31_mercredi

{15:57} en retard

bon je voulais parler ici du film passé à la télé
dont tout le monde parle
oui bien sur
hier il y avait la soif de l’or de gérard oury, hier
ce qui m’a frappé dans ce film {pourtant vu partiellement} c’est à quel point christian clavier et nicolas sarkozy se ressemblent. une démarche de balourd endimanché, costume jeté sur un corps disgracieux et démarche de poulet sans plumes, vous voyez qui c’est nicolas sarkozy ?
je venais de faire un voyage en voiture un peu long, journée difficile, alors les démélés de nicolas sarkozy avec sa maison témoin qui perd ses lingots c’était, comment, judicieux
film en couleurs
et tout
le matin de ce voyage je reçois un paquet
avec des cassettes dedans, j’avais déjà reçu un premier paquet début juin, du label que j’aime bien, albert’s basement géré par un mec qui est dans mad nanna
je fais comme si j’en avais déjà parlé, j’en ai peut etre parlé dans ma tête, vous me direz
ceux qui suivent
sur la route {oui j’ai un lecteur de cassettes dans cette voiture} je mets la cassette de sacred product
auparavant j’écoutais le mouv {oui}, c’est parfois amusant, là ils passaient money {oui} et pendant quelques instants, money c’est une des pires chansons qui existent peut etre avec i’m not in love, pendant peut etre cinq secondes, maximum {oui} il y a un son de guitare qui m’a plu
puis néant
sensation très étrange
donc je mets la cassette de sacred product sur albert’s basement label australien très bon
et là, autre sensation étrange très intense, cette musique était sublime, parfaite, extrème
à tel point que je me suis demandé si le lecteur cassette fonctionnait correctement si une fois arrivé j’allais ressentir la même chose, ça m’a un peu fait peur, d’aimer autant un disque comme ça et aussi ça m’a complètement rassuré {oui} sur l’état possible du monde


cassette qui donc avait mis 2 mois pleins pour arriver chez moi

à noter que, je ne l’ai su qu’une fois arrivé en lisant les notes de sacred product, le type qui fait ça est maintenant dans satanic rockers
qui vient de sortir un album dont il sera question très prochainement
ici

à noter que mad nanna sera en tournée européenne en septembre avec
{oui} sky needle, autre groupe australien dont le prochain album, eh bien,
oui, sortira sur mon label à ce moment là
eh bien oui

détail
le type en question, dans sacred product et satanic rockers, a sur son fb des images qui m’ont fait penser au livre que j’ai commencé à lire
au tiers de ce livre je dois dire qu’il m’ennuie assez, parfois je me suis surpris à penser mais c’est un livre de bolano et très vite je me suis rendu compte que cette pensée ne va pas
un livre ennuyeux est un livre ennuyeux

22_dimanche

{15:26} Interlude

20_dimanche

{12:57} {interlude} ?p=2917

Bon, La Poste : hier, le 1er postier est passé à 9 heures, le 2è à 11 heures et il y avait un avis -déposé par un 3è ? Je suis content que tous ces gens soient à mon service, hein, je dis pas; néanmoins, c’est plutôt étrange cette manière de s’organiser. Je dis pas, néanmoins, quand on voit la manière dont MOI je m’organise, pour simplement survivre, durer, on dit pas, on dit rien.
Donc, vous êtes rassurés, les disques continuent bien à arriver ici, à flots continus —alors que je pourrais abonder un plan d’épargne retraite ou un compte pour la scolarité future, s’il y a, de ma bébée. Je suis un irresponsable.

Il y a, dans les arrivées, un nombre élevé de trucs vieux et allemands, de la Neue Deutsche Welle underground, comme toujours, comme le post-punk des britanniques, c’est un puits sans fond de découvertes nouvelles, on n’en fait jamais le tour et ce sont les seuls trucs dont j’ai envie de faire le tour -enfin, il doit bien y avoir d’autres trucs aussi, mais c’est rhétorique, là.
Non, ces achats n’ont rien à voir avec le fait que je me suis décidé à acheter ce livre : http://www.editions-allia.com/fr/livre/482/dilapide-ta-jeunesse, Verschwende Deine Jugend, l’Allemagne c’est un territoire d’achats permanent chez moi, depuis peut-être que j’ai entendu à la radio ces types du Cassettencombinat et leurs K7s incroyables, « c’est pas vrai, comment peut-on faire de la musique aussi bonne?, ich geh nach Berlin tout de suite ». Le livre, là, basiquement, c’est pompé sur la structure de Please Kill me, sur les new-yorkais, un collage d’entrevues; ça parle surtout de Hamburg, un peu de Berlin mais moins, il n’y a pas d’index et ça c’est vraiment idiot pour une publication patrimoniale, si on veut faire des livres sérieux sur le r*ck autant le faire sérieusement. Par rapport à ce que je savais de tout ça, allez savoir comment, il n’y a pas grand chose de nouveau, sauf peut-être sur les p*nks à guitares allemands qui ne m’ont jamais trop intéressé et il y en a pas mal ici. Sinon, c’est la même histoire que partout, il y a des jeunes qui s’ennuient dans un vieux monde qui se meurt, ils boivent beaucoup, se font taper dessus par un peu tout le monde, passants, hells angels, rockers, mods etc., ils ne se lavent pas beaucoup et ils vivent dans des caves et des gourbis et ils sont SI créatifs et ils se souviendront toujours de ce qu’ils ont été, là, pendant ce bref instant du temps, et certains ne s’en sont jamais remis et d’autres travaillent à la télé, dans le business, dont le business de la musique, dans la com’, ou ils écrivent des livres pour enfants, ce genre de choses et on a un peu honte pour eux, mais faut bien vivre, on fait pareil, hein, nous.

