2_dimanche

{16:23} voyons voir

ma nouvelle friend favorite sur fb c’est une dame
elle s’appelle lisa carver et c’est une maman
alors elle raconte des histoires de maman
avec ses enfants
qui vomissent, les pauvres
et qui sortent le soir tard
et j’aime bien les enfants, de plus en plus je m’en rends compte
elle vend des trucs aussi
pourquoi je me suis intéressé à elle
su-bi-te-ment
pas parce que l’ami ec m’en parle souvent et pas parce que je n’ai aucun disque d’elle
ce qui est fou, c’est vrai, fou
bon j’avais téléchargé ce disque dont on parlait ici, la liste de tom carter {l’autre type n’a pas l’air bien fûté} et il est très bien , vous voyez
à un moment on peut arriver à ne pas préter attention au fait qu’on est bien sur fb et que tout est nul, laid et blanc
le formalisme du contrôle des existences, je crois que ce qui nous tue {nos amis} le plus souvent et le plus facilement c’est la tentation de l’ouverture à tous et la visibilité mondiale {comme ils disent}, lisa suckdog elle, elle met par exemple, une série de photos faite au téléphone, elle rentre dans une pièce et dedans, c’est assez sombre il y a des gens tous nus qui font des exercices physiques, vous voyez, du vélo d’exercice, du stepping ou je ne sais quoi encore
j’ai peut être révé cette séquence
non j’ai révé d’une fille qui s’appelle echneivid et qui est noire, noire claire, elle est assez jeune, echneivid et elle m’embrasse dans un cinéma ou l’on s’est assis assez loin du collègue de bureau qui nous y a emmené, lui il est grassouillet et chauve ce qui est vrai, on vient de rater le départ du bateau vers londres c’est la nuit
en vérité je n’ai fait qu’un voyage avec lui, vers liège ou nous devions sauver l’informatique du groupe cockerill Cockerill Sambre c’est photogénique ces saloperies
le collègue est outré qu’on ne se soit pas assis avec lui et il fait des yeux ronds dans sa face ronde et lisse
à un autre moment je me suis dit que j’allais ré-écouter le swans
ce que j’ai fait
j’en ai conclu qu’il y a UNE bonne face sur 6
c’est la 2
j’ai fait un gros effort et j’ai été vraiment déçu car j’avais l’espoir de m’étre trompé
ce disque ne tiens pas et croule sous le pointids de son emphase et de ses collaborations inutiles

attendez
je pense à des gens qui perdent leur pantalon

attendez
parfois beaucoup trop de cheveux

attendez
j’ai aussi fait le voeu de ne plus acheter de vieux disques en 2013
ah ah je ris de me voir
si, ah ah
je ne sais quoi

je pense que DJ Roc est meilleur que DJ Nate non dj nate il a une bonne face sur 6, mais une très bonne face lui au moins et en plus il débute et il est tout jeune
non tout ne se vaut pas et on ne peut pas embrasser toutes les cultures mais c’est comme ça
je pensais avoir à dires des choses plus définitives que ça
j’ai oublié
surement

echneivid

sinon j’ai un problème avec l’argent ne m’en veuillez pas si vous vous y trouvez confronté, j’en ai beaucoup de remords

2_vendredi

{16:08} morceau préféré

de disque
préféré

{10:59} revenons aux fondamentaux

salut

19_vendredi

{20:48} morceau préféré

de disque
préféré

14_dimanche

{12:31} le meilleur morceau de l’album

dondestan
c’est celui-ci
ici il pleut
je n’ai pas vu le concert que je voulais voir hier soir
ça ne se passait pas dans la même ville
je cherche une chose intelligente à dire
en de telles circonstances
tout est très limité et en même temps infini
dans le bon moment il y a la certitude du mauvais moment à venir
là je me demandais si finalement je n’avais pas déjà tout entendu, ensuite je me suis rappelé que vendredi j’ai reçu ce disque d’uranium orchard
et oui il est très bien, bon ça, hein oui bon mais je me suis souvenu là qu’il y a un morceau au milieu de la première face, j’étais entrain de taper des trucs réMUNérateurs {voir commentaires} et inutiles sur un ordinateur, quand le morceau a commencé et que le rythme est produit par un son de carton métallisé pourri ou je ne sais quoi j’ai arrété de taper les trucs inutiles et je me suis mis un petit peu en avant pour écouter ce truc et me dire bravo
alors, hein
tant mieux

