2_mercredi

{14:21} le code éthique

c’est perso

non, euh, j’avais dit que je n’achèterais plus de vieux disques
c’était suite à une déconvenue consécutive à l’achat de l’album des GTOs permanent damage , reçu en parfait état avec le booklet et payé pas trop cher
je le cherchais depuis plusieurs années
le fait de l’avoir m’a refroidi car je me suis dit que c’était ridicule de vouloir ce disque à un tel point et donc, de vouloir n’importe quel disque à un tel point, et puis j’avais fait cette page, ici sur ce bl*g, dans laquelle j’allais mettre les disques que je VEUX
{depuis j’en ai trouvé la moitié}
voilà un jour je me suis rendu compte qu’il y aura toujours des disques que je VEUX et que je serais bien souvent déçu de les AVOIR, cette pensée a été ravivée très récemment, lorsque j’ai téléchargé le film liquid sky
j’ai téléchargé ce film parce que j’avais vu passer son nom sur la page FB de dora-diamant doury, il y a plusieurs mois et je la remercie car ce film est fantastique passons
téléchargez le aussi
moi, le lendemain j’ai téléchargé la BO du film, toute faite au fairlight CMI, je me rappelle que graeme revell en avait un, et hop,
voilà
ça fait un disque de plus, un vieux disque que je dois avoir
un disque dont j’ignorais complètement l’existence jusqu’à lundi dernier
et on en trouve pas mal en vente

je sais donc maitenant que pour chaque disque que je VEUX il existe une centaine d’autres que je ne connais pas et que je devrais VOULOIR

tout ça ne va pas du tout

la nouvelle rêgle c’est que je m’accorde le droit d’acheter des vieux disques mais uniquement avec de l’argent obtenu en vendant des vieux disques dont je n’ai plus que faire

je suis sur qu’à un moment j’ai VOULU un fairlight très fort
mais c’était vraiment TROP TROP CHER

28_vendredi

{23:19} comment vous est venue l’idée du rock français ?

c’est laurent joffrin qui pose la question
vous savez peut-être à qui, moi je viens de le lire dans le journal car j’ai du mal à aller dormir sans me faire une tartine de pain beurre en lisant libération journal de centre droit dans une france fascisante
je ne vous dit pas à qui il pose la question
on peut toutefois se poser, nous la question: à qui pourrait on poser cette question, qui est en apparence la question de la paternité du r*ck français ?
d’abord une digression j’ai lu aussi dans le même journal que le p*nk venait d’étre mis en bière {sic} à la villa médicis
regardez donc cette monstrueuse vidéo, enfin
je dis monstrueux disons que je m’en fous comme des yaourts
un intérêt visuel dit il
je vous laisse réfléchir à ça
on a l’impression de lire un article de wikipedia
on notera simplement qu’à 13’30 » le type contredit complètement le prédicat de son exposition mais ça c’est son problème
fin de la parenthèse burlesque
on aura remarqué dans cette vidéo que les questions sont posées par des intercalaires comme dans un film muet à l’envers
ce qui nous ramène à la question de laurent joffrin
en réfléchissant on s’aperçoit très rapidement que cette question n’a pas de sens
non, il n’y a pas d’idée du r*ck, du r*ck français, il n’y a pas d’idée qui soit venue, non cette idée n’est pas venue, cette idée n’est pas venue d’une personne, non, tous les mots de cette phrase, de cette question, non il n’y a aucun de ces mots qui va avec l’autre
il y a l’action du r*ck, les actions de ces cultures
il y a le lieu de la france et d’autres lieux
il y a aussi la négation de ce lieu france
il y a les gens qui participent à cette action dans les lieux et dans les temps du r*ck
il y a ensuite les gens qui racontent ces actions et qui y pensent, on appelera ça l’idée dans le vocabulaire de laurent joffrin seul, car pour nous c’est la matière du r*ck qui agit dans le temps
alors non il n’y a pas de personne à qui poser la question sans sens
le lieu de la question de laurent joffrin, celle ci comme les autres ainsi que les réponses qu »il formule pour nous, ce lieu est déserté et vide, habité par la matière inerte appelée pensée de laurent joffrin qui s’en va habiter un autre lieu qui sera vidé par ses idées fantomatiques qu’il essayera toujours de faire incarner par une personne qu’on connait bien, que tout le monde connait et qui sera le relais de cette absence de sens, une icone
ici jean-louis aubert,
là dominique strauss kahn
une personne qui devient le porteur d’un ensemble de non dits et de sous entendus que laurent joffrin déclare universels et dont la fonction est d’incarner une normalité conventionnelle totalitaire, totalitaire car irraisonnée et indiscutable dans son universalité