Sinon, j’ai encore acheté un disque de Liliput, un 45 tours, celui-là, avec une pochette pour laquelle ont été encore commis Fischli et Weiss, et non je n’ai pas acheté le coffret de 4 disques vinyle qui est sorti il y a peu, parce que je crois que c’est la même chose que les 2 cédés sortis chez les filles pas contentes, et que les rétrospectives c’est aussi bien en cédé, finalement, et oui vous pourrez dire que vous l’aurez lu : moi, disant du bien des cédés, et je n’ai pas acheté encore Liliput, Kleenex – Live Recordings, TV-Clips & Roadmovie, mais ça parce que je ne l’ai pas encore trouvé pour pas cher, le principe étant que j’achète beaucoup mais pour cela il faut aussi que ce soit à bas prix, plan d’épargne retraite ou pas c’est une nécessité pratique, je n’ai pas la Mida’s touch non plus.

Et encore : le Vieux, toujours le Vieux. Puisque je lisais des livres de r*ck m*rt, je me suis dis autant lire des livres sur Lui, alors j’ai acheté et lu The Fallen, pour lequel un type a eu l’idée maligne d’essayer de retrouver tous les ex-membres de Son groupe, on sait bien qu’Il est très méchant, qu’Il leur fait la vie et les jette comme des vieilles chaussettes qui puent, ah ah c’est un Phénomène. Ça se lit facile pour un illiterate de l’anglais comme moi, ce qui prouve sans doute que ça n’est pas très bien écrit. Je l’ai amené au boulot pour le lire un peu au soleil et je me suis fait une réputation d’intellectuel à bon compte « Tu lis en anglais? », particulièrement auprès des dames dont c’est le métier de donner le goût de cette langue mais qui ne croient pas un instant en leur fort intérieur qu’elles puissent vraiment réussir dans cette tâche…
[Et, non, on n’a pas retrouvé Karl Burns, dans ce livre-ci en tout cas.]
J’ai aussi acheté et presque fini de lire Renegade – The Lives & Tales Of Mark E Smith, by Mark E Smith & Austin Collings, mais c’est beaucoup plus difficile à lire, ce qui prouve toute la différence qu’il faut faire entre un journaliste du Guardian et un véritable artiste, même Vieux.

Je crois que je voulais parler d’autre chose aussi, ici et maintenant, mais je ne sais plus trop de quoi, et cette note est déjà particulièrement longue et ennuyeuse, pour un {interlude}, et il y a vraiment très peu d’images, et donc ce sera pour une autre fois, faut que je m’économise
______à mon âge.

2_mercredi

{13:43} le monde de la mode

oui, un instant
ah, j’étais au téléphone
V. viens de me dire que j’ai bien reçu un paquet
je téléphone tous les midi pour savoir si j’ai reçu un paquet
ou plusieurs paquets, même, et en général je n’en ai pas reçu
là je sais ce qu’il y a dedans
entre autres le disque des dirtbombs party store
je vous raconte ce disque
c’est ce qu’on appelle du journalisme, entre parenthèses, le journalisme c’est simple il suffit de dire aux gens ce qu’ils savent déjà, ça consiste à appuyer sur des boutons qui sont déjà là
vous remarquerez que david pujadas {il pense qu’il est journaliste et il a même l’outrecuidance de le dire} répète plusieurs fois par journal {sic} le groupe de mot vous le savez si vous ne l’avez pas encore remarqué écoutez bien ce soir et vous l’entendrez david pujadas va dire vous le savez et blah blah il énoncera une parole du pouvoir devenue une injonction
eh bien moi aussi
vous le savez les dirtbombs est un groupe de garage renommé, un groupe de detroit motor city, quoi, et vous le savez les dirtbombs viennent de sortir un triple album de reprises de vous le savez morceaux de techno de leur ville, hometown en anglais, vous le savez la hometown c’est très important pour les américains, alors monstre bonne idée moi je dis, surtout que je n’ai jamais entendu les dirtbombs mais que je m’y connais pas mal en techno de detroit, maintenant qu’est ce que je pense de ce disque vous le savez je ne l’ai reçu que ce midi et pas ouvert le paquet
dans ce paquet il y aura aussi le dernier disque d’alvarius b, un des mecs pas morts des sun city girls, ouais, et je suis drolement content de l’avoir, j’ai bien aimé le précédent, car il n’est sorti qu’à 300 exemplaires et visiblement ils sont tous vendus, il y a une super pochette avec des filles à poil dessus
etc.
j’ai bien aimé le précédent et j’avais même écrit à ce gus pour l’interviewer pour ce bl*g, le truc était parti en eau de boudin car j’étais rentré en contact avec son assistant {sic} et que cet assistant voulait que je lui envoie les questions à l’avance pour voir si c’était intéressant d’y répondre et alors éventuellement peut être il demanderait à son chef b. d’y jeter un oeil ou alors il y répondrait lui-même, exercice auquel vous le savez j’ai refusé de me plier et à quoi j’ai répondu fuck
en toute simplicité

image

19_dimanche

{12:17} simulation VI

{12:15} simulation IV, V

{12:11} simulation III

{12:10} simulation II

{12:08} simulation I

20_mercredi

{12:57}

ah oui, vive les enfants!
j’avais une super histoire de la poste à raconter
histoire qui date du mois de mai sauf que je ne vais pas la raconter maintenant
car elle n’est pas terminée
faut dire que ce n’est pas une histoire de la poste à nous, c’est une histoire de la libéralisation de la poste et de la destruction du service public
dans ce cas en hollande, où « la poste » a été remplacée par TNT
non je vais juste dire en passant tout le bien que je pense du maxi de cult of youth
filthy plumage in an open sea qui est un des meilleurs disques que j’ai entendus récemment
je l’ai d’ailleurs écouté plusieurs fois {sans blague} et même plusieurs fois de suite
bien sur il y a toujours les influences, on va dire, quoi, dark folk et il y a bien l’espèce de voix d’outre-tombe le tout matiné de swans {vous savez le groupe que tout le monde aime bien maintenant} mais il y a plus

oui, plus

mais quoi

29_jeudi

{10:18} En ce moment…

Milieu juin, Nabila a envoyé une plaie, mais depuis personne d’autre, alors je vous la donne quand même pour que rien ne se perde :

Der Golem – Zmet (1999)
Die Antwoord – $o$ (2009)
Burzum – Belus (2010)
Fox the Fox – Precious Little Diamonds (1984)
J.B. Banfi – Galaxy My Dear (1978)


En ce moment, je ne sais plus trop de quoi j’ai envie, notamment écouter de la musique ou pas -et quoi ?

