25_mercredi

{11:37} wouh

je viens de lire un texte
vraiment très bête!
ça me fait plaisir
de le partager avec
vous, oui vraiment

18_lundi

{18:49} et aussi ça

je dis ça
parce que j’ai
eu des cadeaux
car je suis
un père

méritant

salut

1_vendredi

{13:34} des trucs comme ça

j’ai finalement écouté meurtre
et
ça m’a plu

il se trouve que je dois rectifier une erreur a propos du 45t de drosofile sur SDZ
il y a bien normalement un papier dedans
c’est dans mon exemplaire à moi qu’il n’y en avait pas
dites donc {le mec dis n’importe quoi ça ne ressemble en rien à brainbombs, c’est du spizz première manière sans la machinerie électronique, voyons}

ok je mets une video des equals

en écoutant le CD d’Evolve
sur le label Tanzprocesz dont les qualités de vente agressives ont été démontrées
ce fameux week end dernier, je repense à la musique de x-files, un morceau m’y fait penser
tous les soirs je me dis, oui je dois penser à mark snow, penser à mark snow y penser
et grace à ce très bon disque de hip hop cut up cool j’ai pris le temps de chercher
ce truc, je ne sais pas pourquoi comment jo a décidé de sortir ce CD, il est en tous cas très bon
DANA SCULLY WAS IN A COMA oui, oui
j’en suis là
pourquoi est ce que je regarde maintenant, avidement, x-files, alors qu’à l’époque je ne voulais pas en entendre parler {je m’en souviens parfaitement}, je crois que c’était l’époque où je détestais la télé mais maintenant ça n’est plus vraiment de la télé c’est de la piraterie
et franchement j’adore x-files

a propos de pirates, je m’apprêtais à essayer de voter pour ces gens là au 1er tour et non je regarde leur clip de campagne, qui est neuneu mais bon quelques idées surnagent, et PAF A LA FIN je vois les logos d’un des pires trucs qui existe, cette saloperie de Creative Commons!
bravo les pirates, vous n’avez pas entendu parler d’un truc pas mal je vous l’apprends alors
ça s’appelle le domaine public
{je ne mets pas de lien ici car la plupart sont phagocytés par cette saloperie de CC avec ses logos et sa bureaucratie}
vous croyez qu’il y a un problème à ce que l’on rediffuse votre clip tout nazou sans ses petits logos bien pensants, sans son attribution à votre parti, vous craignez que quelqu’un s’en serve commercialement ? les pirates tremblent devant le partage
c’est ridicule et bête et contre tout ce à quoi j’aspire
ici un argument parmi tant d’autres
donc le parti pirate, salut

quand je regarde x-files ça me donne envie de faire de la musique
c’est fou, ce truc, et je crois que cette musique donnerait un peu ce qu’il y a dans ce disque d’evolve
ou dans ce cd de mark snow
du coup je n’en joue pas

sinon je vous engage à lire ce compte rendu passionnant d’un concert qui se produisait à quelques mètres de moi,
seulement, je n’ai pas bougé
je regrette juste de ne pas avoir vu la tête de Marine
enfin on peut la lire

merci de votre attention

28_lundi

{11:02} je ne me considère pas du tout 
comme ‘dessinateur’, de moins en moins d’ailleurs.

J’écoute un disque de Graham Lambkin et Jason Lescalleet. Je crois que j’ai commencé à écouter les disques de Lambkin et d’Elklink parce qu’un dessinateur m’en a parlé dans les quelques emails qu’on s’est échangés. Il me parlait plutôt de ses dessins d’ailleurs – bref, de toutes façons il a arrêté de répondre à mes emails. Plus récemment, je lisais sur un blog je crois, de la part de Guy Mercier, qu’il ne comprenait pas pourquoi Amateur Doubles de Graham Lambkin lui plaisait autant.

En tous cas, énoncer précisément les raisons qui font que c’est aussi bien est compliqué.

C’est plus facile de pointer les raisons pour lesquelles c’est mieux que, disons, par exemple, un film de Jacques Audiard ou un livre de chez Shelter Press : parce que ça ne relève pas d’une manifestation de l’air du temps, parce que ça ne participe pas fièrement (je n’arrive pas à savoir si c’est de la fierté ou de la stupidité – les deux ?) du système de la réclame, qui n’est lui-même que la part la plus cynique du système capitaliste. Ça n’est pas de la pub, ça n’est pas un produit qui vise à rassurer les gens sur le fait qu’ils sont au bon endroit, qu’ils possèdent les goûts qu’il faut, qu’il adoptent le comportement adéquat, voilà.