image

10_mercredi

{20:50} finissons en

brian eno est finalement un renégat
c’est pour cela que tous les adorateurs de cet imbécile le chérissent tout spécialement comme sarkozy chérit éric besson, il porte l’aura déshonorante de celui qui était dans un vrai groupe de musique populaire dérangeante et neuve et qui a même produit quelques réussites empreintes de cet esprit pour ensuite rejeter tout ça et se mettre à faire une musique pompeuse, prétentieuse et soi-disant intelligente
là s’arrête la comparaison avec éric besson qui n’a jamais rien fait de bien
je vous l’accorde

28_jeudi

{13:16} à la mi-journée

J’ai jeté un coup d’oeil à cette liste
et c’était
pas trop con

ensuite j’ai lu cet article
et c’était
pas trop con

je me suis dit aussi que tout le monde savait bien que c’était un mouvement anti-sarkozy
personne ne s’y est trompé puisque les confiscateurs de parole ont décrété que ça ne devait
pas en être un
les ordures

13_mercredi

{21:44} chanson dans la tête VI

je crois que c’est
6
qui compte ? {je me force à écrire en français}

pfff, j’étais dans mon bain
ouh, l’underground, man
ouais on peut réfléchir à ça

tiens si vous n’avez pas encore lu ça,
hey, lisez
le
je ne suis pas forcément d’accord avec tout
parce que j’aime bien MIA et pas turzi ou zombie truc ou tous ces labels pourris
ce qui est bien c’est qu’on l’entend parler,
il parle comme il respire
c’est très agréable
j’aime bien,
assez plutot

10_dimanche

{19:48} plug

moi, j’écoute ça
le dimanche

25_samedi

{16:40} connaissez vous max goldt ?

oui
il y a des gens qui viennent sur ce bl*g autrement qu’en cherchant katherine pancol
ils cherchent la phrase « connaissez vous max goldt ? » et je ne sais pas sur quoi ils tombent
mais oui, on connait max goldt
il était dans le sublime foyer des arts et puis il a eu une carrière de poête drolatique
un disque pre-foyer des arts, excellent disque, est sorti sur le label de felix kubin
il a participé aussi au disque, excellent encore, concorde+
quoi d’autre
oui on le connait max goldt
pourquoi ?
c’est pas wikipedia ici

on a un moteur de recherche
aussi

23_jeudi

{14:40} fini les conneries

je crois l’avoir déjà promis
ça sera le dernier mot sur tous ces CDs que je suis entrain de ranger {je suis en grève} et je crois qu’il faut désormais adopter une approche scientifique à tout cela
je zappe le cosmo vitelli qui est vraiment super ™
approche scientifique, donc

Satyricon: Satyr (vocals, guitar, bass); Kveldulv (guitar); Frost (drums).
CD: Nemesis Divina
Label: Modern Invasion Music
Année: 1996

