28_jeudi
5_jeudi
9_dimanche
Depuis que j’ai l’âge de regarder Derrick, je rêve de bunker cosy et de saucisses pâles sur des nappes à carreaux. Quand mon copain m’a dit qu’il m’emmenait là-bas j’étais à fond.
Je me voyais yodeler sur les bancs, envoyer des cartes postales limites et ramener des tshirt Eva Braun à mes potes fétichistes du Reich.
Bien sûr je n’ai pas trouvé un seul souvenir nazi à emporter. Rien autour du Berghof converti en musée de l’holocauste, rien à Kehlsteinhaus qui est devenue une auberge pour motards, rien dans les arrières boutiques de Berchtesgaden et les brocantes de basse altitude, nichxt, circulieren. Les bavarois ne plaisantent pas avec la culpabilité.
Il faut aller sur des sites américains pour trouver des chopes fun, pareil pour la collection de vinyles du Führer. Il parait qu’elle est à la bibliothèque du Congrès.
J’ai quand même rapporté quelques fioles de liqueurs aux herbes, des chaussettes edelweiss, et des portraits de Louis II à la place des national-socialistes.
Les bavarois adorent leur prince gay. Ils se baladent dans ses châteaux comme à la maison.
Neuschwanstein contient tout ce que j’aime, les bancs en chêne massif plus la vue sur les Nibelungen. La grotte de Venus est pas mal aussi avec sa cascade en béton et son chauffage au gaz.
Fassbinder arrive en 3e dans la liste des tarés qui ont vécu en Bavière. Il y avait une expo sur ses pièces à Munich. J’ai passé une heure devant le jukebox qui jouait des morceaux de Peer Raben. J’ai aussi topé ses poèmes de jeunesse en pentasyllabes, on peut en écouter ici.
C’est désolant de voir à quel point il est intégré à la culture bavaroise. Tout le monde connait ses films, on peut parler du Roti de Satan ou de la 3e Génération au frühstück sans déranger.
A la fin Munich est pas si atroce quand on aime le marbre rose, les colonnes doriques et les pinacothèques. Tout est très restauré, hypercossu et démocratisé, comme si les gens défilaient dans le même uniforme sportswear de bonne qualité. De loin on arrive même pas à distinguer les pères de leurs fils.
La personne la plus excentrique que j’ai vue était un ado noir en lederhose. J’ai croisé que dix-sept noirs, je les ai comptés.
Le père de R. a l’habitude de faire des nazitours aux français de mon espèce. Quand il veut leur rappeler leur passé puant, il leur montre la colonne qui sert de mémorial aux trente mille soldats bavarois qui se sont fait buter pour Napoléon en Russie. Un tube de 30 mètres de haut en canons fondus. En face il y a la Maison Brune et la villa offerte à Hitler par une famille d’éditeurs locaux toujours en activité. En général il finit sa ballade devant la fac où les mecs de la Rose Blanche se sont fait arrêter. On peut encore voir des ersatz de leurs flyers encastrés dans le sol.
C’est pour la musique que ça a été dur. R. a quitté Munich il y a dix ans, ses potes ne sont plus dans la nacht, et j’ai aucun contact dans cette ville. En même temps j’ai pas eu l’impression de rater grand chose en regardant le Lilo local, quelques djs house aux noms pénibles, un concert de métal mélodique, un festival reggae en banlieue, des orchestres traditionnels, même pas une soirée schlagers de derrière les fagots. Quelque chose me dit que ce fanzine ne reflétait pas l’underground du coin, j’ai pas insisté, on avait déjà à faire avec toutes les grottes et les bunkers que je voulais voir.
J’ai trouvé ce schop à mon retour, heureusement parce que j’y aurai dépensé toutes mes tunes. La ville a connu une résistance assez costaude sous Moroder.
Je connaissais les types de A+P, on m’a dit que c’était des fils de riches. Les filles de Dagowops et Deutsches Froileinwunder arrachent bien. Freiwillige SelbstKrontolle et Gorilla Aktiv viennent de là-bas aussi, il y en a d’autres. Par contre j’ai essayé de réécouter Amon Düül, j’ai tenu 3 minutes pour Ingrid Caven défoncée.