Mais je m’égare.

Il y avait aussi quelque chose que j’essayais de formuler hier soir en regardant notre chat, quelque chose à propos de l’équilibre à trouver entre insularité et porosité. Mais je ne suis plus du tout certaine qu’il s’agisse d’une idée valable. Ou encore, je pensais à l’odeur des vibrations – mais je ne sais plus exactement ce que ça veut dire.
Je lis des descriptions et des critiques d’Amateur Doubles, justement, donc je le cherche (sans le trouver) à télécharger. Alors j’envoie un email pour commander Millows. Pour l’instant, personne ne répond.

Quand j’essaie de rassembler mes idées, de me souvenir de ce que j’ai entendu quand j’ai écouté Salmon Run ou Softly Softly Copy Copy, il y a des bruits de ventilation mécanique et de couverts en métal. Je veux dire, c’est de ça que je me souviens, avec aussi des lambeaux de musique classique et le son d’une respiration.
Ca me fait penser : on parlait avec ma mère de la manière dont fonctionne la mémoire humaine, du fait qu’on n’accumule pas les souvenirs comme on le ferait avec des dossiers, rangés dans des tiroirs, mais en fait notre cerveau rejoue pour nous le souvenir, à chaque fois qu’on y repense. C’est une recréation permanente, et non pas des données stockées dans un système d’archives organiques.

(et donc l’idée, dans Fringe, que les personnages de l’univers alternatif prélèvent des morceaux du cerveau de Walter Bishop comme on met la main sur des cds de données, données qu’on pourrait récupérer via un lecteur approprié, apparaît comme une faiblesse de plus dans l’écriture de la série)

Bref, on vient de me répondre (pour l’achat du Graham Lambkin) et j’ai envoyé de l’argent. Je vous tiendrai au courant.

Je finis sur une anecdote comique, quand même :
Mon ami Stéphane s’est rendu la semaine dernière à la librairie BD Spirit, pour y vendre quelques exemplaires d’un livre dont je suis l’auteur. La personne qui tient la boutique, Manuel, lui dit alors qu’il en possède déjà personnellement une copie. En effet, il est voisin du label Ed Banger, et un matin, en passant devant leurs locaux, il a vu mon livre, neuf ou presque, qui dépassait de leur poubelle.

Je n’arrête pas d’y penser. Je trouve ça formidable.
J’imagine que ça me rassure sur le fait que je suis au bon endroit, que j’adopte le comportement adéquat.

20_dimanche

{12:55}

Rien ne se passe jamais comme prévu : j’avais posé quelques livres sur le lit, fait couler du café et téléchargé les EPs de My Bloody Valentine.

Ensuite je m’arrête, j’écoute la musique. Je ne trouve pas ça désagréable, des fois même très joli. C’est problématique il me semble (de trouver ça tellement mignon ?). En tous cas, je réfléchis. Je vois sur twitter l’annonce du post de Guy, je viens écouter le premier morceau (pas encore le deuxième). J’ai oublié les livres et le café refroidit. Mais le morceau me plait.
Me revient en tête l’ébauche de quelques idées que je voulais écrire ici. Mais c’est flou (bien sur). Alors je remets My Bloody Valentine en fonds et je lance X-Com (c’est un jeu) que j’ai téléchargé en torrent, dans une version pour mac. Je tue des aliens et je mets des armures à mes troopers.
J’ai perdu une heure. La musique s’est arrêtée ; je vais sur Itunes (je suis en train de ranger mes fichiers, depuis que je me suis rendue compte qu’il y avait plein d’albums que je n’avais jamais écoutés). Je mets un truc de Möslang et Guhl qui a l’air très bien. En fait ça dépend : on dirait parfois le free jazz que j’écoutais il y a 10 ans, quand j’allais à Musique Action, à Vandoeuvre, avec des gens qu’aujourd’hui je ne vois plus. J’ai vu, en vidant mes dossiers de spams, que certains de ces gens sont maintenant des poètes sonores reconnus. D’autres font de la musique. Il y en a certains que je vois toujours, bien sûr.
Bon maintenant je repense à autre chose, d’une autre manière (ce qui veut à peu près dire que je ne sais pas vraiment à quoi je suis en train de penser – enfin ça ne veut rien dire, vraiment).