salut

5_vendredi

{20:52} voilà comment

ça se passe

je range
alors je mets, une dernière fois, le deuxième disque de Justin Love

tellement bien
n’est ce pas
et je le mets dans sa pochette plastique protectrice, ouais
tout en me disant, mmm, j’ai son premier album, sous le nom de Justin Trouble
sorti sur le label Music Action, oui la boutique du carrefour de l’odeon, j’en ai
déjà parlé {ah, cette boutique!}, je vais le ranger à côté de l’autre et là je
sais que je n’ai pas les, au moins, deux autres 45t de Justin « Trouble » Love non je ne les ai
pas et alors je les veux, je dois résister très fort pour ne pas vouloir les chercher
maintenant et les avoir maintenant, tout de suite
je résiste, je résiste

bon cette fois j’ai réussi
tiens je vous mets ce truc
qui n’était pas loin, non
et, quoi
je ne l’ai pas non plus!

il est sur le label ORK!

je ne l’ai pas, non!

ça n’a pas de fin!

16_dimanche

{14:45}

je me suis dit que j’allais recommencer doucement et que ce serait plus facile et puis tout se délite très rapidement, je suis en train de lire un comic book qui s’appelle think tank, c’est un jeune scientifique qui ne veut plus faire d’armes qui tuent des gens {non je vous assure que c’est bien} et je pense au prisonnier alors à ce moment là il y a des images de patrick mcgoohan qui viennent et puis je me rends compte que la seule façon d’éteindre ces images, de les satisfaire, ça serait d’être DANS le village et de monter dans une petite voiture et j’aurais une super belle veste à galon blanc et, vous voyez que ça n’est pas possible aussi j’ai pensé qu’il y avait surement un disque de david bowie qui serait aussi bien qu’un disque de la dusseldorf, ah oui voilà je sais pourquoi j’ai pensé à david bowie, j’ai mis low et immédiatement j’ai trouvé la guitare de carlos alomar insupportable et je n’ai pas pu mettre la face 2, j’aurais bien mis heroes aussi

mis à part que je ne peux pas supporter la chanson heroes et que j’aurais du la sauter

mais je n’ai plus ce disque alors j’ai mis vous savez quoi
qui est très bien, non le meilleur truc qui me soit arrivé c’est
je pense à un truc, je suis allé à un concert, il y avait trois groupes et je n’ai vu aucun des trois groupes je crois que c’est la seule et unique fois que ça m’est arrivé, je trouve ça très triste je ne vois pas de raison réelle à ce que ce se soit produit non je me rappelle qu’on m’a demandé si je l’avais écouté le swans au moins {j’ai résisté à dire à tous ces gens qu’on ne disait pas les swans mais swans, je le dis maintenant} et oui je l’ai écouté le swans {vous voyez bien on ne peut pas dire le les swans} je l’ai acheté, je n’aime pas l’image devant et
attendez je cherche un disque à mettre pour finir cette écriture
le maxi dog food de sutra {il n’y a pas la video dans youtube}, je pense peut etre à ça parce que j’ai dîné avec le biographe de jenny bel’air à Naples, je trouve que la vois de patrick vidal est irrésistible, non le swans j’aurais bien voulu l’aimer et je le trouve très bien fait, c’est à dire qu’il y a trois morceaux très bons et que ces trois morceaux sont stratégiquement placés dans le truc ce qui fait qu’on se dit ah quel disque, c’est juste une illusion parfaitement exécutée, en plus la pochette à trois panneaux est impraticable désolé
ce n’est quand même pas ça qui m’a tenu toute la soirée dehors, oui j’ai oublié de vous dire que j’ai écrit un truc dans chronicart de ce mois-ci et qu’on m’a dit que c’était bien merci on m’a dit aussi que mes photos de vacances étaient bien merci moi je n’ai pas été particulièrement gentil je trouve et je m’en excuse auprès de vous
non vraiment le disque qui m’a fait le plus plaisir ces dernier temps est un 45 tours de Mark Perry et je n’ai rien de plus à en dire {il n’y a pas de video dans youtube non plus} que ce qui est dit là je crois que vous ne savez pas que je vends des tshirts et tous eux qui l’ont porté m’en ont fait compliment, surtout des hommes
c’est étrange
je pensais que ce serait facile et que je m’en tirerai en mettant