Quand j’ai le mal du pays, j’écoute cette playliste. Les groupes bavarois sont en gras, ça me saoule d’intégrer les tubes un par un dans le post, sieg
Richard Wagner – Siegfried Idyll
German Oak – Shadows of War
Peer Raben Love Is Colder Than Death
Nina Hagen – Ich weiss, es wird einmal ein Wunder geschehen
Alu – Der Schlächter
Gorilla Aktiv – Kopf Und Bauch
Aux Raus – Rasthof Deutschland
K2 – Der Berg Ruft
Alex C & Y-Ass – Du hast den schönsten Arsch der Welt
Bärchen und die Milchbubis Pogo liebt Dich
Honkas – Kunst
Cretins – Dachau Disco
A+P – Kontrolle
Der Störtrupp – Tote Stadt
Dagowops – Weltregierung
Tollwut – Keine Chance
Deutsches Froileinwunder – Zu oft im Lipstick
Straßen Antifas Singen Schlager – Schlage Nazis mit mir
hot gossip & Giorgio Moroder & Munich Machine – La Nuit Blanche
Billy Mo – Ich kauf mir lieber einen Tirolerhut
Veronika Voss – Memories Are Made of This
F.S.K. – Was Kostet Die Welt
Gunter Schickert – Apricot Brandy
28_samedi
Samedi dernier je suis allée à mon anniv dans un bar. Je dis pas que c’était un mauvais moment, le patron m’a payé des coups, les gens était sympas et ils m’ont fait des cadeaux. J’ai eu un bon d’achat pour des baskets hors de prix, des livres en veux tu en voilà, et un disque : « E.T. je t’aime », chanté par Martial et les petits chanteurs d’Asnières. C’est l’histoire d’une amitié hors du commun. Je vais pas me plaindre. Mais si mes amis m’aimaient vraiment, comme sur facebook, j’aurai eu un disque de Fossil Fuel. Ce type raconte que des trucs vrais sur les montres et le vieillissement.
Comme je peux compter sur personne, je téléchargerai aussi le SMWRG ci-dessous, j’aurai au moins besoin de ça pour déterrer mes 35 ans.
Maintenant je dois faire mes bagages, j’ai rdv en Bavière avec mon keum.
29_mardi
oui, je vendais des disques et des t-shirts {principalement à des gens que je connais mais pas seulement} ce week-end, et j’en ai donc échangés et achetés aussi moi-même
{vous croyiez quoi ?}
j’ai eu le temps d’écouter 2 d’entre eux, et ils sont en fait fabriqués par la même personne
d’abord le maxi de gueule ouverte
vous pouvez cliquer pour savoir ce que c’est, je ne vais pas le faire pour vous
oui c’est très vrai que c’est du p*nk français
ce disque est bien, assez réminiscent de pierre et bastien quand même, et alors qu’est ce que ça peut bien faire
c’est parfaitement réussi et ça va détruire le consensus mou du socialismes, j’crois bien
aussi ça m’a fait très plaisir que ce soit un vrai maxi qui se joue en 45 tours
avec aussi {donc} nicolas murer dedans, il y a le single de drosofile qui a une très belle pochette
l’image ne lui rend pas justice
n’est pas contractuelle, ne brille pas
et en plus c’est le dos
je trouve qu’il y aurait pu y avoir un papier dedans mais c’est sans importance
la musique me fait penser un peu à du spizz je ne sais plus quel spizz, non électronique
c’est très bien donc ?