A noter que le disque est sorti la même année en Norvège et en Australie, il s’agit ici de la version CD australienne. Je note au passage que j’ai vu une fois un groupe de black metal australien qui s’appelle Destroyer 666, il y a un umlaut sur le o de de nom de groupe. Vous savez pourquoi. J’ai vu, moi, ce groupe par hasard et les ai trouvés rigolos. Je ne l’ai dit à personne à ce moment là car tous les autres semblaient ne pas trouver ça rigolo et ils trouvaient que c’était un très bon choix de faire une reprise de Bathory, c’est un détail qui me revient. Je note qu’il n’y a pas d’accent sur le a dans le nom de ce groupe contrairement au nom de la dame dont il s’inspire. Le mot Satyricon me fait penser au film de fellini, une grosse histoire de pédés romains, mais pas seulement. J’ai un très bon souvenir de ce film et je pourrais scientifiquement le downloader mais voilà je pense que c’est une fausse piste pour comprendre ce groupe. Quoique le titre de l’album soit en latin. Je trouve étrange de ne trouver aucune explication sur le choix du nom de ce groupe, je sais qu’il y a un membre qui s’appelle Satyr mais ce n’est pas un membre fondateur du groupe on ne peut donc tirer aucune conclusion de la deconstruction Satyr-I-Con qui se révèle encore une fausse piste. L’origine du nom de ce groupe se perd dans la nuit des temps, en fait. C’est la seule conclusion scientifique possible. Le livret qui accompagne ce disque a pas mal de pages, en les comptant on obtient le chiffre de 20. Il y a alternance de pages bleues, marrons et grises. Les pages bleues sont des photographies prises en studio dans le style des photos de mariage des photographes profesionnels de province, à la place des mariés il y a les membres du groupe qui font leur possible pour avoir l’air menaçants et, aussi, morts. Les pages grises sont les paroles des chansons. La musique, difficile d’en avoir une appréciation scientifique, est somme toute assez ennuyeuse et banale.

salut

9_mercredi

{21:40} deuxièmement

j’étais entrain d’écouter le premier album de lewis furey et trente cinq ans après l’avoir detesté je le trouve subitement très bien
je l’ai écouté parce que je suis tombé sur cette vidéo d’un type que je ne connais pas {non je n’ai jamais vu le rocky horror picture show et je n’ai pas l’intention de le voir}, ce qui m’a refait penser à lewis furey dont je me disais que je devais ré-écouter l’album après avoir revu sa femme, l’autre soir dans sweet movie. en regardant ce film j’ai expliqué à V. qui était otto muehl et ce que je savais de la commune AA, willem les dessinait régulièrement dans charlie et ça m’a toujours intrigué, c’est vrai que dans le film on comprend bien ce que c’était, c’est d’ailleurs la seule faiblesse de ce film merveilleux, cette scène, le réalisateur dusan makavejev, on le voit bien, s’est laissé fasciner par les évènements et le propos en est momentanément dilué ça devient un documentaire. puis je dis à V. que je viens d’acheter un disque de la AA Kommune et elle me dit je ne veux pas l’entendre, trop tard lui dis je je l’ai déjà mis!

30_dimanche

{21:54} technique

ça, est très intéressant

et m’avais, partiellement, échappé

16_dimanche

{15:13} la cuuuuuuuuuuuuuuuuuuuulture

trouvé ici, si ça ne vous plait
pas c’est que ce serait une private joke {?}

13_jeudi

{14:00}

j’écoute les residents
pas le collectif précurseur qui prépare un projet pour l’ipad, non
les residents
pas les participants à un festival de musiques innovantes
non, les residents
pas un groupe de musique d’avant-garde américain, non
j’écoute les residents, j’écoute god in three persons
personne ne va m’empêcher d’écouter les residents
même si je me suis bien rendu compte qu’à un moment ils se sont mis à déconner, a peu près quand ils se sont mis à systématiquement mettre les gros yeux, je pense
enfin
je me souviens de cet appareil je le voulais
vraiment très cher

ce que j’aime bien dans god in three persons c’est que ce soit une histoire racontée, c’est quelque chose que j’aime beaucoup en ce moment, comme le disque concorde+ avec max goldt qui raconte je ne sais quoi d’ailleurs
ou le velvet avec the gift

Waldo Jeffers had reached his limit. It was now Mid-August which meant that he had been separated from Marsha for more than two months. Two months, and all he had to show was three dog-eared letters and two very expensive long distance phone calls. When school had ended and she’d returned to Wisconsin, and he to Locust, Pennsylvania. She had sworn to maintain a certain fidelity, she would date occasionally, but merely as amusement. She would remain faithfull.

