15_lundi

{12:14} onze heures quarante neuf minutes

interlude

10_vendredi

{17:28} interlude

je n’ai de commentaires à faire sur rien

7_samedi

{19:30} je ne te laisse pas tomber

pas maintenant

30_vendredi

{23:35} HIT

1_jeudi

{18:15} interlude

17_mardi

{20:01} interlude

ou bien
en résumé

15_jeudi

{23:38} Do you remember When you sold your paintings in the gallery And they said ‘mais oui ce soir, ‘C’est la vie c’est le tricolor’ Reconnez Cherie Quand nous avons vive en ecstasy

et ce n’est pas moi

26_samedi

{17:02} j’avais envie de ça

est ce que tonite
rime avec toi ?

salut

31_lundi

{13:37} j’ai l’air

dans la tête
alors que je marche dans la rue
et puis j’ai le mot
le mot rockin
après j’ai un trou
avec l’air et le mot je rentre chez moi
j’ai mon pain
et puis chez moi j’ai le deuxième mot
mais impossible de savoir qui chante
je sais qu’il chante ça doucement et gaiement
c’est un homme, ce n’est pas la version originale
c’est un homme
qui va mourir

19_mercredi

{13:48} écoutez

ça,
qu
oi

pendant ce temps là je peux
moi
faire autre chose

image

18_mardi

{21:39}

j’aime beaucoup ce morceau

et celui-là
aussi

10_lundi

{16:40} à une époque, j’écoutais ceci avec plaisir

ou je ne sais comment vous appelez ça
ça me plaisait disons
et aujourd’hui
je suis détaché des choses, des évènements, de la vie
rien ne me plait
probablement

je crois que ça me donne envie de jouer de la basse et d’etre une femme
à la place

18_samedi

{16:20} j’ai

envie de mettre

ça

16_samedi

{1:44} pas mort

et vous ?

5_mardi

{0:37} mais c’est pas

possible

mon guitar hero, le dernier
est mort il y a 2 mois
et je l’apprends dans
un torchon de merde

bah

meilleur album de tous les temps

5_vendredi

{20:52} voilà comment

ça se passe

je range
alors je mets, une dernière fois, le deuxième disque de Justin Love

tellement bien
n’est ce pas
et je le mets dans sa pochette plastique protectrice, ouais
tout en me disant, mmm, j’ai son premier album, sous le nom de Justin Trouble
sorti sur le label Music Action, oui la boutique du carrefour de l’odeon, j’en ai
déjà parlé {ah, cette boutique!}, je vais le ranger à côté de l’autre et là je
sais que je n’ai pas les, au moins, deux autres 45t de Justin « Trouble » Love non je ne les ai
pas et alors je les veux, je dois résister très fort pour ne pas vouloir les chercher
maintenant et les avoir maintenant, tout de suite
je résiste, je résiste

bon cette fois j’ai réussi
tiens je vous mets ce truc
qui n’était pas loin, non
et, quoi
je ne l’ai pas non plus!

il est sur le label ORK!

je ne l’ai pas, non!

ça n’a pas de fin!

10_dimanche

{9:41}

There was something else
I should have said.
How could I say?
I thought I’d said too much.

And there was something else
I should have known
How could I know?
I thought I knew it all

And there was so much more
I could have had
That I still could have
If you give me time

And there’s a bridge ahead
But I just don’t know
If I’ll cross that bridge
When I get to it

You’ve heard it all before
It matters to me
You’ve heard it all before
That’s the story of my life
Such a sad and lonely life

There was something else
That I could have seen
How could I see?
I thought I’d seen it all

And there was so much more
I could have had
That I still could have
If you give me time

And there’s a bridge ahead
But I just don’t know
If I’ll cross that bridge
When I get to it

And it’s been so long
Since I felt anything
And it’s been so long
It’s been so long

You’ve heard it all before
It matters to me
You’ve heard it all before
That’s the story of my life
Such a sad and lonely life

But paradise is for the blessed, not for the sex obsessed
Paradise is for the blessed, not for the sex obsessed

