je connais ces paroles par coeur
et, en plus, j’étais à ce concert là
enfin je crois, il y avait jacno
et je lui ai dit bonsoir, et puis
après il est mort, le plus mémorable
du concert c’était quand même la
coupe de cheveux
si
21_mardi
18_samedi
un disque
que j’achèterais
pour la pochette
si je tombais dessus
par
hasard
16_jeudi
-
je n’aime pas lindstrom
enfin je crois
disons que je m’en fous de
lindstrom
mais ça, ça me plait
-
j’ai regardé un super feuilleton
une série ? ah oui on dit une série
qui a le bon gout de s’arréter à la saison
2, qui est anglaise et pas américaine
il y a beaucoup d’atomic rooster dans
la bande son, ouais
et je n’ai aucun disque
d’atomic rooster, la série est englaise et
il y a des super filles et des super briques
ce matin, la chatte est déposée chez le vétérinaire pour se faire stériliser – ça me met mal à l’aise – j’imagine une trentenaire dans un téléfilm moderne qui s’inquiète pour son chat et qui poste des messages sur un forum, c’est une image irritante –
aujourd’hui, j’attends de recevoir enfin mes livres (ceux que j’ai faits) – ils ne me les ont toujours pas livrés, c’est usant – en attendant, je joue à Minecraft et ensuite je dessine ce que j’ai vu dans le jeu (ou ce que je voudrais y voir, c’est mon truc d’artiste–
(je pensais écrire un truc sur les emails de promo qu’on reçoit, quand on écrit sur ce blog – des pubs débiles pour des groupes horribles – mais en fait non) –
dans Minecraft, on peut fabriquer une sorte de jukebox (avec des planches et un diamant, forcement) – si on n’a pas de disques, il joue uniquement une seule note (mais je crois que si on en fabrique plusieurs, les notes sont différentes) – bref – pour avoir des disques, il faut faire en sorte qu’un certain type de monstres se fasse tuer par un certain autre type de monstres (il faut que le second tue le premier à l’aide d’une flèche tirée avec un arc) – bref (re) – il y a plusieurs disques qu’on peut placer dans le jukebox qu’on a fabriqué au préalable – chaque fois que j’en mets un, ça me rappelle burial – c’est amusant, parce que je n’ai presque jamais écouté burial et que je ne me souviens pas du tout de sa musique – je crois que c’est truc électronique un peu menaçant et rythmique – j’ai déjà mis des morceaux sur youtube, j’en suis sur – ça ne m’a absolument pas marquée –
donc, ces jours-ci, je dessine beaucoup : je reconstruis des paysages et des personnages de Minecraft mais pas seulement – il y a aussi des dessins abstraits qui sont des hommages à Bram Van Velde, mais personne ne s’en rendra compte – Stéphane a déjà imprimé un livre avec les 24 premiers dessins, il est enthousiaste, ça me fait plaisir (il a aussi déjà reçu les 24 suivants pour la suite) –
quand je dessine, j’écoute toutes les mixtapes de gucci mane que j’ai téléchargées – je me souviens de Sebastian, en voiture, qui me disait « all rappers say they killed someone, but they didn’t – it’s only marketing – well, actually, gucci did » –
peut-être qu’il y aurait des commentaires raisonnables à faire à propos de cette citation, qu’il faudrait la tempérer en disant « bien sûr, ça ne veut pas dire que …, etc. » – enfin je n’en sais rien –
je me souviens aussi que Sebastian parlait de sa fascination pour Jerry Heller, qu’il l’avait rencontré (Jerry Heller manageait Eazy-E, Sebastian manage Lil B, un parallèle de cet ordre) – il disait quelque chose comme « Jerry Heller is a white jewish man who did manage black artists – and so he’s hated by some » – bon, peut-être qu’il n’a pas dit exactement ça, mais je m’en souviens –
quoi qu’il en soit les mixtapes de gucci mane me font toujours beaucoup d’effet – un gaz hilarant, j’imagine – mais un mauvais gaz hilarant – une lointaine descente de cocaine derrière une ivresse euphorique (la cocaine, c’est un souvenir lointain) –