une video des motors

cette video
et puis, on me l’a fait remarquer, le rapport avec holy motors mais je l’avais remarqué moi-même il y a aussi motorik, je ne peux pas résister au mot motorik
c’est comme ça


image de ma première voiture

26_dimanche

{21:14} salut, je suis rentré de vacances et


j’aime bien les gens qui racontent des histoires
avec un accent {pas seulement les femmes, alors ?}
pas écouté de musique
et je ne m’en plains pas
j’aime aussi beaucoup la trompette, vous comprenez
et la mort

pas écouté de musique, sauf le deuxième roxy music
laissé sur place

14_samedi

{15:13} bonjour

je comprends qu’il y a un trouble, je comprends qu’il y a une guerre. moi-même je suis en guerre, je comprends qu’il y a débat entièrement idéologique, je suis moi-même pour l’idéologie quand c’est moi qui fixe cette idéologie, je comprends qu’en ce cas ça n’est pas moi qui l’ait fixée et que j’y suis totalement étranger, je dirais que je suis dans l’inconnu du texte. je pensais aussi que l’adn ce n’est pas le corps, la religion de l’adn et de sa vérité c’est la science et la police, même chose, la science c’est le texte ce n’est pas le corps, le texte de la loi et le figé de l’identité. l’identité ça n’existe pas, le texte c’est l’identité et le texte vient toujours après la matière. TOUJOURS. il n’y a pas de toujours non plus, vous le savez bien. Donc j’entre dans la forêt sans les oripeaux de ce débat qui a déjà eu lieu, c’est vrai que j’ai toujours évité de voir quel film que ce fusse de leos carax mais comme j’aime bien E2-E4 et je déteste les hippies, surtout allemands, il y a parfois prescription et il y a parfois exception. Je suis moi aussi obligé de rentrer dans le texte écrit par d’autres, je suis désolé, je tente d’en sortir et c’est vrai qu’en y entrant par le cinéma saint germain des près et en y sortant en prenant un déca {quatre euros vingt} aux deux magots, oui il y a des soubrettes en uniforme qui présentent des plateaux de patisseries aux japonais, russes, chinois, oui il y a encore des japonais à paris. une fois dans l’assiette la patisserie n’a plus l’air de grand chose, ressemble à une autre. toujours est il que ce n’est pas mon assiette et pas encore mon assiette puisque les étoiles s’éteignent dans ce cinéma devenu encore plus grandiloquent qu’il n’a jamais été. c’est très beau cette forêt et le film commence par une allégorie lourdingue et naive, néammoins enlevée. la critique ce n’est pas raconter le film, la critique ce n’est pas donner envie de voir le film, la critique ce n’est pas grand chose. moi je suis allé voir le film à cause du vert de l’affiche et du bleu du masque, celui là me faisait penser au fantomas un peu bête avec jean marais et louis de funés. {vous voyez je suis dans le descriptif, bon, moi aussi} et puis, à l’intérieur, ce film me fait penser au cinéma. mais bien sur il nous fait tous penser au cinéma à sa façon, un film à sketch qui est un genre en soi, une genre que j’ai toujours détesté mais pas seulement. une série télé en somme, ce qui fait qu’aujourd’hui je peux accepter cette forme sans doute ou qu’exceptionnellement je serais en dehors de mon propre texte. Raconter une histoire qu’on a vu ça n’a rien à voir avec le cinéma. RIEN. ici l’histoire(s) n’est pas racontable, n’a pas d’intérêt ne révèle rien, le film si. Mais le film ne révèle rien qui soit transmissible en texte, seulement c’est bien. A un moment je pleure, à un moment je trouve ça très drôle. ça m’est tout à fait étranger et ça m’est tout à fait subtilement familier. comme je vois la lumière d’automne de belle de jour et même les habits, sans doute un velours côtelé et une gueule cassée. comme je vois, oui c’est vrai vous me l’avez dit, la bourgeoisie, la relation avec bunuel est encore très évidente. je ne sais pas si vous voulez parler de la révolution, je ne crois pas mais si on ne parle pas de la révolution alors bourgeois ne veut rien dire, c’est du texte et pas de la matière. Je peux aussi bien penser petits seins. Lumière verte, fabrication. L’identité, je ne devrais pas avoir à vous le dire, c’est de la fiction, il y a beaucoup de choses que je n’ai pas envie de dire a propos de ce film ce à quoi servent les autres, à ne pas être nous. C’est vrai qu’à un moment au tour des champs-élysées j’ai pensé le texte robbe-grillet eh bien rien que ça je trouve ça extraordinaire, non je n’ai jamais aimé particulièrement ce type par contre j’aime passionnément l’ennui et je hais le blanc, mais le blanc m’attire le blanc de l’argent et de la vulgarité; alors que là c’était la nuit et il y avait ces lumières toujours de fête des champs-élysées. je trouve que c’est une bonne chose de tuer quelqu’un à la terrasse du fouquet’s peut être aussi parce que ma tante était dame pipi dans cet établissement, peut être aussi parce qu’elle travaillait chez pathé cinéma c’était tout en bas de l’avenue. C’était l’époque, c’est très nostalgique. Les ouvreuses, c’est étrange une personne dit qu’elle aurait bien aimé prendre une glace pendant le film et une autre dit qu’elle retournera au cinéma quand on pourra y fumer, deux personnes qui ne se connaissent pas a propos du même film… moi je voudrais pourvoir entrer et sortir quand je veux; je ne le faisais jamais. Toutes ces possibilités qui n’existent plus, des machines qui sont remplacées par des machines. Oui j’aime beaucoup quand ils jouent de l’accordéon, vraiment beaucoup parce que ça me fait penser à la musique de la révolution , {peut etre qu’on ne rasera pas les églises, je ne suis plus sur de ça} cette révolution là vous comprenez bien ce que je veux dire, ou bien vous êtes mes ennemis. Après la révolution il y a peut etre l’identité, on n’en sait rien, ça n’a pas d’importance pour l’instant il n’y a que l’innovation et la beauté, ce qu’il faut détruire.