J’ai l’impression que la pointe de lecture de la platine est fatiguée; la changer ? ou plutôt installer cette platine scandinave achetée pour mon noël il y a un an et demi et toujours pas installée, qui traîne dans son carton, posée à côté du meuble hi-fi-télé, avec les piles de livres achetés et pas lus ou pas terminés par ma douce ou moi ou terminés mais pas rangés ?

Je dois construire une nouvelle étagère parce que ça rentre plus les disques là dans les actuelles étagères; mais avant, je dois trier les cassettes audio, je ne sais plus trop pourquoi mais c’est lié, je dois jeter toutes ces cassettes enregistrées pendant toutes ces années où je n’avais pas assez d’argent pour acheter des disques et où j’enregistrais ceux des copains -de toute façon, ceux que j’aimais je les ai achetés depuis longtemps / -de toute façon, je ne les écoutais que dans l’autoradio et ça fait plusieurs années que j’ai un autoradio qui ne passe que des cédés. Et, ils s’en souviennent les lecteurs de ça ?

Je ne sais pas trop pourquoi je ne l’installe pas cette nouvelle platine-disque, je n’en ai pas parlé à mon analyste -notamment parce que je n’ai pas d’analyste mais pas seulement. Je vous en parle à vous alors : il y a l’Immense fait de ma fainéantise-procrastination -je dois en même temps changer l’ampli qui grésille pour l’autre vieux qui est dans le placard -je ne sais plus trop pourquoi mais c’est lié; il y a aussi que je n’aime pas jeter les machines qui fonctionnent avant qu’elles ne meurent; il y a encore que j’ai cette platine-disque depuis 34 ans, oui 34 ans!, depuis qu’un croche-patte me cassa la jambe en deux endroits et en biseau dans le préau du collège et qu’avec le pretium doloris on m’acheta cette Technics™ à la place de mon électrophone avec le baffle dans le couvercle.

Sinon, je n’ai pas acheté grand chose ces temps en matière de disques parce que je vais partir en vacances au mois d’août et que je ne veux pas que le facteur les enfourne dans la boîte et les casse comme à son habitude, ou bien qu’ils arrivent et repartent avant que je ne sois revenu, donc rien depuis début juillet, un large délai comme celui de la circulation postale planétaire. Et, je ne m’occupe donc plus périodiquement d’exécuter mes 99 recherches favorites dans Eb*y et ça ne m’a même pas manqué, tout change. Tout de même, une recherche automatique m’a permis de trouver ce disque que je voulais depuis quelques temps et j’ai demandé à l’Allemand s’il pouvait me l’envoyer à mon retour et il a été assez aimable pour dire Ja!

Je pars en vacances sous peu oui, je ne vous manquerais pas parce qu’ici on ne me voit guère, pour sûr. Et si vous me « géolocalisez », vous pourrez venir défoncer ma porte et -si vous venez avec une camionnette et des bras costauds- voler une platine scandinave neuve et deux vieux amplis dont un qui grésille, une télé avec un écran même pas plat, ou quelques-uns ou la totalité de mes quelques milliers de vieux disques vinyles, ou des romans policiers et des bouquins de socio mais je n’en parle pas trop parce qu’ici ce n’est pas un blogue de livres mais un blogue de musique, normalement. Peut-être que vous, vous serez plus décidé que moi à propos de quoi jouer sur la vieille platine, en ce moment, moi pas trop.

Avant de partir en vacances, je vais sans doute aller au sud vers l’hôpital ou mon ami se meurt semble-t-il, son « pronostic vital est engagé », il ne lui resterait plus que « quelques semaines ». Il a dit que ce n’était pas la peine que je vienne, il a du mal à parler et ça le fatigue, et le degré de douleur est à 8 (quoi que ça signifie exactement… je suppose qu’on le sait quand on y est soi-même), et la morphine n’agit plus. Mais, je vais sans doute y aller quand même, pour mon confort surtout, parce que je ne crois pas que j’aimerais revenir du camping et apprendre qu’il est mort sans que je le revoie.
Pour parler de musique un peu, Vlad aime le rock sixties un rien garage, le reggae-dub, le punk anglais façon Clash ou Ruts, il aime bien certaines cassettes que je lui ai enregistrées autrefois et les cédés que ses amis lui gravent, il aime bien aussi Liza Germano, personne n’est parfait, il aime des tas d’autres trucs j’imagine, il a fait de la radio autrefois, au temps des radios dites libres, avec son ami qui est devenu archéologue départemental ou avec un autre ami peut-être. Je ne sais pas s’il a sa mini-chaîne avec lui dans cette maison où on l’a rangé pour laisser de la place à l’hôpital, je ne sais si on a envie d’écouter de la musique quand on a très mal et qu’on se meurt.

Je crois que je vous parlerai plus tard des disques que j’écoute, ou pas, d’ailleurs.