mais je finis par changer la musique – souvent, je remets ces disques de Graham Lambkin que je ne comprends toujours pas, c’est impressionnant – c’était un jeune dessinateur qui m’en avait parlé dans un email ou deux –
j’ai lu sur internet : Shadow Ring, etc. – le nom de ce groupe me disait quelque chose, mais c’est comme Matt Valentine ou un autre truc du genre, ça ne m’intéressait pas quand les gens en parlaient autour de moi –
hier soir j’avais mis Salmon Run, je me disais que c’était assez frimeur parfois, ces collages musique classique + bruits de respiration – fatiguant, même – mais à certains moments, je trouvais ça formidable, sans vraiment réussir à savoir pourquoi (en tous cas, je ne suis pas particulièrement attachée à la « vérité » ou à « l’authenticité » – parce que j’imagine qu’on pourrait dire que c’est ça, le truc – donc je ne sais pas) –
le disque de Elklink est très bien aussi –
15_mercredi
14_mardi
Come see the puppets, come see the show
pretty girls all in a row
come see the puppets, come see the show
strong men with the tales of woe
me and you
you and me
one plus one can be such fun
me and you
you and me
two and two
what could we do
me and you
you and me
bring all your friends, they all want to know
how to dance and to say « no »
don’t miss this chance to peak at our show
we fly high and we fly low
me and you
you and me
three and three
what would we beme and you
you and me
four and four
you can’t take much more
me and you
you and me
OK, let go
let’s go through the various situations
the various combinations
of romance, love and marriage:
male plus female
female plus male
but, my, how sex intrudes
girls in pink, boys in blue
sex intrudes, too many rules
too many fools following too many rules
so let us go further
let us now try:
female plus female
male loving male
female plus female plus female plus female
male plus male plus male plus male
female plus male
male plus female
female plus female plus female plus female
me and you
oh, you and me
sex that’s free
me and you
oh, you and me
don’t you know that there’ll always be
me and you
oh, you and me
then there’s always more.
Catégorie :
Musique
Tags :
ludus
linder sterling
manchester
post punk
art
arte
morrissey
harno3
harno
Licence :
13_lundi
en guerre avec ma collection de disques
tout m’exaspère, je regarde tous ces trucs
et je suis pris d’un énervement incontrolable
une détestation de cette histoire que je connais
beaucoup trop bien et qui, malheureusement, se répète
enfin, finalement, en désespoir de cause je mets
la compil messthetics greatest hits
{en fait je voulais mettre greatest hiss que je n’ai pas trouvée}
et là, je me relève toutes les 10 minutes ou moins pour aller voir
le nom du groupe
regardez comme c’est trop bien
HEY!
et WOW!
12_dimanche
explication de
l’expert
illustration dialectique
11_samedi
je vous laisse avec une chanson
de hippie
qui est bien
10_vendredi
oui, le truc s’est planté
vous avez vu ?
après c’est revenu
tout seul
pendant ce temps là
on m’a proposé des débris
d’une vieille maison de jim morrisson
mais je n’ai pas tout lu
je me suis excité pour un groupe
que je ne connaissais pas avant
un vieux
groupe
qui s’appelle church police
sinon, ça , ça et ça
et puis j’ai lu
cette interview de richard meltzer
voilà
6_lundi
prolétaires de tous les pays
vereignit euch
si vous avez une idée d’illustration sonore plus récente
n’hésitez pas à m’en faire part
4_samedi
Prêt pour l’tout dernier drame,
Je t’attends.
Rien à partager,
Je t’attends.
Sur les murs les photos de tes amants,
En est-il une de moi,
Maintenant.
Le son de nos pas dans la nuit trop solitaire
Le son de nos pas dans la nuit trop solitaire
Prêt pour l’tout dernier drame,
Je t’attends.
Regarde couler les larmes,
Des yeux des amants.