Bref, il y a cette perspective bizarre, dans laquelle je nous vois tous, des silhouettes colorées sur un plateau en carton. Je vois ceux qui font de la musique, de la poésie, des livres. Je nous vois 10 ans (15 ans) plus tôt. Je vois les autres, je me vois moi. Je me demande où se situent les choix qu’on a fait, ou pourquoi on les a faits.
Est ce qu’on est là où on voulait être ? Oui la question est un peu con, évidemment.

A un moment le disque de Norbert Möslang et Andy Guhl était pas mal, mais maintenant c’est assez franchement chiant (j’ai mis le My Bloody Valentine à la corbeille, aussi).

Avant, j’expliquais que je m’étais fait tatouer pour inscrire sur ma poitrine un rappel à l’ordre : que le moi de demain (d’aujourd’hui donc) se souvienne qu’il évolue sous le regard sévère du moi d’aujourd’hui (hier). Enfin bon, ça ne se passe donc jamais comme prévu et aujourd’hui je suis incapable de savoir ce que j’aurais pensé (ce qu’on aurait pensé, ces amis, ces anciens amis et moi) de ce que je fais aujourd’hui, de ce qu’ils font. Je me rends compte, seulement, que rien ne colle vraiment derrière l’aspect d’une correspondance parfaite, d’une adéquation idéale entre nos aspirations de jeunesse et nos activités actuelles. Enfin, je ferais mieux de ne parler que pour moi. J’imagine que d’autres sont peut-être satisfaits, ou ravis, ou fiers.

J’avais prévu de mettre un morceau d’Ornella Vanoni, mais en fait non.

4_vendredi

{10:06} Débit (pour changer)

(en résonance avec Nabila, ou pas)
donc, je fouillais dans la muraille de disques (2 x 2,50 m environ) en me disant que je pourrais vivre sans, et puis non, jamais, et je me félicitais d’avoir acheté ces premiers disques des Bérus pour pas cher chez Parallèles, naguère, du coup je mets Nada et ça me glisse dessus, tout ça…

Hier j’étais chez le disquaire du coin (presque, à qq rues, dans mon barrio) pour voir s’il avait qq vieux Soft Cell & Marc Almond (ma fixette de la semaine), oui, il en avait mais je n’ai pas acheté, trop cher (c’est subjectif, hein), bref on vit tout aussi bien avec des mp3, en fin de compte, c’est aussi ça, la vieillesse… Rien de bien neuf, rien de bien enthousiasmant.

Amputé, etc.

Je me rappelle mon unique visite à la boutique Bondage (1988-9), rue du Roi de Sicile pour y déposer des S2 l’art? Crucifixion/Fascination, ça vendait pas mal chez Bondage…

Bon, je vais étendre le linge
(vidéo)

22_dimanche

{16:44} La meilleure nouvelle du jour

7_samedi

{10:50}

pour être honnête, je ne comprends pas pourquoi je m’obstine : je vais sur pitchfork et j’écoute les best new tracks – forcément au hasard puisque je ne connais même pas un groupe sur dix –

là je vois un remix de zola jesus par david lynch et je me demande qui pourrait avoir réellement envie d’entendre ça – pas moi en tous cas – ensuite j’écoute grimes et j’ai l’impression d’être au franprix – ceci dit, peut-être que c’est l’effet recherché ?
il y a quelque chose dans cette musique, ou même dans l’agencement des éléments de la pochette, qui transpire l’effort de ne faire aucune faute de goût – je me sens moisie simplement d’en parler –

bref, je télécharge tous les albums de Captain Beefheart – je re-regarde ses interviews chez Letterman – dans lesquels il est bien plus juste que moi quand je me fais interviewer – on dira que c’est normal, c’est Captain Beefheart, évidemment –
je remarque en écoutant making love to a vampire with a monkey on my knee que la phrase please god fuck my mind for good qui m’avait tellement impressionnée il y a presque 10 dans un morceau de Coil vient en fait de là, de Don Van Vliet – et je suis touchée de l’apprendre (de le comprendre ?) –
tout ça trace des angles et des perspectives dans mon esprit – je repense aux quelques emails échangés avec Jhonn Balance et au fait qu’il recherchait des disques de Will Oldham – ou encore à la fascination de Coil pour Mudhoney – ça me semble se tenir très bien – je veux dire, les œuvres sont solides et belles quand on les aperçoit depuis un lieu différent, quand les connexions sont organiques et qu’on ne nous les agite pas sous le nez –

ou, dit autrement :
non, en fait, on s’en fout –

un jour, j’avais compris d’où venait ce logo :

j’aurais pu vous en parler, si je m’en souvenais –
à la place, je mets une vidéo :

8_jeudi

{9:44}

J’écris à mon ami égyptien pour lui dire que ce matin, j’ai remis une vieille cassette de Lambsbread.