15_samedi

{13:54} service minimum

salut,
j’ai des courses à faire

21_mercredi

{18:13} sévices publics : histoire sans paroles

25_jeudi

{19:58} emballage – d’un Comelade

de temps en temps quand j’en trouve un pas cher j’achète un disque de pascal comelade, ce sont souvent des cédés désormais
comelade

sur le moment je n’avais pas fait attention et puis ça m’a énervé fort, GROS, ce n’est pas
très net sur l’image, mais le cédé, là, il imite un 45 tours vinyle avec rond central et tout

ET JE TROUVE ÇA VRAIMENT CON / INSUPPORTABLE

et qui rappelle que le cédé quoi 30 ans après? n’a toujours pas trouvé un emballage qui soit intéressant
même lorsque comme là c’est un digipak (merci IMPAC Group, Inc.) qui est moins moche, ne brille pas, ne se fend pas mais s’abîme au rangement

et je me me suis souvenu que chez m. fakrikian aussi on avait utilisé ce vilain subterfuge pour certaines sorties de cédés, ce qui confirme que le déguisement viserait à signifier ça c’est r*ck, z’avez-vu ? comme un 45 tours, ça c’est r*ck

ET VRAIMENT JE N’AIME PAS CES MANIÈRES

———————————————————————————————————

bon sinon il faut que vous dise que ça c’est vraiment bien passé à laposte hier la dame était très gentille et pour 3 avis avec 3 numéros d’instance elle m’a même donné 4 paquets avec 4 numéros d’instance de quoi se plaint-on et il y avait 7 disques et même plus parce que certains étaient multiples soit une boîte de cédés en concert de suicide, un cédé compilation de teenage jesus pas écouté les 2 et puis une réimpression de réalité de camera silens chez les troubadours du chaos et rock or die des merveilleux brigada flores magon (vous savez peut-être que ma bébée a beaucoup aimé pour ma classe) les 2 achetés chez un gars très gentil et wild man fisher avec smegma dont je me demande si c’est pas une réimpression aussi et deux disques en concert de psychic tv achetés chez un suisse et le tout par l’intermédiaire de ce site qui s’appelle E-b*y et ce sont des commandes vieilles parce que vous ai dit qu’il fallait me calmer car les bébées coûtent cher

———————————————————————————————————

ah, sinon, le comelade est très moyen comme très souvent comelade, la grâce le frôle très très rarement, en des instants trop brefs, ce n’est plus qu’une ombre légère; en fait, comelade c’est surtout un souvenir, de vers 1983-1984 disons à vue de nez, les cassettes notamment et milano enarmonisto notamment; comme souvent, on ne saurait dire si c’est la musique qu’il faisait à cette époque, où ce qu’on était nous à cette époque et ce qu’elle nous faisait à cette époque à nous, dans ce cas ce ne serait pas un souvenir tout à fait mais une nostalgie, de quand nous étions jeunes et larges d’épaules, ou bien d’une certaine chambre, ou bien de certains amis, ou bien d’un état du champ r*cknr*ll*sque où ce geste musical fut si parfaitement pertinent, c’est vous qui voyez.

et convenons aussi que à faire le non-musicien depuis si longtemps on finit par acquérir quelques capacités musicales qui font que malgré quelques glinggling de bon aloi, le temps tombe toujours juste, la note est toujours juste et que les espagnolades tournent trop rond et ressemblent trop à des espagnolades espagnoles de bar à tapas
et que tout ça sent trop le savoir-faire mais ce n’est la faute à personne et il faut trouver un quelque chose d’autre mais ce n’est pas facile.
pascal comelade, donc.

———————————————————————————————————
et nous devrions accueillir bientôt une nouvelle avec nous, la jeune goo, bienvenue goo

24_mercredi

{10:51} j’ai fait allemand 1ère langue – Paket

Bruchgefahr

et je suis pas mal rouillé en langue germanique, mon teuton est plutôt labile
mais j’ai appris un mot cette semaine
BRUCHGEFAHR, soit plus ou moins « risque de se briser »
et vor nässe schützen c’est « Protéger contre l’humidité », Nicht werfen!, « Ne jetez pas! »

Pour ce qu’ils en ont à faire chez Laposte, tout va dans ces très grands sacs à tout, avec dessus les haltères commandées par ce gars dont l’embonpoint se développe et le fer-à-vapeur de ceux qui repassent les nappes, et selon la règle dont on a déjà parlé si c’est pas recommandé on doit sans doute s’essayer à le casser, non ?
Mais bon, ce disque là ne l’était pas, cassé, je vous rassure, juste fiché à l’horizontale dans la fente de la boîte, mais ils ne sont pas voleurs dans mon immeuble et qui a encore un tourne-disques de toute façon de nos jours, hein? Ils sont même plutôt gentils les voisins et certaines fois la vieille dame impotente ou la brunette frisée aux longues jambes ou des que je ne connais même pas sonnent pour me donner un paquet déposé chez eux, gentil oui. Et tiens, aussi, si on regarde bien l’image ci-dessus, sur la petite étiquette blanche, on a coché Einschreiben= »Recommandé », mais je m’en fous finalement, je suis pas un obsédé du schreiben, du moment que j’ai eu le disque…
Et pour vous donner d’autres nouvelles que vous attendez tous, à propos du colis pas avisé reparti en Irlande et bien j’ai re-payé le port à l’Irlandais et je les ai bien reçus finalement, merci.

Eh! mais c’est pas sensé parler de musique ici?
Ah…
Et bien, dans le paquet allemand il y avait American VI de Cash, pas écouté encore, dans le paquet irlandais, un double d’ESG, impeccable, le Von Südenfeld (comme vous le savez, lui et ma grand-mère aux bongos c’est toujours The Fall, mais bon faut quand même une guitare, sinon…), un double Burial (ben Burial j’aime bien où il veut en venir, c’est bien vu, mais c’est assez chiant finalement), voilà pour la musique.

