3_vendredi

{18:11}

oui, je suis content comme un coiffeur italien à qui
quoi ?
donc hier j’écris au label, de deathspell omega {vous suivez ?} pour demander combien ça coute, vu que je n’ai pas envie de payer 27 livres pour acheter un disque français, et ils me répondent gentiment par 2 noms de magasins que je ne connais pas et je regarde, eh bien, je vous le donne en mille
le magasin MUSIC FEAR SATAN est au 28 RUE RODIER, 75009 PARIS, METRO ANVERS et il est
OUVERT DU LUNDI AU SAMEDI DE 11H A 20H
c’est à dire
que j’ai maintenant ce disque et que
je l’ai payé quatorze euros, alors qu’il a une pochette gatefold et un livret classe
bien
maintenant à l’écoute, j’ai bien aimé mais je n’ai pas été immédiatement bouleversé ça m’a paru très converge
enfin je n’en sais rien, il faudrait que je ré-écoute les autres deathspell omega
voilà
où j’en suis

2_jeudi

{23:00} hey, et puis ça

est assez essentiel
à savoir, à apprendre
à réfléchir
à

{19:07} voici ensuite une nouvelle

d’importance
il y a un nouveau deathspell omega!
et j’ai toujours pas servi mon gin

{18:45} tout d’abord une video

je vais
me servir
un gin

30_mardi

{22:29} oh, j’ai pas encore fini mon gin mais il faut que je poste ce truc

avant que jane ne le fasse
ouah ah ah
j’aime bien pourrir la vide des bloggers
ouais

salut

{21:34} les imbéciles sont partagés

il y a ceux qui trouvent que ce qu’il y a dans wikileaks, ben, on le savait déjà et il y a ceux qui trouvent que c’est dangereux
ni les uns ni les autres {ni moi} n’ont eu accès aux documents, hein, mais les imbéciles seront des imbéciles seront des imbéciles

j’ai mis une heure et demie pour aller au travail et j’ai mis plus de deux heures pour en revenir
oui, je suis un imbécile
seulement d’un autre ordre

paroles:
Whoo, alright
My heater’s broke and I’m so tired
I need some fuel to build a fire
The girl next door, her lights are out, yeah
The landlord’s gone, I’m down and out

Ooh, it’s cold gin time again
You know it’ll always win
Cold gin time again
You know it’s the only thing
That keeps us together, ow

It’s time to leave and get another quart
Around the corner at the liquor store
Haha, the cheapest stuff is all I need
To get me back on my feet again

Ooh, it’s cold gin time again
You know it’ll always win
It’s cold gin time again
You know it’s the only thing
That keeps us together, ow

Whoa yeah
Ooh, it’s cold gin time again
You know it’ll always win
It’s cold gin time again
You know it’s the only thing
That keeps us together, ow

image
moi, je
vais manger

28_dimanche

{21:53} Cook is in a You’re Gonne Wake Up tee, Jones wears a sleeveless Cambridge Rapist top, red Sex jeans and black slingbacks, Rotten has the tiny ripped red jumper he wore at early Pistols gigs and Matlock is in a Let It Rock leopard-print waistcoat, as also worn by his replacement on bass

et puis
j’ai lu ça

{13:48} le plus beau disque {que j’aie} avec P.C. est

et je l’écoute maintenant

26_vendredi

{12:33} si vous avez envie d’etre dans le même état d’esprit que

moi aujourd’hui

écoutez ce truc

25_jeudi

{21:44} en attendant que quelqu’un ait quelque chose d’intelligent

à en dire

il y a les morts et
il y a les morts comme celles de bo diddley ou link wray

{0:37} liberation est un si mauvais journal

dirigé par un laudateur particulièrement obstiné de sarkozy
que c’est sans doute pour ça que je me prends
de plus en plus souvent
à y bien aimer schneidermann