Les boites en cartons avec les cassettes sont visibles depuis le lit. Celle qui dépassait a une pochette avec un collage de grosse femme noire de dos. C’est Sami qui me l’a achetée (à Providence ?) parce que le collage lui plaisait. On ne connaissait pas Maim & Disfigure à l’époque je crois. En tous cas, pas les Violent Students.

Bref, je mets la cassette, je suis contente, je la retourne deux fois. Je lis des commentaires sur youtube que j’aurais oubliés dans 20 minutes (mais qui maintenant me font rire).

+++

D’ailleurs, ça me fait penser que j’ai aussi celle de Ex-Cocaine chez Heavy Tapes, alors je la mets. C’est probablement une des cassettes que j’ai le plus écoutées. C’est très bien, le son est cristallin, les compositions sont rigoureuses sans non plus donner dans un registre excessivement cuistre.
Mes blagues sont nulles : on dirait plutôt qu’on verse du goudron dans mes oreilles, alors que je suis trop défoncée pour souffrir, et j’aime vraiment beaucoup ça.

Bref, j’ai oublié où je voulais en venir :
oui, je réponds à un email de mon père, qui me dit que « la nostalgie n’est plus ce qu’elle était ». Je lui avais envoyé un lien vers des images de Sim City, le premier Sim City. Merde, je perds le fil.

JE VOULAIS DIRE EN FAIT :

On est en 2012, j’écoute des cassettes avec des jams de free rock, de la musique des années 2000. JE ME SENS UN PEU VIEILLE, MAIS PAS NOSTALGIQUE.
Même si j’essaie de dire à mon père : oui, c’est vrai, dans les objets de la culture populaire, l’innocence a disparu.

Mais en fait non :


Ah oui, il y avait cette histoire de Julien qui parle de pitchfordisation des esprits, ou quelque chose comme ça, sur chronicart.fr (on dirait déjà une blague).
Mais ce qui est drôle c’est qu’aujourd’hui justement :
.
Ne me demandez pas pourquoi c’est drôle, je ne sais pas.

16_jeudi

{10:14}

ce matin, la chatte est déposée chez le vétérinaire pour se faire stériliser – ça me met mal à l’aise – j’imagine une trentenaire dans un téléfilm moderne qui s’inquiète pour son chat et qui poste des messages sur un forum, c’est une image irritante –

aujourd’hui, j’attends de recevoir enfin mes livres (ceux que j’ai faits) – ils ne me les ont toujours pas livrés, c’est usant – en attendant, je joue à Minecraft et ensuite je dessine ce que j’ai vu dans le jeu (ou ce que je voudrais y voir, c’est mon truc d’artiste

(je pensais écrire un truc sur les emails de promo qu’on reçoit, quand on écrit sur ce blog – des pubs débiles pour des groupes horribles – mais en fait non) –

dans Minecraft, on peut fabriquer une sorte de jukebox (avec des planches et un diamant, forcement) – si on n’a pas de disques, il joue uniquement une seule note (mais je crois que si on en fabrique plusieurs, les notes sont différentes) – bref – pour avoir des disques, il faut faire en sorte qu’un certain type de monstres se fasse tuer par un certain autre type de monstres (il faut que le second tue le premier à l’aide d’une flèche tirée avec un arc) – bref (re) – il y a plusieurs disques qu’on peut placer dans le jukebox qu’on a fabriqué au préalable – chaque fois que j’en mets un, ça me rappelle burial – c’est amusant, parce que je n’ai presque jamais écouté burial et que je ne me souviens pas du tout de sa musique – je crois que c’est truc électronique un peu menaçant et rythmique – j’ai déjà mis des morceaux sur youtube, j’en suis sur – ça ne m’a absolument pas marquée –