Je dois aller au bureau de laposte tout à l’heure, j’y vais et peut-être je vous raconte ça après, si l’aventure vaut la peine d’être contée, promis.

27_samedi

{14:39} sévices publics, la suite

{c’est confirmé on est bien samedi, ça s’affiche sur notre page; je me sens dimanche et hier je me sentais vendredi, c’est énervant}

Bon, hier matin, vendredi donc, je me dis « faut absolument aller à l’agence postale tu as deux avis dont l’un avec deux petites étiquettes soient deux colis » [les avis sont jaunes et le petits collants verts ou oranges, quand ça arrive à l’autre agence postale c’est collant jaune sur avis jaune, ton sur ton]; je m’y rends donc.
Et le gars prend mes avis, se dirige vers son antre là-bas derrière, revient avec huit colis et je regarde les deux qui n’ont pas la forme carrée petite ou grande d’un simple ou d’un album et ces deux ne sont pas pour moi et je lui dis.
Imaginons que je m’appelle Ernest Choulard, et bien il y en a un pour une Céline Choulard et un pour une Madame Choulardon, les deux n’habitant même pas dans ma rue.

Et le gars de m’expliquer que le courrier ordinaire, hein, on fait ça à l’arrache, c’est comme ça, hein, et diverses autres considérations et il me file donc cinq colis supplémentaires pour lesquels je n’ai même pas été avisé sur l’air de vous avez bien fait de passer et je suis bien bon de regarder si des fois y’avait pas aut’choz pour vous.
Bon, vous me direz, tout est bien qui finit bien, il a eu ses disques de quoi qu’il se plaint donc, et on est tous frères, amour et compréhension, etc.
(à supposer que Céline et Choulardon auront bien un jour leurs colis, voyez je pense aux autres aussi)

Je pense juste que je comprends mieux pourquoi j’ai trois disques sur la route du retour vers l’Irlande (Return to sender), j’ai vu ça avec leur numéro de suivi sur un site en ligne très bien fait, mais d’adressage collant jaune sur avis jaune nenni. [c’est d’autant plus con qu’imaginez qu’il s’agissait de disques NEUFS enregistrés et produits ces trois dernières années -un double Burial, le Von Südenfeld et un ESG- et que j’aurais presque pu en faire des chroniques nouveautés estampillées conformes ici, z’imaginez?]

La logique de fonctionnement du sévice postal est quelque peu alambiquée, le service ordinaire qui comporte un pourcentage d’inaboutissement plus grand, se transforme en DOIT avoir une

    probabilité

d’inaboutissement plus grande, dans notre exemple l’aboutissement (entre les colis mal avisés et les colis non avisés) n’est que d’1/8e, 12,5% de réussite quand même, même une fécondation in vitro a plus de chances d’aboutir qu’un paquet d’arriver (je vous parle d’expérience, là).

Le service recommandé n’est pas garanti non plus, l’irlandais sus-entendu recommanda lui, mais attention peut-être que le recommandé irlandais on s’en fout, c’est pas du recommandé français, ça Monsieur, ça compte pas. {à ce sujet -incise- vous savez, vous, comment ça marche le partage des recettes, ils se font une reversion dans le cadre de l’union postale internationale, ou alors c’est juste un principe de réciprocité « je perds les paquets payés chez toi tu perds les paquets payés chez moi » ?}. Et l’irlandais me dit dans un message « call the office », téléphoner ? à une poste ? Il doit y avoir encore quelque chose de moins pourri au Royaume postal d’Irlande.

Bon, il parle pas du tout de musique, là, non, dans cette chronique ? Guère, il est vrai, m’enfin c’est pas nouveau que je parle de cette dématérialisation qui cache de la circulation bien matérielle par en-dessous, je clique je clique mais il y a des ouvriers ou des gens qui fabriquent et des Sancho Pança du Pony Express dont on a déjà parlé et qui transportent les chaussettes tricotées main, les chabichou, le pinard, les ordinateurs, les disques et tutti quanti commandés.

Alors bon, question musique je vous fais la liste de ce qu’il y avait dans mes six colis avec des fois plusieurs disques par colis, faudra vous contenter de ça :
— Zoskia meets Sugardog, That’s heavy baby, Maxi45t, Temple of psychic youth, 1987. Très dispensable.
— You’ve got Foetus on your breath, Deaf, 33t, 1981, Self Immolation. Chef d’œuvre, enfin trouvé dans un état passable à un prix raisonnable.
— Deviation Social, Compilation tracks 1982-1985, 33t, Daïs records, 2010. Du disque neuf mais de vieilles nippes.
Snatch paste, An assortment of Snatch Tapes, 33t, Vinyl On Demand, 2006. Enregistrés vers 1979-1980, je n’en reviens pas de ne pas en avoir entendu parler avant.
— Metabolist, Dromm, mini33t, Dromm records, 1979. Impeccable.
— De Half String et Indian Bingo, deux 45t très dispensables mais chez Independent Project Records donc pour ma collec’ de pochettes cartonnées marron imprimées main.
— Last few days, Too much is not enough, maxi45t, Touch, 1987. Très bien
— Strafe für rebellion, Santa maria, 33t, Touch, 1986. Pareil

{message encore réalisé entièrement sans images ni liens, j’suis pas peu fier}

{13:23} sévices publics

Il faut dire qu’en général je n’ai justement rien à dire, enfin rien d’intéressant pour quiconque ni de spécialement original, alors je vis ma vie de léthargique éveillé, ailleurs. J’ai pourtant lu dans une entrevue avec Guy qu’il fut un temps ou j’aurais en substance déclaré : « si je ne faisais pas ça je ne ferais rien alors je le fais et je ne me pose pas de questions« .
Trop de questions, donc.