oui c’est très bien
je les ai eus sur le stand d’à côtén celui de SDZ, je profite de ce lien pour vérifier que personne n’a cité spizz avant moi, c’est bon je laisse c’est original
et approximatif
je n’étais pas là par hasard
j’ai acheté d’autres trucs très bien, là dehors
mais comme j’ai reçu ce matin la compile cassetencombinat
{!!!}
j’écouterais les autres trucs plus tard
même si ils sont supers aussi
et même si il y a des vrais cassettes de 2012 dedans
et même
{!!!}
c’est totalement incroyable, pour moi, à tel point les morceaux de cette compile me plaisent
incroyable {!!!}
par contre je trouve que VOD ne se foule pas, la boite est toute simple, les pochettes des disques à l’intérieur sont, oui, moches il n’y a que les pochettes intérieures qui soient un tant soit peu intéressantes
bien
la question du second degré ayant été abordée par ce blogeur très agréable qui ne s’appelle pas crocnique, non, que j’ai rencontré aussi sur le stand, en vrai
cette question, pas posée à mon sujet, mais j’y réponds
oui j’aime bien les pet shop boys parfois dans certaines circonstances et même quelques moments solos de kent
et non il n’y a presque pas de second degré
tout est basé sur des faits réels
{la question des arguments de vente a été posée aussi, possible qu’on en reparle}
est ce que je vais parler de tous les gens que j’ai rencontré sur ce stand ?
possible
sinon de quoi parler
ah oui, je vous mets une mixtape
de graham lambkin
vous pouvez l’ouvrir dans une autre onglet et tout relire
je ne l’ai pas encore écoutée, ça vient de sortir
kein sex, keine liebe, kein werk, kein geld
salut
24_jeudi
au départ je voulais parler d’autre chose
une chose qui était bien précise dans ma tête
et qui s’est évaporée, ce qui est dommage car
je dois écrire un article sur la musique et
aussi sur la chute culturelle des poils et
voilà
ça va me revenir
salut
11_vendredi
j’ai oublié donc
regardez ce truc
voilà
ça m’est revenu, c’est
une histoire de controleur
ratp
à plus tard
6_lundi
prolétaires de tous les pays
vereignit euch
15_dimanche
je ne vais pas m’arréter à ça non plus
7_mercredi
(pas trouvé mieux comme titre)
18_jeudi
je ne supporte pas les gens qui s’assoient dans les concerts
le pire ce sont ceux qui s’assoient par terre
quelle horreur! quelle faute! quels imbéciles!
qu’on les frappe! les frappe, jusqu’à ce qu’ils se lèvent!
14_dimanche
2_mardi
c’est grotesque
je n’ai pas encore décidé si c’était dans le bon sens de ce mot
5_jeudi
comme ci
comme ça
la plus belle
11_lundi
je lis
ceci
parce que c’était là et que j’y suis allé
par un des moyens techniques
de l’internet et par le résultat de mes actions de la journée
à chaque paragraphe, voir à chaque adjectif, je ressens un sentiment intense et précis d’acquiescement ou plutôt de connivence et d’harmonie {mot que je n’aime pas} qui me rappelle quand je prenais des cours de guitare et que j’improvisais des trucs puis que mon prof venait intercaler des phrases et que le tout s’emboitait et s’ajustait si bien dans un mouvement non calculé
je perçois le même sentiment alors que le cours de guitare et ces moments en particulier sont de la pratique et cette lecture est de la théorie
il faut donc faire très attention à tout ça
je sens que je devrais mettre une vidéo, ou une image
mais je m’en fous
27_dimanche
c’est marrant, il se trouve que je dors juste en dessous de cette tour
{de la pochette du meilleur groupe du moment}
ça ressemble assez à ça
sauf qu’il y a un restaurant indien
en fait c’est à ces types que je pense
salut
20_dimanche
Ah, je me souviens de ce dont je voulais aussi parler la fois dernière : je lis ce livre aussi suggéré par l’ami et ancien collaborateur d’ici Essaime, Reasons To Be Cheerful: The Life And Work Of Barney Bubbles. En résumé, Colin Fulcher aka Barney Bubbles a fait des pochettes de disques fantastiques pour Ian Dury, Elvis Costello, Billy Bragg, les Damned und so weiter; Paul Gorman lui, m’a l’air d’être un sacré connard mais je peux me tromper et le livre est passionnant.
Sinon, en parlant d’images, ayé elles sont arrivées sur mes paquets de gauloises et il n’y a même plus la place d’écrire « filtre ». Les 2 premières cartouches, okay, juste un cadavre avec une étiquette à l’orteil et un gentil docteur qui auscultait la jambe d’un gars, mais à la troisième fois j’ai eu droit au moustachu avec une gorge sanguinolente qu’on dirait qu’on lui a greffé un steak sous le menton et là je dis c’est pas sympa. Alors je mets une chanson .