donc, ces jours-ci, je dessine beaucoup : je reconstruis des paysages et des personnages de Minecraft mais pas seulement – il y a aussi des dessins abstraits qui sont des hommages à Bram Van Velde, mais personne ne s’en rendra compte – Stéphane a déjà imprimé un livre avec les 24 premiers dessins, il est enthousiaste, ça me fait plaisir (il a aussi déjà reçu les 24 suivants pour la suite) –

quand je dessine, j’écoute toutes les mixtapes de gucci mane que j’ai téléchargées – je me souviens de Sebastian, en voiture, qui me disait « all rappers say they killed someone, but they didn’t – it’s only marketing – well, actually, gucci did » –
peut-être qu’il y aurait des commentaires raisonnables à faire à propos de cette citation, qu’il faudrait la tempérer en disant « bien sûr, ça ne veut pas dire que …, etc. » – enfin je n’en sais rien –
je me souviens aussi que Sebastian parlait de sa fascination pour Jerry Heller, qu’il l’avait rencontré (Jerry Heller manageait Eazy-E, Sebastian manage Lil B, un parallèle de cet ordre) – il disait quelque chose comme « Jerry Heller is a white jewish man who did manage black artists – and so he’s hated by some » – bon, peut-être qu’il n’a pas dit exactement ça, mais je m’en souviens –

quoi qu’il en soit les mixtapes de gucci mane me font toujours beaucoup d’effet – un gaz hilarant, j’imagine – mais un mauvais gaz hilarant – une lointaine descente de cocaine derrière une ivresse euphorique (la cocaine, c’est un souvenir lointain) –

mais je finis par changer la musique – souvent, je remets ces disques de Graham Lambkin que je ne comprends toujours pas, c’est impressionnant – c’était un jeune dessinateur qui m’en avait parlé dans un email ou deux –
j’ai lu sur internet : Shadow Ring, etc. – le nom de ce groupe me disait quelque chose, mais c’est comme Matt Valentine ou un autre truc du genre, ça ne m’intéressait pas quand les gens en parlaient autour de moi –
hier soir j’avais mis Salmon Run, je me disais que c’était assez frimeur parfois, ces collages musique classique + bruits de respiration – fatiguant, même – mais à certains moments, je trouvais ça formidable, sans vraiment réussir à savoir pourquoi (en tous cas, je ne suis pas particulièrement attachée à la « vérité » ou à « l’authenticité » – parce que j’imagine qu’on pourrait dire que c’est ça, le truc – donc je ne sais pas) –
le disque de Elklink est très bien aussi –

10_vendredi

{9:29} vrac

oui, le truc s’est planté
vous avez vu ?
après c’est revenu
tout seul

pendant ce temps là
on m’a proposé des débris
d’une vieille maison de jim morrisson
mais je n’ai pas tout lu

je me suis excité pour un groupe
que je ne connaissais pas avant
un vieux
groupe
qui s’appelle church police

sinon, ça , ça et ça

et puis j’ai lu
cette interview
de richard meltzer

voilà

25_mardi

{7:40} Hello World


Ce serait vaguement décadent, pour certains.

1_samedi

{10:31} playing now I

13_mardi

{20:40} je vous conseille d’écouter cette

émission de radio
avec l’invité spécial
qui vient une fois par
an

il y a des images
je n’en mets pas

8_vendredi

{20:53} Vraiment bien & téléchargeable

oui

15_dimanche

{18:27} à un moment la semaine dernière j’ai pensé faire un petit texte a propos de chaque disque et, c’était juste avant de recevoir une énorme pile de nouveaux

disques
je ne sais pas pour qui ça présente un intérêt

je devrais peut être me contenter d’un texte par pile
là, cette pile est vraiment bien
je dois dire