lire la suite

ici

pour nous laver de toute cette ignominie, une image

historique

24_mercredi

{21:37} la plus belle chanson IV

je l’ai déjà mise, oui
et je m’en fous

23_mardi

{14:56} ce que je constate, et

que je déplore c’est que je ne lis presque plus de livres d’images, que ce soit des BD, des comics, graphic novels, albums de timbres, livres d’art, femmes à poils, catalogues de meubles et, bien sur, je suis toutefois saturé d’images, toute la journée passée à regarder des images, que des images sur internet la poubelle sans fond d’internet
je n’ai jamais autant vu d’images
{au départ je voulais dire que si le roquefort société s’appelle président je n’en achéterais plus, mais bon}

en voici d’autres, qui m’intéressent d’autant plus que je n’ai vu aucun de ces concerts
{merci
max}
ça me fait penser qu’un des meilleurs disques que j’ai écouté ce week-end c’est l’album de the company (par le monsieur au chapeau, là) vraiment j’adore ce disque qui en plus me fait rire et me fait peur
il y a un très beau moment où l’un des deux types qui sont, semble t’il, dans la nature de notre société, le paysage d’une ville qu’on entend au loin, l’un de ces types demande à l’autre ce qu’il voit et l’autre choisit la réponse C: a lot of house
c’est poignant

voilà

image

22_lundi

{22:15} vingt deux novembre deux mille dix

qu’est ce qui reste de ce week-end où j’ai rangé des disques, j’ai rangé beaucoup de disques ça oui et il en reste encore plein partout ça oui il en reste et j’ai du mal à ranger sans écouter je me dis que c’est peut être la dernière fois parfois pour des disques moyens dont j’ai fait le tour, je regarde mes livres, tiens la collection speed 17, et je me dis aussi que tout ça c’est des vieux trucs, quand j’étais petit comme J. je n’avais aucune idée de ce qui pouvait exister comme livres, films ou musiques {moins que lui en fait, à cause de mes parents} et je pense que quand il sera grand tout ça lui paraitra suranné et pour beaucoup de ces choses, plutot stupides, mais lui il veut toujours écouter la compile rock rock rock qui date de l’époque de quand j’avais son age ou pas mal avant, oui je regarde les disques et je me dis qu’il y a de bons trucs là dedans et quelle importance
quand à ce bl*g, un bl*g celui ci ou un autre, on est réduit à faire de la radio on parle {plus qu’on écrit} d’un disque et vous n’avez qu’a taper le truc dans un moteur de recherche et vous écoutez ce dont on parle, il n’y a rien de spécial à en dire de plus que c’est nous moi qui en parle et qu’auparavant j’aurais parlé de ceci qui vous aura plu ou cela que vous connaissiez déjà, vous voyez c’est aussi simple que de la radio, ce week end j’ai bien aimé l’album x-traordinaire de gina x performance que je n’ai pas, je l’ai entendu dans mon téléphone, il s’y trouve depuis pas mal de temps déjà et puis je me suis résigné à écouter le public service announcement de purling hiss, j’avais jeté une oreille distraite sur le précédent hissteria et j’en avais pensé que c’était pas mal mais bon, alors public service announcement commence par un morceau incroyablement beau et simple comme un collage tout pourri d’une chanson sublime qu’on connaitrait depuis toujours et avec des riffs de guitare et ça s’enchaine comme ça, tout est finement décalé d’une autre vie ce qui fait penser au premier kurt vile dans la façon et les références, tout s’échappe en filaments de sons d’une pourriture sans trafic, alors ensuite j’ai remis hissteria et je me suis demandé pourquoi ça ne m’avait pas sauté aux oreilles, on dirait un bootleg des stooges en public sauf que c’est un type tout seul qui fait tout, c’est étrange parce que j’avais failli réécouter le mainliner dont je vous parlais il y a quelques mois et ça ressemble assez à du mainliner mais joué par un type tout seul, le genre de disque que je pourrais acheter en triple pour le donner à des amis
j’avais écouté le premier purling hiss sur mon téléphone et trouvé pas mal

je crois qu’on peut lire ce texte en moins de temps qu’il n’en faut pour écouter cette chanson de gina x performance
on est même pas obligé de lire