A chacun de nos pas,
Nos rêves s’écroulent.
Je ferme les yeux,
Sur les ruines de la gloire.
Le son de nos pas dans la nuit trop solitaire
Le son de nos pas dans la nuit trop solitaire
Le son de nos pas dans la nuit trop solitaire
Le son de nos pas dans la nuit trop solitaire
Prêt pour l’tout dernier drame,
Tout dernier drame.
3_vendredi
le type,
le type super
dont je parlais il y a peu
est mort
et ça c’est vraiment terrible
ici une interview
de brendon annesley
un type super
je suis entrain de me dire que je devrais acheter des nouveaux disques
des disques qui viennent de sortir, quoi
on est tout de même en février
je vous tiens au courant
bah
31_mardi
c’est là
30_lundi
28_samedi
j’adore ton maquillage
j’adore ta jupe
j’adore ton mec
27_vendredi
26_jeudi
Oui, vous savez j’écrivais dans un mensuel papier gratuit tiré à 40.000 exemplaires
ce mensuel s’appelait Balise, et le fantastique redac-chef était Julien Bécourt
il est très bien,
Vous ne le saviez pas et je vous en informe
Mais, hein, ce mensuel n’existe plus, je reçois plusieurs mails par jour qui me le rappellent
C’était vraiment bien et ça n’existe plus
{je ne vous raconte pas les trucs dans les mails, c’est assez terrible et je soutiens totalement Julien}
Donc ça n’existe plus et, dommage hein, le numéro 4 était pret
Voici mon texte, gratuit et tiré à l’infini
« Les aviateurs français »(1), il y a comme ça des groupes de mot qui font rire et vous pouvez rire avec moi ou cesser de lire tous ces groupes de mots. La vie est ailleurs, ça ne vous a pas échappé, le meilleur de ce qui se passe est décentré pour le moment en Océanie. Bien sûr le plus beau disque de l’année dernière vient de Brisbane, c’est le « Homo » de UV race (2), la nudité d’une ampoule électrique qui explose lorsqu’un chewing gum rose vient la toucher. Il n’y a plus de lumière, il y a de la lumière. Et puis aussi, j’avais laissé ce disque de côté et je viens de le retrouver – on prend parfois les choses comme allant de soi – sur l’inégalable label pionnier Siltbreeze(3), le deuxième album de Kitchen’s Floor « look forward to nothing » qui dépasse leur premier (sur r.i.p. society) tout en restant bordélique et désenchanté, quelques minutes de vies écroulées propulsées avec force par un nouveau lineup. Les deux ont en commun de jolies mélodies pourries par le temps présent, brinquebalantes à la Swell Maps. Notre lumière à nous sur la nature de l’oppression. Lorsqu’il y a internationale du pouvoir il y a aussi internationale du dégout. On se serre les coudes et on s’envoie des coups pendant que la guerre est déclarée en notre nom, moi je lis le fanzine « Negative guest list » (4) de Brisbane mené par l’esthète de la pisse Brendon Annesley, non seulement il a le goût de couvrir tout ce qui bronche dans cette musique mal pensante et nonchalamment subversive mais il lui reste encore le temps de sortir un nombre incalculable de disques sur son label (du même nom) , comme le 45t des Wonderfuls qui énervât fort a propos avec sa pochette au bras piqué, ou l’album de degreaser, une plongée dans une bassine rouillée d’huile motul, ah quelle beauté désagréable tout cela ! Plus flegmatique mais néanmoins solitaire le label « albert’s basement » (5) produit de petits échos de réunions phalanstériques plus proche de la scene de Christchurch qui merite aussi ses 2000 signes. Oui je sais c’est à 2500km de là, encore plus que Paris-Tripoli comme c’est drôle.
(1) BHL (2) theuvrace.blogspot.com (3)siltbreeze.com (4) negativeguestlist.blogspot.com (5) albertsbasement.net
c’est un cadeau que je vous fait
il y en a pour dans les 25 euros tout de même
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