J’achète, j’écoute pourtant toujours des disques [j’ai de gros problèmes de rangement, là, je vous dis pas,
justement, je vous dis pas], presqu’exclusivement des vieux
et j’ai toujours un refrain dans la tête; mais justement parfois ces refrains sont indicibles. Tenez, allez, je vous dis, par exemple, ça fait deux jours que je fredonne « Do you remember those happy days / The happy days that we shared / I just had to look at you / And I knew that you cared » , c’est pas possible, on peut pas le raconter ici, c’est carrément Mort Shuman dans Sorrow, dans la BOF de À nous les petites anglaises. J’ai vu un bout de bande-vidéo promotionnelle à la tévé et je jurerai qu’il se diffusait dans le métro et chez ma fromagère, y’a une viralité mortshumanesque en cours ou quoi, dites ? Ceci dit vous savez bien qu’il n’y a qu’un degré de séparation entre MS et Elvis et deux avec Lou Reed (via Doc Pomus) donc je peux facilement contre-attaquer et prouver que MS est essentiellement r*ck.

Ah, chers amateurs attirés ici par une recherche sur le titre de ce message informatif, que diriez-vous de :
« Julie Night gets tied up, humiliated, anally fisted, stepped on, ass fucked and made to do enemas and give handjobs to strangers in a public junkyard » ? Impressionnant, non ?

Et pour ce que je voulais dire avec ce titre ben je le dirai tout à l’heure [aguichage].

{message réalisé entièrement sans images ni liens}

1_jeudi

{15:54} 2009 et je n’ai toujours pas le calendrier des postes

Ils m’ont oublié. J’ai acheté le calendrier des pompiers à un jeune costaud en uniforme qui est passé par là un dimanche soir, j’ai eu mon compte de caserne et de rouge rutilant et en retournant le reçu je participe à une tombola, je vais peut être gagner un voyage pour un pays lointain, je ne sais plus trop lequel mais ma douce a dit qu’elle irait bien.

Mais, je n’ai pas eu ma dose annuelle de chatons en panier sur fond floral, je choisis ça ou alors les chiots aux yeux mouillés et aux oreilles tombantes. Mais, ils m’ont oublié.

Ils sont passés chez la voisine impotente, elle m’a dit vous auriez dû me prévenir, Monsieur Machin m’avait demandé de lui en prendre un. Je n’y avais pas songé, je vis dans un monde où on peut réserver son calendrier des postes chez sa voisine, j’espère que ça continuera comme ça en 2009, parce qu’elle est âgée tout de même la voisine. Elle et Monsieur Machin ont opté pour les paysages, il avait bien précisé Monsieur Machin, « un paysage ».

Ils l’ont trouvé, la voisine, pour lui vendre les calendriers. En revanche, pas pour lui livrer son colis, « adresse incomplète » qu’ils ont dit, c’est moi qui l’avait indiquée l’adresse, la même que la mienne, le palier d’en-face. Elle m’avait dit, tiens commandez-moi un livre sur internet, le dernier de Kersauzon pour mon gendre, pour son noël. Il est jamais arrivé donc le Kersauzon, à bon port chez la voisine nenni, je suis allé en ville acheter ça dans une librairie où personne ne me connait, pour pas ruiner ma réputation d’intellectuel exigeant, non plus. De toute façon, chez Alain, Francis ou Loïc, ils devaient pas l’avoir le Kersau. Incidemment, vous voyez que je prénomme les libraires, hein, et même je devise avec eux, accoudé au comptoir, hein, ça me console qu’à moitié de quand les disquaires me parlaient pas et rigolaient avec leurs potes au comptoir en m’ignorant, je vous en ai parlé je crois. Je suis bien vengé parce que les disquaires meurent les uns après les autres, comme l’avant-dernier, celui qui s’appelait comme moi et qui a été remplacé par une boutique de fringues gothiques.
Le dernier disquaire sur terre, je le connais lui, on s’appelle par nos prénoms et je discute au comptoir avec lui mais pas souvent, parce que j’achète tous mes disques sur internet, comme tout le monde, enfin non, tout le monde a cessé d’acheter des disques sur internet ou ailleurs.
[En aparté, vous dire comme j’ai été content de voir que je n’avais ni acheté ni même téléchargé aucun des 50 disques de la sélection 2008 des Inrocks, c’est un aboutissement, un effort de toute une vie, j’en étais pas peu fier]

Et La Poste dans tout ça, vous me dites, parle-nous de La Poste, ne t’égare pas vers des considérations musicales, ce qui nous intéresse c’est La Poste, de toute façon on n’a jamais acheté un disque dont tu parles, pas même essayé de l’écouter, on sait bien que tu n’aimes que des vieilleries, la Poste, La Poste !
J’y reviens, mais il y a aussi un peu de disque dans mon histoire, hein, ne m’en voulez pas, c’est l’histoire d’un disque qui a fait un très long voyage, parti de Roseville, Californie, charmante bourgade toute entière dévolue au commerce et aux services; donc le 4 octobre 2008, Robert Roden se présente au guichet de La Poste locale qui est désormais partout un service commercial, comme chacun sait, et y dépose un colis carré, de ceux qui n’entrent pas dans les boîtes aux lettres pas normalisées, Robert a collé un collant « Fragile, HANDLE WITH CARE » et une étiquette verte de la douane « 1 used record, value $10 » et hop! il t’envoie ça par avion de Roseville, Californie, le Robert, vers une grande ville européenne où j’habite sur le palier, en face de la voisine, et le colis arrive, hein, merveille de la société post-industrielle mondialisée, c’est pas au Moyen-âge qu’on aurait vu ça, là à l’autre bout du monde, dans le bureau de poste bondé, avec les trois files et le siège pour les vieilles dames qui ont mal aux jambes et que l’attente fatigue. Il arrive, donc, le 13 décembre 2008.
les chiots, des beaglesJe prends le calendrier des postes de l’année dernière, ah tiens, j’avais pris des chiots l’année dernière, un almanach bordé de chiots, une portée attendrissante devant, une derrière, et je compte 70 jours, mais je me trompe sûrement, j’ai la flemme de recompter, disons 70 jours d’avion pour traverser l’Atlantique, c’est quoi comme avion, putain !?

