les tests prouvent que nos
lecteurs ne sont pas inté-
ressés par les textes ils
ou elles ne sont intéres-
sées que par les vidéos m
ais comme j’ai fait une p
hoto je la mets car je s-
uis principalement photo-
graphe voilà le disque q-
ue j’ai bien aimé par les
liimanarina, je crois que
ça s’écrit comme ça disons que c’est des finlandais
il y a une finlandaise aussi
ah, attendez il y a des bouffons sur i-tele qui sont dans un micro-trottoir a propos du record store day
ah, voilà c’est fini
le site des liimanarina il est là et il
est bien, j’ai mis la video comme ça vous pouvez etre surs à 100% que
c’est bien
le dungen aussi est très bien,
il y a de la flute
il y a des solos de guitare
il y a de la grosse batterie
du piano, on ne comprend pas
les paroles et
c’est pas plus mal
{19:40}
Ils ne voulaient plus travailler dans la ferme de Maggie
Au milieu du babil ininterrompu de l’audiovisuel en continu, la semaine dernière ou la précédente, j’ai ouï que c’était le trentième anniversaire de la guerre des Malouines, je ne sais pas où j’étais ce soi-disant début de 2 avril là (le début c’est pas quand l’Empire a colonisé ce coin-là? – vous m’en direz tant)
mais, j’étais à Londres aux alentours de la sortie de et je l’ai acheté
et le poster vraiment m’a beaucoup plus
(je venais de voir là-bas mes premiers kebabs, je n’en ai pas mangé parce que vraiment j’étais désargenté et je gardais tous mes sous pour acheter des disques et 2 ans plus tard je suis devenu végétarien et donc je n’en ai jamais mangé).
(Incidemment, ce même été j’ai acheté ça qui a un grand rapport avec ma décision de la parenthèse précédente)
La même année Crass a sorti l’album The title of the record is ironic, taken from a news cutting reporting a conversation said to have taken place between Charles, Prince of Wales and a badly burned soldier (Simon Weston) who had returned from the Falklands (un sacré imbécile de l’Empire, vieille engeance prolétaire, il a sa page aussi, tiens)
J’aime mieux les disques de Crass aujourd’hui qu’à l’époque mais on dira ce qu’on voudra, Gee Vaucher savait vraiment ce qu’est une bonne pochette de disque de p*nque
et pendant un moment ils ont été les ennemis publics numero uno et la cible d’une certaine presse (KOMONDIT) mais comme le disque se vendait bien et qu’on ne voulait surtout pas davantage de pub, le gouvernement a finalement décidé de ne pas poursuivre
Si tu veux t’éduquer un peu, tu peux regarder ça et tu seras moins con après, si c’est possible
+ un gars que je connais un peu avait sorti ce livre http://rytrut.free.fr/index.php?action=crass-chansons-d-amour mais je te préviens c’est assez mal traduit et je trouve, comme toujours, que les paroles de chansons, c’est mieux avec la musique derrière, c’est pas de la poésie, ceux qui le croient ne lisent pas de poésie {{et j’emmerde les poetjuifchantants, tiens}}
Tout ça me rappelle que mon badge vert Support the South Wales Striking Minors de l’année d’après a disparu, quelque part sans doute avec le grand noir et rouge Crush the Contras.
étant en déplacement à la campagne la vie devient très difficile pour moi
je dois régler quelques problèmes de territorialités avec les seigneurs locaux
propriétaires des domaines que j’occupe temporairement et que j’avais paru croire
miens à leurs yeux pendant quelques jours, nous dinerons ensemble afin
de résoudre diplomatiquement ces points de vie et de protocole que je n’ai
pas respectés, ceux-ci m’étant étrangers, si toutefois je me mets à la place
des seigneurs je reconnais qu’il y a possible acte de guerre et cela sera
réglé dans le restaurant de leur choix en zone commerciale de province
nous aurons le choix entre quelques franchises, quatre je crois, il y en
a pour tous les gouts mais celui qui invite gagne
donc je perds mais je gagne un emploi temporaire libre du dit territoire
soit!