But lately Waldo had begun to worry. He had trouble sleeping at night and when he did, he had horrible dreams. He lay awake at night, tossing and turning underneath his pleated quilt protector, tears welling in his eyes. As he pictured Marsha, her sworn vows overcome by liquor and the smooth soothing of some neanderthal, finally submitting to the final caresses of sexual oblivion. It was more than the human mind could bear.

Visions of Marsha’s faithlessness haunted him. Daytime fantasies of sexual abandon permeated his thoughts. And the thing was they wouldn’t really understand how she really was. He, Waldo, alone, understood this. He had intuitively grasped every nook and cranny of her psyche. He had made her smile, and she needed him, and he wasn’t there. (ahhh….)

The idea came to him on the Thursday before the Mummers’ Parade was scheduled to appear. He had just finished mowing and etching the Edelsons lawn for a dollar fifty and had checked the mailbox to see if there was at least a word from Marsha. There was nothing more than a circular from the Amalgamated Aluminum Company of America inquiring into his zoning needs. At least they cared enough to write. It was a New York company. You could go anywhere in the mail.

Then it struck him, he didn’t have enough money to go to Wisconsin in the accepted fashion, true, but why not mail himself? It was absurdly simple. He would ship himself parcel post special delivery. The next day Waldo went to the supermarket to purchase the necessary equipment. He bought masking tape, a staple gun and a medium sized box, just right for a person of his built. He judged that with a minimum of jostling he could ride quite comfortably. A few airholes, some water, of course, midnight snacks and it would probably be as good as going tourist.

By Friday afternoon, Waldo was set. He was packed and the post office had agreed to pick him up at three o’clock. He’d marked the package « Fragile », and as he sat curled up inside, resting the foam rubber cushioning he’d thoughtfully included, he tried to picture the look of awe and happiness on Marshas face as she opened the door, saw the package, tipped the deliverer, and then opened it to see her Waldo finally there in person. She would kiss him, then, maybe they could see a movie. If he’d only thought of this before. Suddenly rough hands gripped his package and he felt himself barne up. He landed with a thud in a truck and then he was off.

Marsha Bronson had just finished setting her hair. It had been a very rough weekend. She had to remember not to drink like that. Bill had been nice about it though. After it was over he’d said that he still respected her and, after all, it was certainly the way of nature, and even though, no he didn’t love her, he did feel an affection for her. And, after all, they were grown adults. Oh, what Billy could teach Waldo – but that seemed like years ago.

Sheila Klein, her very, very best friend walked in through the porch screen door and into the kitchen.

« Oh god, it’s absolutely maudlin outside. »

« I know what you mean, I feel all icky! » Marsha tightened her cotton robe with the silk outer edge. Sheila ran her finger over some salt grains on the kitchen table, licked her fingers and made a face.

« I’m supposed to take these salt pills, » but she wrinkled her nose, « They make me feel like throwing up. » Marsha started to pat herself under the chin, an exercise she’d seen on television. « God, don’t even talk about that. » She got up from the table and went to the sink where she picked up a bottle of pink and blue vitamins. « Want one? Supposed to be better than steak. » And attempted to touch her knees.
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« I don’t think I’ll ever touch a daiquiri again. » She gave up and sat down, this time nearer the table that supported the telephone. « Maybe Bill will call. » she said to Sheila’s glance. Sheila nibbled on a cuticle.

« After last night, I thought maybe you’d be through with him. »

« I know what you mean, my God, he was like an octopus. Hands all over the place. » She gestured, raising her arms upwards in defense. « The thing is after a while, you get tired of fighting with him, you know, and after all he didn’t really do anything Friday and Saturday so I kind of owed it to him, you know what I mean. » She started to scratch.

Sheila was giggling with her hand over her mouth. « I’ll tell you, I feel the same way, and even after a while, » here she bend forward in a whisper, wanted to, » and now she was laughing very loudly.

It was at this point that Mr. Jameison of the Clarence Darrow Post Office rang the door bell of the large colored stucco frame house. When Marsha Bronson opened the door, he helped her carry the package in. He had his yellow and green slips of paper signed and left with a fifteen cent tip that Marsha had gotten out of her mothers small beige pocketbook in the den.

« What do you think it is? » Sheila asked.