Et alors, j’écrirais un roman

j’imagine un gars, un vaillant petit gars de la poste de Roseville, Californie, je l’imagine un peu à la Sancho , un Sancho du Pony Express qui fonce vers la mer sur sa mule, il est courageux il est rusé, il se cache des apaches, à l’affut des gars du Pony Express, les apaches, au bord de la mer il embarque sur une fière goélette, il va braver les mers et les éléments déchainés, mon carton à disque sous le bras, il a peur de rien c’est un pionnier des services postaux, il se souvient de Mermoz, de tous les petits gars qui ont bravé la cordillère, il est prêt à tout pour l’usager, il vomit même pas dans la tempête et il finit par débarquer à Bordeaux, disons, il s’engouffre dans la malle-poste ou alors il enfourche un âne et cravache vers chez moi, il tue plusieurs bêtes sous lui, en cravachant comme ça, faut ce qui faut, il a lu tout Alexandre Dumas, quand on transporte un pli important faut pas épargner le cheptel. Et il arrive à la poste de vers chez moi et il dit bonjour à la dame, « bonjour, c’est moi, j’ai un colis carré pour ec, j’ai bravé les apaches et les éléments, j’ai tué des bardots d’épuisement, allez salut, à la revoyure! » et il va s’en jeter un au bistrot du coin et pis il prend la navette pour l’aéroport qui passe au coin et pis un avion, y’a des directs pour la Californie et le soir il est au bureau et il ramasse sa médaille commémorative et pis il va s’en jeter un à la cantina du coin avec ses potes de l’united states postal services et s’endort dans ses draps plus tard, avec au cœur le sentiment du devoir accompli et une médaille de plus dans sa vitrine à médailles, dors Sancho, tu as bien mérité de l’united states postal services, demain est un autre jour.

Vous me direz, c’était quoi le disque hein, c’est pas supposé parler un minimum de r*ck ici ? hein, ben c’était celui-là mais pas avec la pochette en fer, une autre édition, cartonnée avec de la peinture dessus, le n°83 sur un tirage de 200, un disque épatant vraiment, je vous dis que ça, et je suis rudement content qu’il soit arrivé finalement et Robert a été content pour moi aussi, il a dit 10 minutes plus tard, quand je l’ai prévenu de la bonne arrivée, à travers le système des messages sur Eb*y.

Et bon 2009 à tous !

19_vendredi

{17:57} ?p=466 = (considérations postales) + (L’objet : le couteau) + (résultat)

Ah, et cette histoire de La Poste, cette histoire ordinaire de la malignité néo-libérale

Prenez un service offert au public qui fonctionne raisonnablement bien, paupérisez-le, précarisez-les, filialisez tout ce qui rapporte un tant soit peu, réorganisez à l’absurde tout ce qui s’arrangeait bien dans les routines héritées, transformez les citoyens en clientèle, les préposés en vendeurs, fermez les établissements : vous avez réussi à produire un mécontentement diffus des usagers, une désespérance lourde des travailleurs, une résignation.

Arguez de « l’Europe oblige, ma bonne dame » (c’est à ça qu’elle sert, à nous faire croire obligés), des nécessités de la concurrence/ouverture internationale (vertueuse ou vicieuse selon les besoins de l’argumentation), de la nécessité d’une structure juridique permettant de lever des fonds pour « accompagner la croissance de l’activité » : nous en sommes à la privatisation partielle.

L’occasion suivante se fera lorsqu’une nouvelle nécessité pressante d’argent (pour désendetter l’État, pour financer tel programme gouvernemental) nous obligera à vendre davantage (malgré les « oh non jamais! » précédents). On vendra quelques actions aux préposés qui y placeront leurs économies, avant que leur cours dégringole; pour remonter plus tard au profit de grands actionnaires, quand les préposés s’en seront délesté.

Tristement prévisible, sous les auspices de la Nécessité, ce n’est pas seulement une séquence c’est un Plan.

Un objet

J’achète des disques, « des disques noirs » comme on m’a dit, pour sûr, mais je lèche les vitrines des couteliers, des armuriers, des accessoires de cuisine, des quincailleries, j’adore tous ces objets, en métal, ingénieux, parfaitement adaptés à des fonctions parfois obscures.

Laguiole

Alors, j’ai été fortement content le jour où FF (la syd barrett de klimperei) m’a offert ce coffret avec ce couteau (il est plus beau qu’en cette image mais je trouvais que l’image balayée, elle, était plus belle, en tant qu’image, que l’image photographiée).

Le problème étant que je n’avais nul besoin de ce truc, il m’a fallu un moment pour lui trouver une utilité.
Avec, j’ouvre les emballages postaux des disques, voilà.
Par exemple, tout à l’heure, ce disque en concert de Psychic Tv et les deux Die Todliche Doris, enfin arrivés.

Bien sûr, c’était beaucoup plus pratique avec mon coupeur, mais on n’a pas toujours envie que les choses soient pratiques.