PS: j’ai oublié de dire que ce film rend supportable une chanson de gérard manset, supportable et comique.
PPS: et les Sparks y ont le même son qu’ils avaient dans ma voiture.

3_mardi

{21:53}

bizarrement depuis quelques jours j’écoute le même morceau plusieurs dizaines de fois de suite
oui sur mon téléphone
oui dans la rue, le métro
en prenant le train à saint lazare
en passant à colombes
et asnières
en regardant les filles qui sont habillées comme des folles
en montant les escalators
vous voyez le genre

oui ces morceaux là

pourquoi ?

après tout

c’est un peu un décalage inapproprié
puisque vous avez là 3 ou 4 jours de mon activité musicale
en une seule fois
peut etre même plusieurs années

17_dimanche

{13:19} chanson préférée

Lady Godiva, dressed so demurely,
Pats the head of another curly-haired boy,
Just another toy.
Sick with silence, she weeps sincerely,
Saying words that have oh so clearly been said
So long ago.
Draperies wrapped gently around her shoulder,
Life has made her that much bolder now
That she [has] found out how.
Dressed in silk, latin lace and envy,
Pride and joy of the latest penny-fare,
Pretty passing care.
Hair today now dipped in the water,
Making love to every poor daughter’s son,
Isn’t it fun?
Now today, propping grace with envy,
Lady Godiva peers to see if anyone’s there
And hasn’t a care.
« Doctor is coming, » the nurse thinks SWEETLY,
Turning on the machines that NEATLY PUMP AIR.
The body lies bare.
Shaved and hairless, what once was SCREAMING,
Now lies silent and ALMOST SLEEPING.
The rain must have gone away.
STRAPPED SECURELY TO THE WHITE TABLE,
ETHER CAUSES THE BODY TO WITHER AND WRITHE,
Underneath the white light.
THE DOCTOR ARRIVES WITH A KNIFE AND BAGGAGE
SEES THE GROWTH, JUST SO MUCH CABBAGE
That must now be cut away.
NOW COMES THE MOMENT OF GREAT, GREAT DECISION.
THE DOCTOR IS MAKING HIS FIRST INCISION.
One goes here,
AND ONE GOES THERE.
« The ether tube’s leaking, » says someone who’s sloppy.
THE PATIENT, IT SEEMS, IS NOT SO WELL SLEEPING.
The screams echo off the walls.
Don’t panic — someone give him pentathol instantly.
The doctor removes his blade cagily slow from the brain.
BY MY COUNT OF TEN.
THE HEAD WON’T MOVE!