je mets quelques illustrations de ce qui se passe ici
hors de mon périmètre de chasse, territoire exotique
toujours pas conquis, et je vous assure
qu’il y aura une vidéo
ensuite
je ne sais pas encore laquelle car il y a la question du sens
ce que je veux dire c’est que ce n’est pas
pire ici qu’ailleurs
y compris d’où je viens
la ville musée
{je ne m’en remets pas}
on s’amuse avec les moyens du bord
donc moi
j’ai emmené un certain nombre de choses
destinées à faire le pont entre ici et
là-bas,
il y a la dedans 3 disques que j’adore et autant sur lesquels je n’ai plus d’avis
ce que j’en pensais à disparu et ce sera l’occasion
pour moi de me refaire une opinion
dans le verre c’est de la vodka absolut
j’ai oublié de dire que tout le monde n’est pas d’accord avec
mon assertion a propos du polygon window qui serait pourri car tout ça serait
vachement subjectif
par contre a propos du fennesz tout le monde est d’accord
{23:23}
«Dans toutes les révolutions antérieures, écrivait Rosa Luxembourg dans la Rote Fahne du 21 décembre 1918, les combattants s’affrontaient à visage découvert : classe contre classe, programme contre programme. Dans la révolution présente les troupes de protection de l’ancien ordre n’interviennent pas sous l’enseigne des classes dirigeantes, mais sous le drapeau d’un « parti social-démocrate ». Si la question centrale de la révolution était posée ouvertement et honnêtement : capitalisme ou socialisme, aucun doute, aucune hésitation ne seraient aujourd’hui possibles dans la grande masse du prolétariat.» Ainsi, quelques jours avant sa destruction, le courant radical du prolétariat allemand découvrait le secret des nouvelles conditions qu’avait créées tout le processus antérieur (auquel la représentation ouvrière avait grandement contribué) : l’organisation spectaculaire de la défense de l’ordre existant, le règne social des apparences où aucune «question centrale» ne peut plus se poser «ouvertement et honnêtement». La représentation révolutionnaire du prolétariat à ce stade était devenu à la fois le facteur principal et le résultat central de la falsification générale de la société.
oui, je sais
c’est facile je cite la société du spectacle et ouaip je mets une video et voilà c’est torché
mais quelle vidéo ?
et quelle citation ?
drôle de coïncidence j’ai justement aujourd’hui
réussi à me débarrasser de mon exemplaire de endless summer
vraiment un disque sans intérêt et que les gens achètent
cher,
enfin relativement cher, une trentaine d’euros
et ils doivent payer le port
et aussi j’ai vendu un autre disque pourri
le double album de polygon window, je me rappelle très bien l’avoir acheté chez rough trade paris
je l’ai mis une fois
ou deux et, aucun souvenir, c’est un disque très ennuyeux
je ne sais pas si vous
êtes prets
pour la video
la citation je sais que ça ne vous empêchera pas de voter
je ne vous en veux pas je crois que j’ai voté
c’était en 1981, puis la déroute
et non je n’ai pas voté chirac
ni rien
c’est minable, des élections
je ne vois pas d’autre mot
n’allons pas plus loin
ah, si
mon livre de photo préféré du monde c’est nudes de lee friedlander
non pas parce qu’il y a madonna nue dedans
mais parce que je suis enchanté de chaque image, et des pages qui se tournent, de la composition du livre
et c’est vrai, parce que c’est une représentation proche de ce qui me plait
dans la nudité, alors même que je trouve la nudité insupportable car c’est l’anéantissement du sexuel
{13:26}
Finalement, ça m’a fait du bien d’en parler – ou pas
…de dire comme ça, à la face du monde, que j’étais en période d’abstinence disquaire et d’interrogation sur le sens de la collecte et du r*ck et tout ça
Quelque chose s’est débloqué quelque part au troisième étage de mon subconscient, deuxième porte à droite, juste après le local vide-ordures
… et donc j’ai un peu rechuté dans la consomption de collecte
et je ne sais ce qui m’a saisi mais en gros j’ai commencé par ne racheter que des disques français ce qui est tout de même pas très normal, tout le monde sait bien que les disques français ça ne vaut généralement pas tripette, comme les polars français d’ailleurs
Donc, Foutre (plein de bons extraits là) chez Euthanasie et le meilleur des MKB chez le même (à savoir leur face du split avec lucrate milk, que j’ai déjà, il s’agit bien de collecte, donc)
Et puis, des filles de l’est notamment, via papy wilou (pour le split Plasto Béton / GLU) et un 45t split de Pierre & Bastien avec Ronux, et chez un italien de discogs un 45t de et un autre de .
