transformation du travail vivant en matériaux morts (marchandise, capital). La maladie est expression de ce processus en perpétuelle extension.
7. En tant que chômage dissimulé et sous la forme des charges sociales, la maladie est le tampon des crises dans le iatro-capitalisme.
8. La maladie sous forme non-développée, c’est-à-dire l’inhibition, est la prison intérieure de l’individu.
9. Si on retire aux instances de l’appareil de Santé, l’administration, l’exploitation et la garde de la maladie, et si celle-ci prend la forme de la résistance collective des patients, l’Etat doit alors intervenir et remplacer l’absence de prison intérieure des patients par de « véritables » prisons extérieures.
10. L’appareil de Santé peut manipuler la maladie á la seule condition que le patient n’ait aucun droit.
11. La Santé est une chimère biologico-nazi qui a pour fonction, dans la tête des abrutisseurs et des abrutis de ce monde, de dissimuler la condition et la fonction sociale de la maladie.

13_jeudi

{14:00}

j’écoute les residents
pas le collectif précurseur qui prépare un projet pour l’ipad, non
les residents
pas les participants à un festival de musiques innovantes
non, les residents
pas un groupe de musique d’avant-garde américain, non
j’écoute les residents, j’écoute god in three persons
personne ne va m’empêcher d’écouter les residents
même si je me suis bien rendu compte qu’à un moment ils se sont mis à déconner, a peu près quand ils se sont mis à systématiquement mettre les gros yeux, je pense
enfin
je me souviens de cet appareil je le voulais
vraiment très cher

ce que j’aime bien dans god in three persons c’est que ce soit une histoire racontée, c’est quelque chose que j’aime beaucoup en ce moment, comme le disque concorde+ avec max goldt qui raconte je ne sais quoi d’ailleurs
ou le velvet avec the gift

Waldo Jeffers had reached his limit. It was now Mid-August which meant that he had been separated from Marsha for more than two months. Two months, and all he had to show was three dog-eared letters and two very expensive long distance phone calls. When school had ended and she’d returned to Wisconsin, and he to Locust, Pennsylvania. She had sworn to maintain a certain fidelity, she would date occasionally, but merely as amusement. She would remain faithfull.

But lately Waldo had begun to worry. He had trouble sleeping at night and when he did, he had horrible dreams. He lay awake at night, tossing and turning underneath his pleated quilt protector, tears welling in his eyes. As he pictured Marsha, her sworn vows overcome by liquor and the smooth soothing of some neanderthal, finally submitting to the final caresses of sexual oblivion. It was more than the human mind could bear.

Visions of Marsha’s faithlessness haunted him. Daytime fantasies of sexual abandon permeated his thoughts. And the thing was they wouldn’t really understand how she really was. He, Waldo, alone, understood this. He had intuitively grasped every nook and cranny of her psyche. He had made her smile, and she needed him, and he wasn’t there. (ahhh….)

The idea came to him on the Thursday before the Mummers’ Parade was scheduled to appear. He had just finished mowing and etching the Edelsons lawn for a dollar fifty and had checked the mailbox to see if there was at least a word from Marsha. There was nothing more than a circular from the Amalgamated Aluminum Company of America inquiring into his zoning needs. At least they cared enough to write. It was a New York company. You could go anywhere in the mail.

Then it struck him, he didn’t have enough money to go to Wisconsin in the accepted fashion, true, but why not mail himself? It was absurdly simple. He would ship himself parcel post special delivery. The next day Waldo went to the supermarket to purchase the necessary equipment. He bought masking tape, a staple gun and a medium sized box, just right for a person of his built. He judged that with a minimum of jostling he could ride quite comfortably. A few airholes, some water, of course, midnight snacks and it would probably be as good as going tourist.

By Friday afternoon, Waldo was set. He was packed and the post office had agreed to pick him up at three o’clock. He’d marked the package « Fragile », and as he sat curled up inside, resting the foam rubber cushioning he’d thoughtfully included, he tried to picture the look of awe and happiness on Marshas face as she opened the door, saw the package, tipped the deliverer, and then opened it to see her Waldo finally there in person. She would kiss him, then, maybe they could see a movie. If he’d only thought of this before. Suddenly rough hands gripped his package and he felt himself barne up. He landed with a thud in a truck and then he was off.