Et encore : j’ai reçu une compilation Killed by Death, samedi 19/03/2011, la n°9, content. Pour ceux qui ne se souviennent pas du concept KBD : un suédois frigorifié collectionne les 45 tours p*nque peu connus -et peut-être qu’il se déchire à l’Absolut aussi pour compléter les joies du paradis social-démocrate- et alors il en fait des compilations et après tout le monde le copie, le concept, tellement c’est bien. Je n’ai pas encore décidé mais je vais sans doute acheter tout le lot, petit à petit, si les petits cochons ne me mangent pas avant.
Et puis, j’ai reçu un disque de Gudrun Gut de 2007 et je me demande un peu ce qui m’a pris là, sinon que j’étais sur le site de ce label qui le distribuait et que j’avais déjà quelque chose d’autre dans mon petit panier et que je me suis dit, tiens prenons ça aussi. Et voilà que ma femme me dit ce matin tiens tu écoutes de la techno? et oui en fait ça ressemble tout à fait à ce qu’on doit écouter au chill-out, dans le coin où l’on vient reposer la tête qu’on a toute explosée, il y a des ballons blancs, des lamelles de papier qui frissonnent d’une petite brise factice, des stroboscopes roses et doux, des brumisateurs, on est à hippieland et passe ce disque que je n’aurais sans doute pas dû acheter.
Et, pour finir, avec mes lectures à propos du Vieux, ça m’a donné l’idée de ré-entendre The Light User Syndrome, un album de 1996 que je n’avais pas écouté depuis des années, tout simplement sans doute parce que je ne l’ai qu’en cédé. Je vous confirme qu’il est excellent.
Après un tel effort, deux fois faire mes écritures en un jour -« tu as fait l’amour, toi, hier? »- je vais aller reposer, sans doute pour les mois qui viennent, mais je ne garantis rien.
Bon, La Poste : hier, le 1er postier est passé à 9 heures, le 2è à 11 heures et il y avait un avis -déposé par un 3è ? Je suis content que tous ces gens soient à mon service, hein, je dis pas; néanmoins, c’est plutôt étrange cette manière de s’organiser. Je dis pas, néanmoins, quand on voit la manière dont MOI je m’organise, pour simplement survivre, durer, on dit pas, on dit rien.
Donc, vous êtes rassurés, les disques continuent bien à arriver ici, à flots continus —alors que je pourrais abonder un plan d’épargne retraite ou un compte pour la scolarité future, s’il y a, de ma bébée. Je suis un irresponsable.
Il y a, dans les arrivées, un nombre élevé de trucs vieux et allemands, de la Neue Deutsche Welle underground, comme toujours, comme le post-punk des britanniques, c’est un puits sans fond de découvertes nouvelles, on n’en fait jamais le tour et ce sont les seuls trucs dont j’ai envie de faire le tour -enfin, il doit bien y avoir d’autres trucs aussi, mais c’est rhétorique, là.
Non, ces achats n’ont rien à voir avec le fait que je me suis décidé à acheter ce livre : http://www.editions-allia.com/fr/livre/482/dilapide-ta-jeunesse, Verschwende Deine Jugend, l’Allemagne c’est un territoire d’achats permanent chez moi, depuis peut-être que j’ai entendu à la radio ces types du Cassettencombinat et leurs K7s incroyables, « c’est pas vrai, comment peut-on faire de la musique aussi bonne?, ich geh nach Berlin tout de suite ». Le livre, là, basiquement, c’est pompé sur la structure de Please Kill me, sur les new-yorkais, un collage d’entrevues; ça parle surtout de Hamburg, un peu de Berlin mais moins, il n’y a pas d’index et ça c’est vraiment idiot pour une publication patrimoniale, si on veut faire des livres sérieux sur le r*ck autant le faire sérieusement. Par rapport à ce que je savais de tout ça, allez savoir comment, il n’y a pas grand chose de nouveau, sauf peut-être sur les p*nks à guitares allemands qui ne m’ont jamais trop intéressé et il y en a pas mal ici. Sinon, c’est la même histoire que partout, il y a des jeunes qui s’ennuient dans un vieux monde qui se meurt, ils boivent beaucoup, se font taper dessus par un peu tout le monde, passants, hells angels, rockers, mods etc., ils ne se lavent pas beaucoup et ils vivent dans des caves et des gourbis et ils sont SI créatifs et ils se souviendront toujours de ce qu’ils ont été, là, pendant ce bref instant du temps, et certains ne s’en sont jamais remis et d’autres travaillent à la télé, dans le business, dont le business de la musique, dans la com’, ou ils écrivent des livres pour enfants, ce genre de choses et on a un peu honte pour eux, mais faut bien vivre, on fait pareil, hein, nous.