And I never lied
And I never cried
And I didn’t run
I didn’t try to hide
And I never ran
And I never lied
And I never cried
And you can’t deny
That paradise is for the blessed, not for the sex obsessed
And paradise is for the blessed, not for the sex obsessed


j’ai rêvé de cette chanson
le refrain était dans un ordre différent
mais j’ai rêvé de ces mots

3_jeudi

{22:08} pour moi-même

13_mardi

{17:47}

comme quoi on découvre tout le temps des trucs
je viens d’acquérir un disque que j’écoute maintenant depuis des années en mp3
oui il était trop cher, vraiment trop cher
le disque s’appelle un truc du genre chansons populaires de nègres pour jeunes gens et là il était vraiment moins cher, sur le label la voix des bouseux quelque chose comme ça, oui je suis désolé en fait c’est en anglais
disque extraordinaire dans sa simplicité primitive et disque pour enfants, du grand meurtrier Leadbelly mort en 1949
je pourrais être, je suis son enfant
d’ailleurs je vois ici ou là dans quelques sites historiques que le sieur Leadbelly après avoir été trouvé et après avoir aidé John Lomax, un peu comme un éclaireur en même temps qu’un illustrateur qui chantait ce dont Lomax parlait, devient la coqueluche des petits bourgeois de gauche américains
ça n’a pas d’importance
sur les conseils d’amis je viens de lire la Lettre à Maillard de Blanqui

Vous me dites : je ne suis ni bourgeois, ni prolétaire,
je suis un démocrate. Gare les mots sans définition,
c’est l’instrument favori des intrigants. Je sais bien
ce que vous êtes, je le vois clairement par quelques
passages de votre lettre. Mais vous mettez sur votre
opinion une étiquette fausse, une étiquette empruntée
à la phraséologie des escamoteurs, ce qui ne
m’empêche pas de démêler parfaitement que vous et
moi avons les mêmes idées, les mêmes vues, forts
peu conformes à celles des intrigants. Ce sont eux
qui ont inventé ce bel aphorisme : ni prolétaire, ni
bourgeois mais démocrate ! Qu’est-ce donc qu’un
démocrate, je vous prie ? C’est là un mot vague,
banal, sans acception précise, un mot en caoutchouc.
Quelle opinion ne parviendrait pas à se loger sous
cette enseigne ? Tout le monde se prétend démocrate,
surtout les aristocrates. Ne savez-vous pas
que M. Guizot est démocrate ? Les roués se complaisent
dans ce vague qui fait leur compte ; ils ont horreur
des points sur les i. Voilà pourquoi ils proscrivent
les termes prolétaires et bourgeois. Ceux-là ont un
sens clair et net; ils disent catégoriquement les choses.
C’est ce qui déplaît. On les repousse comme provocateurs
de la guerre civile. Cette raison ne suffit-elle
pas pour vous ouvrir les yeux ? Qu’est-ce donc que
nous sommes contraints de faire depuis si longtemps,
sinon la guerre civile ? Et contre qui ? Ah ! Voilà précisément
la question qu’on s’efforce d’embrouiller
par l’obscurité des mots ; car il s’agit d’empêcher que
les deux drapeaux ennemis ne se posent carrément
en face l’un de l’autre afin d’escroquer, après le combat,
au drapeau victorieux les bénéfices de la victoire
et de permettre aux vaincus de se retrouver

vous pouvez lire la suite ici, sur mon conseil
ce qui explique pourquoi ce disque me donne des frissons et pourrait me faire pleurer
enfant que je suis de parents révolutionnaires
enfant de l’histoire de la révolution prolétarienne
et désormais seul contre tous
{avec mes quelques amis}

trêve de sentimentaleries
au beau milieu de ce disque j’entends un son que je reconnais très bien, un son que je connais viscéralement et qu’on entend en particulier dans la grande suite de ce disque de kevin ayers
enfin je n’ai pas pris la peine de le ré-écouter parce que je sais que c’est dedans

OK ?

alors je vais voir la pochette du Leadbelly et je vois la réponse
c’est le son de sa guitare à 12 cordes
voilà c’est tout

3_samedi

{10:12} je décore

avec ce qui se passe
dans mon cerveau