Marsha Bronson had just finished setting her hair. It had been a very rough weekend. She had to remember not to drink like that. Bill had been nice about it though. After it was over he’d said that he still respected her and, after all, it was certainly the way of nature, and even though, no he didn’t love her, he did feel an affection for her. And, after all, they were grown adults. Oh, what Billy could teach Waldo – but that seemed like years ago.

Sheila Klein, her very, very best friend walked in through the porch screen door and into the kitchen.

« Oh god, it’s absolutely maudlin outside. »

« I know what you mean, I feel all icky! » Marsha tightened her cotton robe with the silk outer edge. Sheila ran her finger over some salt grains on the kitchen table, licked her fingers and made a face.

« I’m supposed to take these salt pills, » but she wrinkled her nose, « They make me feel like throwing up. » Marsha started to pat herself under the chin, an exercise she’d seen on television. « God, don’t even talk about that. » She got up from the table and went to the sink where she picked up a bottle of pink and blue vitamins. « Want one? Supposed to be better than steak. » And attempted to touch her knees.
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« I don’t think I’ll ever touch a daiquiri again. » She gave up and sat down, this time nearer the table that supported the telephone. « Maybe Bill will call. » she said to Sheila’s glance. Sheila nibbled on a cuticle.

« After last night, I thought maybe you’d be through with him. »

« I know what you mean, my God, he was like an octopus. Hands all over the place. » She gestured, raising her arms upwards in defense. « The thing is after a while, you get tired of fighting with him, you know, and after all he didn’t really do anything Friday and Saturday so I kind of owed it to him, you know what I mean. » She started to scratch.

Sheila was giggling with her hand over her mouth. « I’ll tell you, I feel the same way, and even after a while, » here she bend forward in a whisper, wanted to, » and now she was laughing very loudly.

It was at this point that Mr. Jameison of the Clarence Darrow Post Office rang the door bell of the large colored stucco frame house. When Marsha Bronson opened the door, he helped her carry the package in. He had his yellow and green slips of paper signed and left with a fifteen cent tip that Marsha had gotten out of her mothers small beige pocketbook in the den.

« What do you think it is? » Sheila asked.

Marsha stood with her arms folded behind her back. She stared at the brown cardboard carton that sat in the middle of the living room: « I don’t know. »

Inside the package Waldo quivered with excitement as he listened to the muffled voices. Sheila ran her fingernail over the masking tape that ran down the center of the carton. « Why don’t you look at the return address and see who it is from? »

Waldo felt his heart beating. He could feel the vibrating footsteps. It would be soon.

Marsha walked around the carton and read the ink-scratched label. « God, it’s from Waldo. »

« That schmuck! » said Sheila.

Waldo trembled with expectation.

« You might as well open it, » said Sheila. Both of them tried to flip the stable flap.

« Ah, » said Marsha groaning. « He must have nailed it shut. » They tagged at the flap again. « My God, you need a power drill to get this thing opened. » They pulled again. « You can’t get a grip! » They both stood still, breathing heavily. « Why don’t you get the scissors, » said Sheila. Marsha ran into the kitchen, but all she could find was a little sewing scissors. Then she remembered that her father kept a collection of tools in the basement. She ran downstairs and when she came back, she had a large metal cutter in her hand. « This is the best I could find. » She was out of breath. « Here, you do it. I’m gonna die. » She sank into a large fluffy couch and exhaled noisily. Sheila tried to make a slit between the masking tape and the end of the cardboard, but the blade was too big and there was not enough room. « G-damn this thing! » she said feeling very exaspe- rated. Then, smiling « I got an idea. » « What? » said Marsha. « Just watch, » said Sheila touching her finger to her head.

Inside the package, Waldo was transfixed with excitement that he could hardly breathe. His skin felt prickly from the heat and he could feel his heart beating in his throat. It would be soon.