4_mercredi

{11:57}

oui, je me sens
comme ça

vous pouvez tous aller voter
il ne se passera rien avec ça

3_mardi

{22:23} la drogue ne m’intéresse pas

je trouve juste que la musique de thrill kill kult est sexuelle
d’une façon qui me correspond

25_dimanche

{20:11} Notule autobiographique :


j’ai toujours détesté ce changement d’heure

19_samedi

{13:43} sometimes I shy but wave you up

bonjour tout le monde {?} je devrais en ce moment même être entrain de lire
et j’écris,
parfois j’écris et je n’ai rien à lire, parfois j’écris alors que j’ai quelque chose à lire
là j’ai quelque chose à lire mais je préfèrerais lire autre chose, alors j’attends que ça vienne
j’écris, et
heureusement j’ai toujours quelque chose à écouter
{what exactly is the point you‘re making?}
il y a un certain temps je pensais à mes disques absolument préférés et je me disais que je pouvais écrire là dessus, et puis c’était facile j’ai tout de suite écouté et choisi secret treaties de blue oyster cult et berlin de lou reed
je peux facilement écrire des tonnes là dessus, eh bien sur je ne le fais pas, je pense que ça n’a aucun intérêt, pour personne ou alors marginalement écrire sur le blue oyster cult et le couple krugman-pearlman, le rapport avec les dictators donc et toute cette imagerie nazie manipulée par des juifs, tout ça est très beau et essentiel, on ne peut pas penser à berlin sans penser au nazisme non plus, bon très bien tout ça mais moi je n’ai pas envie d’être historien du r*ck
renseignez-vous

j’ajoute, moi, le disque monkey banana kitchen
de family fodder
tout le monde dans ce bl*g aime ce disque
aime ce groupe et il y aurait tellement de choses à dire, écoutez
je mets une image et puis voilà

je n’écoute plus que ça depuis deux jours

tiens il y a aussi ça à lire
tu sais

18_vendredi

{10:12} au milieu de la nuit j’ai pensé à une video que je pourrais mettre, et

avec cette vidéo il n’était pas nécessaire d’ajouter du texte
j’en étais vraiment certain

ce matin, cette idée s’est évaporée
il n’y a qu’une chose qui vienne un peu supprimer le bruit dans le cerveau
ce sont ces mots

Think of a number,
divide it by two,
something is nothing,
nothing is nothing.
Open a box,
tear off the lid,
then think of a number,
don’t think of an answer.
Open your eyes,
think of a number,
don’t get swept under,
a number’s a number
A chance encounter you
want to avoid,
the inevitable, so you
do, oh yes you do the
impossible
Now you ain’t got a number,
you just want to rhumba,
and there ain’t no way
you’re gonna go under
Go under

je dispose de toute une panoplie d’outils de guerre psychologique
à plus ou moins d’effet offensif ou défensif

17_jeudi

{15:09} aux amis de la poésie

ratp
oui gros succès ce copier-coller d’aragon, merci d’être venus
j’ai décidé {est ce lié à ces voyages en métro ?} de me remettre à lire et j’ai choisi, hier, le feu follet de Drieu la Rochelle
je crois que la dernière fois que j’avais décidé de me remettre à lire j’avais choisi ce même livre
dont je n’ai pas vu l’adaptation {ou bien l’ai je vue ?} cinématographique
voilà l’occasion de mettre une image
tout de même, oui, à une époque j’habitais seul et je ressemblais à ça, ajouter juste un modem dans un coin
comme on le sait tout est mieux avec un pistolet dans le cadre
je n’en ai jamais eu
je ne suis pas drogué non plus
je n’envisage pas de me faire donner de l’argent par une femme
ma normalité m’épuise

en fait ce qui me soucie c’est un sujet d’écriture et pas de lecture
oui, voilà, j’ai écrit un texte pour une revue gratuite qui s’appelle balise
ce texte dit du bien de 3 cassettes qui sont sorties sur le label tanzprocesz
je me demande comment écrire deux fois, et différemment, du même sujet
ici et là, et même si c’est nécessaire de le faire
je m’en ouvre à vous
car, en fait, il faut bien le dire, il n’y a
que les questions d’organisation qui m’intéressent vraiment

par exemple là, les Drieu la Rochelle n’étaient pas au BON ENDROIT
dans la bibliothèque
quoi