dans une pile d’avant il y avait ce disque rose que je viens d’écouter une fois de plus et que je ré-écouterais, un disque fait par deux personnes connues et qui pourrait être énervant mais ne l’est pas {Elklink – the rise of elklink lp – Kye 2011/1999}. il y a des voix et des souffles magnétiques aussi bien qu’humains tout se désagrège profondément dans un ensemble pauvre et non poétique
pour compléter ça j’ai ensuite mis le single de the c&b c’est à dire le même type de the shadow ring plus un autre de the shadow ring avant de donner ce nom à ce groupe que je ne connais pas bien mais que j’admire
à distance, ce disque donc qui n’est pas plus amusant et probablement encore plus dénudé mais moins féroce qu’un directeur du fmi sortant de la douche, oui c’est tout l’opposé, un disque enregistré à folkestone {the C&B – 1991 pre shadow ring recordings 7″- siltbreeze 2010} c’est au bord de la mer par des gens qui essayent de retirer tout eux-mêmes et de ne respecter aucun ordre
ensuite j’ai vu par terre un disque qui ne me disait rien et que
je n’avais pas écouté, aucun souvenir de ce disque me suis je dit
ce qui m’a donné envie de le mettre , il faudrait que je le mette vraiment TRES FORT pour pouvoir écrire en tout petit ce qui se passe dans ce disque et qui est déjà TRES ECRIT sur le site du label qui ressort ce chouette truc bizarre qui ne plaira ni aux amateurs de trucs psychédéliques bien propres, ni aux vrais fans des stooges, ni aux amateurs de grosse caisse fondue à la blue cheer et, hot tuna, ouah HOT TUNA il faudrait que je ré-écoute pour voir le rapport… je ne vais pas faire ça, je recommande ce disque OUAIS {the fuckin’ flyin’ a-heads – swiss cheese back 7″ – de stijl 2011/1980} car je viens de le remettre tout de suite et tout m’est apparu finalement
il faut que je le mette vraiment fort

4_mercredi

{12:23}

Je ne sais pas vraiment dans quel ordre mettre les choses –
disons : je vois ce qui est écrit, ici ou ailleurs, sur des disques qui sortent maintenant – ou sur d’autre disques, d’ailleurs – je n’en pense rien – à peu près absolument –
de mon coté j’avais décidé, il y a quelques mois, de vendre tous mes disques – ça traîne parce qu’ils ne sont pas tous rassemblés au même endroit – et parce que je me dis qu’il faudrait les prendre en photo, les mettre sur ebay, ou sur discogs, que je ne sais pas vraiment quelle est la meilleure solution (celle qui me rapporte le plus d’argent) –
ici (dans l’appartement où je vis, qui ne m’appartient pas, donc je ne dis pas « mon appartement »), il y a une cinquantaine de disques vinyles, dans le casier d’une étagère ikea – je ne les écoute jamais puisque je n’ai pas de platine –
chez des amis, il doit y en avoir 200, je pense – et chez mes parents, peut-être 50 aussi –
je fais des calculs, les plus rigoureusement approximatifs possible – je me dis que je pourrais gagner 2000 ou 3000 euros, des fois – d’autres fois, je tombe plutôt sur 5000 euros, et je me dis que c’est pas mal –

ce que j’essaie de dire (mais je ne suis pas prêt d’y arriver en m’y prenant comme ça), c’est qu’il y a quelque chose d’irréductiblement problématique dans la possession, que c’est encombrant –
c’est dommage –

j’écoute de la musique, quand même (sinon je posterai plutôt sur un tumblr que je créerai pour l’occasion, et pas ici) – j’écoute des cassettes que je lis sur cette machine , que j’ai achetée au ‘easy cash’ de caluire – le son sort de cette autre machine là , que j’ai acheté au virgin megastore –
les deux sont assez moches, mais c’est vrai que ça dépend des goûts –
comme je n’achète plus tellement de cassettes, je réécoute celles que j’avais commandées, ou échangées, ou reçues entre 2005 et 2008 (en gros) – celle de jessica rylan sur heavy tapes par exemple, et il me semble que ça me plaisait beaucoup plus il y a 4 ans –
la cassette de mammal sur nihilist me plait presque autant que je me souviens l’avoir aimée (c’est à dire beaucoup) –
je réécoute pax titania, robert horton, indignant senility, coptic nausea, dog lady, slither ou tiger hatchery (sur les conseils d’hicham, qui sont presque toujours bons) –

la formule juste m’échappe – je ne me souviens plus vraiment de ce que je voulais dire –
la cassette de tiger hatchery sur fag tapes est très bien –

25_lundi

{15:06} Je n’ai acheté aucun disque à NYC

ni vieux, ni neuf (en fait c’est faux : j’ai acheté qq 78t dont les pochettes ont été dessinées par Alex Steinweiss, $1 pièce), je suis juste allé à Other Music sur mon chemin, pas très inspiré ; j’ai marché dans les rues, rien de plus.
Mais je suis passé devant moult fois.

16_samedi

{19:40} Vacance du pouvoir

(d’une ville parallèle où j’isole)

10_dimanche

{21:26} rentré hier soir vers 2 heures du matin, je claque la porte de chez moi et dans le

noir je pense

claro que si!

pourquoi ?!