Sheila stood quite upright and walked around to the other side of the package. Then she sank down to her knees, grasped the cutter by both hands, took a deep breath and plunged the long blade through the middle of the package, through the middle of the masking tape, through the card-board through the cushioning and right through the center of Waldo Jeffers head, which split slightly and caused little rhythmic arcs of red to pulsate gently in the morning sun.

ou encore john cale racontant the jeweller

4_mardi

{10:59} j’ai acheté un disque

aussi

celui-ci parce que le matin j’avais écouté ça qui n’est même pas sur discogs mais qui est si chouette, impeccable tout du long {mais ce n’est pas le cas de tous ses autres disques, malheureusement, hein} et je suis allé sur le blogue de la dame

et les vendeurs
ils ont dit ça « Your CD has been gently taken from our CD Baby shelves with sterilized contamination-free gloves and placed onto a satin pillow.
A team of 50 employees inspected your CD and polished it to make sure it was in the best possible condition before mailing.
Our packing specialist from Japan lit a candle and a hush fell over the crowd as he put your CD into the finest gold-lined box that money can buy.
We all had a wonderful celebration afterwards and the whole party marched down the street to the post office where the entire town of Portland waved « Bon Voyage! » to your package, on its way to you, in our private CD Baby jet on this day, May 3, 2010.
We hope you had a wonderful time shopping at CD Baby. In commemoration, we have placed your picture on our wall as « Customer of the Year. » We’re all exhausted but can’t wait for you to come back to CDBABY.COM!!

Thank you, thank you, thank you!
Sigh…
We miss you already. We’ll be right here at http://cdbaby.com/, patiently awaiting your return
 »

j’ai trouvé ça mignon
[si, si, je comprends l’anglais, véhiculaire du moins, mais quand j’écris en français à quelqu’un qui lit le français, ben j’écris en français, je ne vois pas l’intérêt de lui causer sabir – histoire de ne pas considérer l’interlocuteur comme un indigène international?]

c’est tout

— Ah si : je n’ai vraiment pas envie d’aller travailler, tout à l’heure, non plus, même si je ne connais pas The Streets et n’ai même pas fait jouer le morceau sur la page

28_vendredi

{12:43} Moi, j’ai fait allemand 1ère langue

parce que ma mère savait que ça signifiait être dans « les bonnes classes »
en 4ème j’ai pris latin

j’ai haï cette langue du premier au dernier jour d’école, 7 ans quand même
c’était une préconisation bizarre de ma mère, chez moi on n’aimait vraiment pas les boches
pour des tas de raisons (genre occupation, prisonnier de guerre etc.)

encore aujourd’hui ma chérie hausse les sourcils devant mon antipathie antiteutonne
et quand, tous les 2 mois environ, ma sœur va se promener là-bas, je dis qu’elle va au STO

on n’est jamais trop con

C’est une collégienne de cinquième qui annonce à sa mère, sidérée, qu’elle brûle d’apprendre l’allemand depuis qu’elle a découvert le groupe Tokio Hotel. «C’est une langue que j’ai honnie, raconte sa mère. Mon père me l’avait imposée pour que je sois dans une bonne classe … Résultat, que des mauvais souvenirs.» Mais sa fille veut «comprendre les paroles» et pouvoir crier «Schrei !» aussi fort que ses copines. Depuis quelques mois, Tokio Hotel suscite des vocations de germanistes dans les cours de récréation.

Quand j’ai arrêté l’allemand il y a eu la Neue Deutsche Welle et tous ces groupes que j’ai adoré

je suis pas sûr néanmoins qu’étudier Fred vom Jupiter à l’école m’aurait enthousiasmé, ni les profs Er war sehr attraktiv und auch sehr muskulös
Er war ein Traum von einem Mann

en seconde, la prof d’anglais venait en moto, elle était fan de Meat Loaf et on a étudié Hide in your shell de Supertramp
avec le grand babu on a protesté vigoureusement, on est pas des hippies
alors la baba-cool nous a proposé bien sûr de choisir un texte à étudier

Elle a pas voulu de Today your love, tomorrow the world

One-two-three-four Im a shock trooper in a stupor yes I am
Im a nazi schatze yknow I fight for fatherland

Im a shock trooper in a stupor yes I am
Im a nazi schatze yknow I fight for fatherland

Little german boy being pushed around little german boy in a german town

Im a shock trooper in a stupor yes I am
Im a nazi schatze yknow I fight for fatherland

Im a shock trooper in a stupor yes I am
Im a nazi schatze yknow I fight for fatherland

Little german boy being pushed around little german boy in a german town

Eins-zwei-drei-vier

Today your love, tomorrow the world today your love, tomorrow the world
Today your love, tomorrow the world today your love, tomorrow the world
Today your love, tomorrow the world

Sans doute parce qu’il y avait des mots d’allemand dedans