20 best: US hardcore

Dans la liste signalée par Guy précédemment, mon résultat de collecteur : 7/20

26_samedi

{14:38} t^te de pochette (+ rien à dire IIème, pendant qu’on y est)

file_under/mouvements_de_mode_expliqués_aux_parents

nota : mis un moment avant de trouver un disque que j’aie

ah eh nota 2 : 3.73% de nos visiteurs viendraient du Portugal, beijos à eux

pages conso

je suis sorti à plus de 500 mètres de chez moi, pour la 1ère fois depuis dix jours, peut-être
– sauf le tour en auto d’hier pour aller chercher l’ordi nouveau chez le marchand (non, Guy, pas installé, plus assez de temps)

Monsieur Decaux m’a chanté I’ve got a bike, you can ride it if you like, mais les pneus étaient crevés, la chaîne déchaînée etc. (À noter qu’ici les vélos promeuvent l’amour (Juste tes yeux tristes dans mes cheveux le soir) et pas la liberté (Nobody ever said that life was free))

Noter que : partout des femmes enceintes, des poussettes, de lardons parmi tous ces promeneurs du samedi que le beau temps ravit

Les joies de l’achat internet de billets de concerts, outre l’achat en doublon, 8 billets pour 4 car manque de coordination entre antennes sud et milieu de France de l’homme moderne, font que tu dois attendre une demi-plombe pour récupérer les billets au guichet de l’agitateur culturel (hin, hin). Si tu les veux à la maison tu paies plus cher et un postier te les vole (où ça se perd, on ne sait pas en fait, il y a peut-être une grande faille temporelle dans le centre de tri).
Accessoirement, on va voir Jojo (qui sort un nouvel album et est donc un peu en Europe, pour ceux que ça intéresserait).

Les joies de l’achat internet (et nos amis de la poste) BIS : le préposé qui ressemble à un SDF de la Canebière m’a apporté 7 disques d’un coup avant-hier, en disant : Ils ont dû les stocker.
Accessoirement, noter qu’il y a à la poste un fan de Pascal Doury (sans oublier l’hypothèse alternative du trou temporel, hein), puisque ce sont deux envois de « ESDS – 30 Ans de Pourriture Noble » qui se sont évaporés sur le chemin de ma demeure.

Puisqu’on parle dessin et toujours conso, signaler à Hendrik Hegray et Frédéric Fleury, dont je sais qu’ils passent parfois par ici que j’ai acheté des trucs d’eux en ligne à http://editionskaugummi.free.fr/; d’ailleurs pendant que j’y étais, je suis passé avec mon vrai vélo Decaux devant une vraie librairie tout à l’heure et je suis entré pour acheter du Fleury à l’Employé du Moi aussi.
Ceci dit pour servir d’exemple à nos lecteurs, la consommation c’est l’imitation.

pages conso, suite, j’achète aussi des disques

et donc la liste que vous attendez tous de mes achats depuis la dernière liste de mars, tout sur Eb*y, je crois bien
(à noter : il faut entre 1 et 2 mois pour qu’un disque envoyé de l’Europe des 6 me parvienne, généralement moins des Amériques)

– Psychic TV – Just Drifting/Breakthrough, 45t, 1982
– Whitehouse – Ain’t No Mountain High Enough, 2xMaxi45t, 1998 (pas encore arrivé, ça craint, j’en profite pour « signaler un litige »)
– REVOLUTIONART CORPS OF TEENAGE JESUS vs. SUICIDE – FRANKIE TEARDROP, Maxi, ?
– DDAA – « En concert », K7, ?
– Evariste – Reviens, Dany, reviens, 45t, 1975 (pas encore arrivé) (j’en profite pour dire que je suis personnellement pour que ce Dany Cohn s’en aille pour toujours, le temps ayant fait son œuvre)
– CHUMBAWAMBA – SWINGIN’ WITH RAYMOND, 33t, ? (pas encore arrivé)
– Compilation – HOTEL CLEVELAND volume III, 2xMaxi45t, 1992
– DELTA 5 – Mind Your Own Business, 45t, ?
– LOST CHERREES – Unwanted Children, Maxi 45t, 1985 (pas encore arrivé)
– LA SOURIS DELINGUEE – EDDY JONES, 33t, ? (pas encore arrivé)
– CULTURCIDE – Gigs For An Imaginary Audience, Cédé, 2008
– UNITED BALLS – Lieder fremder Völker, 33t, 1982
– PATRIK FITZGERALD – PERSONAL LOSS, 45t, 1982
– The (Hypothetical) Prophets – Wallenberg/Budapest, maxi45t, 1982 (pas encore arrivé)
– Dark Day – Trapped, 33t, 1981 (pas encore arrivé)
– Steaming Coils – Breaded, 33t, 1994 (pas encore arrivé)
– Psychic TV – Live At Thee Ritz, 33t, 1989 (pas encore arrivé)
– Culturcide – Tacky Souvenirs of Prerevolutionary America, 33t, 1986 (pas encore arrivé)
– Eric Random – That’s that i like about me, Maxi45t, ? (pas encore arrivé)
– I Ludicrous – 20 Years In Show Business, 2xCédé, 2007 (7 livres finalement)
– KITCHENS OF DISTINCTION – THE DEATH OF COOL, 33t, 1992 (pas encore arrivé)
– The Drones – I Want To Be Myself, 45t, 1977 (pas encore arrivé)
– EATER – The Album, 33t, 1977 (pas encore arrivé)
– Eric Random & The Bedlamites – Mad As Mankind, maxi45t, 1984 (pas encore arrivé)
– Ralph Dorper, Eraserhead, Maxi45t, 1983 (pas encore arrivé)
– Glaxo Babies, Nine Months To The Disco, 33t, 1980 (pas encore arrivé)

Cette histoire de tuerie d’écureuils

me préoccupe depuis que Guy en a parlé ici; ma 1ère réaction a été de pardonner, MES a droit à tous les égards eût égard justement à sa contribution au R*ck

Et pis non !, j’espère que le vieux soulot se prendra une bonne grosse amende, protégés ou pas, on ne fait pas de mal à des écureuils qui ne vous ont pas attaqué physiquement (ce qui est rare, il me semble)

Un peu d’amour