Marsha stood with her arms folded behind her back. She stared at the brown cardboard carton that sat in the middle of the living room: « I don’t know. »

Inside the package Waldo quivered with excitement as he listened to the muffled voices. Sheila ran her fingernail over the masking tape that ran down the center of the carton. « Why don’t you look at the return address and see who it is from? »

Waldo felt his heart beating. He could feel the vibrating footsteps. It would be soon.

Marsha walked around the carton and read the ink-scratched label. « God, it’s from Waldo. »

« That schmuck! » said Sheila.

Waldo trembled with expectation.

« You might as well open it, » said Sheila. Both of them tried to flip the stable flap.

« Ah, » said Marsha groaning. « He must have nailed it shut. » They tagged at the flap again. « My God, you need a power drill to get this thing opened. » They pulled again. « You can’t get a grip! » They both stood still, breathing heavily. « Why don’t you get the scissors, » said Sheila. Marsha ran into the kitchen, but all she could find was a little sewing scissors. Then she remembered that her father kept a collection of tools in the basement. She ran downstairs and when she came back, she had a large metal cutter in her hand. « This is the best I could find. » She was out of breath. « Here, you do it. I’m gonna die. » She sank into a large fluffy couch and exhaled noisily. Sheila tried to make a slit between the masking tape and the end of the cardboard, but the blade was too big and there was not enough room. « G-damn this thing! » she said feeling very exaspe- rated. Then, smiling « I got an idea. » « What? » said Marsha. « Just watch, » said Sheila touching her finger to her head.

Inside the package, Waldo was transfixed with excitement that he could hardly breathe. His skin felt prickly from the heat and he could feel his heart beating in his throat. It would be soon.

Sheila stood quite upright and walked around to the other side of the package. Then she sank down to her knees, grasped the cutter by both hands, took a deep breath and plunged the long blade through the middle of the package, through the middle of the masking tape, through the card-board through the cushioning and right through the center of Waldo Jeffers head, which split slightly and caused little rhythmic arcs of red to pulsate gently in the morning sun.

ou encore john cale racontant the jeweller

5_mercredi

{11:52} bonjour je suis d’une humeur massacrante

la seule chose qui aura pu me dérider ce matin c’est une compile appelée russendisko hits 1 en voici un extrait édifiant
révélateur

je vous invite à consulter par vous même le reste de l’oeuvre de
gruppa leningrad et plus avant à vous documenter sur la compile appelée russendisko hits 1

4_mardi

{10:59} j’ai acheté un disque

aussi

celui-ci parce que le matin j’avais écouté ça qui n’est même pas sur discogs mais qui est si chouette, impeccable tout du long {mais ce n’est pas le cas de tous ses autres disques, malheureusement, hein} et je suis allé sur le blogue de la dame

et les vendeurs
ils ont dit ça « Your CD has been gently taken from our CD Baby shelves with sterilized contamination-free gloves and placed onto a satin pillow.
A team of 50 employees inspected your CD and polished it to make sure it was in the best possible condition before mailing.
Our packing specialist from Japan lit a candle and a hush fell over the crowd as he put your CD into the finest gold-lined box that money can buy.
We all had a wonderful celebration afterwards and the whole party marched down the street to the post office where the entire town of Portland waved « Bon Voyage! » to your package, on its way to you, in our private CD Baby jet on this day, May 3, 2010.
We hope you had a wonderful time shopping at CD Baby. In commemoration, we have placed your picture on our wall as « Customer of the Year. » We’re all exhausted but can’t wait for you to come back to CDBABY.COM!!

Thank you, thank you, thank you!
Sigh…
We miss you already. We’ll be right here at http://cdbaby.com/, patiently awaiting your return
 »

j’ai trouvé ça mignon
[si, si, je comprends l’anglais, véhiculaire du moins, mais quand j’écris en français à quelqu’un qui lit le français, ben j’écris en français, je ne vois pas l’intérêt de lui causer sabir – histoire de ne pas considérer l’interlocuteur comme un indigène international?]

c’est tout

— Ah si : je n’ai vraiment pas envie d’aller travailler, tout à l’heure, non plus, même si je ne connais pas The Streets et n’ai même pas fait jouer le morceau sur la page