12_samedi

{0:29} sur l’amour on avait écrit sortie de secours interdite en cas d’incendie. sur le ciel on avait écrit vous vous trompez ce n’est pas ici. sur la nuit on avait écrit on n’avait rien écrit du tout sur la nuit

oui, j’ai vu ça dans le métro
ils mettent des poésies que tout le monde regarde
en s’en foutant puisque c’est là
et qu’il y en a une autre avec la
canette qui doit aller à la
poubelle et sur celle-là, la première et
la seule que j’ai trouvée bien je me suis
demandé qui était l’auteur et j’ai vu en
tout petit aragon alors ça m’a fait
penser à max, qui a fait ça
et qui vient de rouvrir son blog agenda
de concerts

aragon tout le monde s’en foutait
puisqu’il était communiste
aussi

ça m’a fait penser aussi à moi

17_lundi

{17:48} vieux démocrate

Bonjour
Ce matin j’écoutais ubuweb radio sur mon téléphone via l’application wfmu, c’était charlie le hamster qui chantait les dix commandements et je me suis mis à penser que je n’avais pas sérieusement répondu à HH qui me demandait pourquoi je n’aimais pas les propos du gérant d’ubuweb, là les propos et là le gérant, vous remarquerez qu’il a toujours des petits chapeaux ridicules et l’autre jour je faisais un rêve dans lequel j’étais habillé différemment alors j’ai voulu me regarder dans la glace pour vérifier et, ah, j’ai vu un petit chapeau comme ça et j’ai dit non mais c’est incroyable pour qui vous me prenez? je mets fin à ce rêve.

vous pouvez d’abord lire ceci, que j’écrivais autrefois:

Un portail est une exposition de trous insensés dont l’objet n’est que de centraliser les attentions sur lui-même. L’objet du portail n’est pas de distribuer, il est de concentrer. Il recontextualise tout à son propre sens car le portail vampirise et s’approprie tout contenu externe. Le portail est la surface d’un trou noir qui réordonne la matière absorbée et la rejette sous forme de lignes de coupe abstraites mais régularisées, consommables suivant un format qui lui est propre. Cette fonction devient vraie au sens du web lorsque le portail ne fonctionne pas comme un service mais assume tyranniquement les limites d’un cercle qu’il a choisi de tracer en effaçant toutes les autres possibilités. Le portail aide à la reconnaissance, il est fondamentalement un lieu de confirmation sur lequel on clique par devoir, si l’on veut.

ubuweb est encore pire qu’un portail, on n’y clique sur aucun trou le but est, pour le gérant, d’avoir une fameuse collection que le monde vous envie. oui ça n’est rien de plus qu’un petit musée personnel, une ode à la propriété bourgeoise en somme. bon cette collection est partagée {ne me prenez pas pour un idiot je ne vais tout de même pas aller jusqu’à dire qu’elle est libre et ouverte!}, là où monsieur petit chapeau thompsongoldsmith ment carrément c’est quand il écrit I don’t know about you, but I’ve lost my object fetish. alors qu’il sait très bien que ce qu’il construit, à son principal profit personnel, avec ubuweb n’est rien d’autre qu’un objet de plus constitué de tout un tas de fichiers qui sont bels et bien des objets eux aussi, mais passons le pire est à venir avec cette phrase terrifiante de bétise we’ve come to prefer the acts of acquisition over that which we are acquiring
c’est trop super, petit chapeau, oui on s’ennuie tellement que faire du shopping devient un délassement dont même l’usage de l’objet acheté ne peut pas atteindre l’intensité

9_dimanche

{13:57} trop beau

When you’re looking through the eyes of hate
Oh, oh, oh, oh
When you’re looking through the eyes of hate
Oh, oh, oh, oh
When you’re looking through the eyes of hate
Oh, oh, oh, oh
When you’re looking through the eyes of hate
Oh, oh, oh, oh
When you’re looking through the eyes of hate
Oh, oh, oh, oh
When you’re looking through the eyes of hate
Oh, oh, oh, oh