Sinon, j’ai encore acheté un disque de Liliput, un 45 tours, celui-là, avec une pochette pour laquelle ont été encore commis Fischli et Weiss, et non je n’ai pas acheté le coffret de 4 disques vinyle qui est sorti il y a peu, parce que je crois que c’est la même chose que les 2 cédés sortis chez les filles pas contentes, et que les rétrospectives c’est aussi bien en cédé, finalement, et oui vous pourrez dire que vous l’aurez lu : moi, disant du bien des cédés, et je n’ai pas acheté encore Liliput, Kleenex – Live Recordings, TV-Clips & Roadmovie, mais ça parce que je ne l’ai pas encore trouvé pour pas cher, le principe étant que j’achète beaucoup mais pour cela il faut aussi que ce soit à bas prix, plan d’épargne retraite ou pas c’est une nécessité pratique, je n’ai pas la Mida’s touch non plus.
Et encore : le Vieux, toujours le Vieux. Puisque je lisais des livres de r*ck m*rt, je me suis dis autant lire des livres sur Lui, alors j’ai acheté et lu The Fallen, pour lequel un type a eu l’idée maligne d’essayer de retrouver tous les ex-membres de Son groupe, on sait bien qu’Il est très méchant, qu’Il leur fait la vie et les jette comme des vieilles chaussettes qui puent, ah ah c’est un Phénomène. Ça se lit facile pour un illiterate de l’anglais comme moi, ce qui prouve sans doute que ça n’est pas très bien écrit. Je l’ai amené au boulot pour le lire un peu au soleil et je me suis fait une réputation d’intellectuel à bon compte « Tu lis en anglais? », particulièrement auprès des dames dont c’est le métier de donner le goût de cette langue mais qui ne croient pas un instant en leur fort intérieur qu’elles puissent vraiment réussir dans cette tâche…
[Et, non, on n’a pas retrouvé Karl Burns, dans ce livre-ci en tout cas.]
J’ai aussi acheté et presque fini de lire Renegade – The Lives & Tales Of Mark E Smith, by Mark E Smith & Austin Collings, mais c’est beaucoup plus difficile à lire, ce qui prouve toute la différence qu’il faut faire entre un journaliste du Guardian et un véritable artiste, même Vieux.
Je crois que je voulais parler d’autre chose aussi, ici et maintenant, mais je ne sais plus trop de quoi, et cette note est déjà particulièrement longue et ennuyeuse, pour un {interlude}, et il y a vraiment très peu d’images, et donc ce sera pour une autre fois, faut que je m’économise
______à mon âge.
3_jeudi
[oui, j’achète toujours des trucs, on ne se refait pas à mon âge], le genre de trucs que j’achète, donc, c’est ça
alors même que j’avais déjà ça
oui, c’est toujours la même pochette
et pour tout vous dire, j’étais vraiment content !
D’autant que ds le même paquet il y avait et carrément ça , avec des « Veteran German musician »(s), comme ils disent.
Et j’ai peut-être acheté aussi des trucs neufs mais ça devait être des rééditions ou de vagues sursauts musicaux de marginaux fauchés de plus de 50 ans.
[on ne se refait pas à mon âge]
14_lundi
moi j’suis malade