30_vendredi

{8:34}

deux images trouvées dans des journaux, le premier le figaro {aussi appelé the haters} et l’autre dans the wire {the hated ?}
maintenant je pourrais me passer de commentaire
vous avez deux images et vous êtes intelligents

si je voulais enfoncer le clou je mettrais une image du directeur de le figaro avec sa femme, une image du directeur de le the wire avec qui il veut, une image de quelques lecteurs de le figaro en couple, une image de la lectrice générique de le the wire et une image de moi avec ma copine
ensuite je mettrais une phrase qui dirait
les uns reconnaissent très bien l’aliénation des autres

ça serait peut être un peu lourdingue
il y a ne serait ce qu’un an j’aurais juste mis les deux images
je serais reparti d’ici en me marrant tout seul dans mon coin avec toutes cas fantastiques idées libératrices dans la tête
faut il s’en plaindre ?

PS: celle
est mieux
mais
ne sort pas de the wire

20_mardi

{18:50} bon très bien

voilà que je dois remettre de l’ordre dans ce bl*g
maintenant
hypothèse 1: la question de l’amour a été réglée définitivement avec le punk, l’amour est hors sujet dans cette société et va le rester jusqu’à ce qu’elle soit détruite
avec tout ça je n’ai pas encore eu le temps d’écouter l’intégrale de noyade
{groupe dont j’ai déjà parlé}
il n’y a pas d’hypothèse 2, pour le moment
alors oui, c’est vrai on se retrouve malgré soi dans des affaires qui sont tellement convenues et on est en fait consterné de soi-même et consterné que l’autre nous aie mis dans une telle circonstance finalement, oui, bourgeoise
et puis on se demande ce qui est pire, est ce que ce soit que notre remplaçant écoute du maxime leforestier {ça existe} ou est ce que ce soit qu’il/elle écoute la même musique que nous ?
moi aussi ça m’est arrivé et à ce moment là je me faisais l’effet d’être jean lefèvre les plus jeunes peuvent remplacer cette référence par, disons, christian clavier
après il y a le biologique de l’amour et ça c’est terrifiant, c’est la nature c’est à dire tout ce qui n’est pas la société et donc ce qui doit être détruit aussi
une société sans amour voilà
c’est ce qu’il faudrait
l’autre jour je regardais une chaine de télévision qui s’appelle game one musique hd
ou game hd one musique, enfin, vous la connaissez peut etre
il y a avait une succession de, je ne sais pas, démos de jeux videos avec par dessus des musiques par des gens que je ne connais pas du tout et les images étaient d’une telle laideur, vous savez on se dit les gens regardent peut etre ces images en disant c’est réaliste et alors il leur faut une deuxième carte graphique montée en crossfire et, la musique tout était soit du muse {le mot épique} soit un autre groupe j’ai oublié lequel c’était il y a plusieurs jours soit radiohead soit evanescence, et il était 21h30 et mes yeux se fermaient tout seul et je me suis endormi et de temps en temps il y avait écrit experience hd, ne me demandez pas pourquoi
après je prends le train et j’achète the guardian, édition internationale, ça tombe bien c’était le record store day et johnny marrjon savage parlait de son magasin de disque préféré et j’ai aussi appris que le mec du label hyperdub était aussi prof d’université
alors là je me suis dit
ah oui
forcément
ah ah ah, ça m’a fait rire et je me suis dit que j’avais des bonnes intuitions quand même
j’ai aussi acheté, au retour, dazed and confused et ça m’a semblé moins con que je n’aurais cru
même si il y a les sans intérets XX en couverture

est ce que c’est clair?

14_mercredi

{22:06} RIEN

et toi ?

NON PLUS

11_dimanche

{21:39}

c’est
il faut
cliquer

8_jeudi

{19:54} 9 minutes de musique pour ceux qui ne sont pas morts aujourd’hui

{9:28} au lieu de refaire un discours sur tout ça et cet énervement

au lieu de vous dire comment la discussion sur le t-shirt des lamps est effectivement partie en vrille
repassons nous un bon vieux

fait de guerre entre nous
et tous ces

pourris