{11:16} bon

jour

21_dimanche

{22:37} et bonne


nuit

{15:12} joue maintenant


{trouvé
ici}

18_jeudi

{23:14} je nourris

ma catégorie pantalon

17_mercredi

{22:09} une liste I

je suis tombé sur cette liste
et je vous la montre

{14:14} Scorpion Violente journal de bord III

Autre chose amusante liée à la rigueur typiquement suisse : quand ils te disent que le lendemain tu peux dormir tranquillement jusque à peu près 13h, j’ai tendance à comprendre que je peux dormir tranquillement jusque 13h, littéralement.

Or, l’implicite suisse est qu’à 13h, tu as déjà fait ton caca du jour, coupé tes ongles des pieds, rangé tes instruments, dis au revoir.

Être réveillé par une voix alarmée à 12h59, et devoir déféquer devant la magnifique demoiselle qui allait devoir nettoyer les toilettes juste après était un tantinet difficile psychologiquement pour moi.
J’aurais préféré partir sur un sourire sensuel en disant d’une voix de velours « j’ai vidé le bordel de la chambre et défait les lits pour te faciliter le travail ».

Dire à la place « j’ai brossé le fond de la cuvette » avec un clin d’oeil m’a semblé étrangement moins classe.
Mais un petit regard sur le lac après avoir rangé les instruments avec une efficacité à rendre jaloux un russe autiste fan de tetris a momentanément effacé cet épisode de ma mémoire déjà défaillante.

Et j’ai fait pénitence en mangeant un piment puissant à vous irriter l’anus au premier regard pour être certain de souffrir au moins autant qu’elle pour le restant de la tournée.

Beaucoup de choses intéressantes, bien que la plupart du temps plutôt triviale, se sont passées dans les toilettes italiennes, outre le fait que j’ai réappris à faire mon affaire dans des chiottes turques..

J’aurais aimé plus parler de musique et moins de caca. C’est déjà trop tard pour ça.
Le but premier était de faire un journal quotidien, mais bon, être le connard du coin de la pièce avec le laptop sur la table et l’air concerné de rigueur est une chose dont j’ai décidé de me passer.
Ca n’a pas changé grand chose à ma vie, mais au moins j’ai su fuir un des stigmates de la connardise absolue (du mondeum) (merde, y en a même qui osent faire ça carrément sur scène!)

Bref, tout a commencé dans l’air pur de la Suisse, dont le ton ambiant était annoncé par une inscription (sur une brosse à chiotte, désolé, c’est sa faute, pas la mienne) qui disait plus ou moins « utilisez moi : imaginez vous à la banque, vous n’aimeriez pas que la personne suivante sache ce que vous venez de faire ? Et bien ici, c’est la même, gardons nos petits secrets pour nous »… Doit-on voir une relation entre cette brosse à chiotte et une petite parenthèse de l’histoire qui, tel un pet trop chargé, laisse des traces de freins au fond des consciences, et visiblement de certains comptes en banques ? En lisant entre les lignes de caca, certains messages se révèlent.

Mais quelques montagnes plus loin et déjà l’odeur de sainteté et de Pento chassait de nos mémoires olphactives les relents asceptisés de belle Suisse.

Le summum de la rébellion vestimentaire en Itale semble être de ne pas repasser sa chemise deux fois par jours.
Je suppose qu’il doit y avoir des prisons pour les gens comme nous là-bas.

[Tony, un charmant jeune homme rencontré à Rome a essayé de me faire lire une inscription sur son pénis, mais j’ai l’impression que c’était une feinte. Ou c’était vraiment écrit très petit. Et il faisait sombre.
Et mes amygdales ont la vue qui baisse avec le temps.
Et je veux juste oublier.
Tony wants a blowjob, voici le message qu’il m’a demandé de diffuser après cette tentative infructueuse, ce qui en dit potentiellement long sur l’analogie entre nos vies sexuelles respectives.]