remarque 1 : j’aime pas du tout les splits, qu’est-ce que c’est que cette idée de faire des splits ? C’est pour partager les frais ?
remarque 2 : je me suis pas foulé pour les vidéos, ce ne sont pas celles des disques
noter que j’ai acheté des cédés pas français, mais ça compte pas les cédés, même ça ou ça ou ça (les 3)
À noter aussi que j’ai résisté à l’achat de , même pour 7 euros port compris et que je l’ai enlevé de ma liste de recherches.
– Et qu’est-ce que c’est que ce message de blogue où le gars ne fait que lister ce qu’il a acheté ?
– Et bien je fais ce que je veux je suis chez moi !
Sinon, on a aussi un GROUPE DE PAROLE sur fb, mais franchement je vous le déconseille, depuis peu c’est cafi de hipsters qui bavardent, sûrement mal rasés et mal fagotés, on n’y comprend plus goutte.
les évènements étant ce qu’ils sont, ils s’imposent à tous tel en a décidé le pouvoir
en conséquence de quoi je ne peux pas me livrer à l’activité initialement prévue qui était
{le bl*g est en suspens} je vous le rappelle
de ré-écouter tous les disques de messieurs gilbert et lewis en ma possession c’est à dire les Mzui, 3r4, Dome, Cupol, duet emmo, trucs solos
en fait j’ai écouté un thompson twins qui était bien moins horrible qu’expecté
je me suis farci quelques david thomas avec les Peds {sic} insupportables ou avec les wooden birds, au moins il y a ravenstine dedans, pour en arriver à une révélation non-sensique
d’où cette video
c’est a propos du film Le Havre et ça se passe à Montpellier
et surtout
c’est a propos de ma recherche en cours sur la locution française r*ck to loose
parmi les incongruités innombrables et monstrueuses engendrées par l’infini m*rt du r*ck je viens de tomber sur une très belle, peut-être même y ai je participé comment dire façon de parler, oui je prends mon bain {et oui j’ai pensé à me laver les cheveux} et pris d’une inspiration étrange je mets FIP sur mon téléphone {je ne mets plus WFMU parce qu’ils ne passent JAMAIS mes disques et AUCUN de mes disques} et là j’entends Rodolphe Burger qui chante en direct la chanson rock’n’roll , pas trop mal mais bon je me dis il est dans la caricature de lui-même pourquoi fait il ça ? est ce qu’il ne sait pas faire autre chose que des reprises éthérées, caverneuses, etc. APRES TOUTES CES ANNEES et après il fait I’ll be your mirror avec quelqu’un d’autre qui chante avec une grosse voix de femme mais ça n’est pas sur et alors la dame de FIP baragouine un truc velvet underground, blah, influencé beaucoup de, blah, une génération, blah, rodolphe burger {ne se prononce pas comme le sandwich bien connu, d’après la dame mais plus comme le mari de france gall} et crac là il enchaine sur all tomorrow’s parties et ils le jouent et le chantent d’une telle manière {pas fausse, pas fausse du tout, pas redondante, même pas vraiment redondante, non, pas trop mal, un peu à côté même} mais d’une telle manière qu’au bout d’une minute j’ai éclaté de rire dans mon bain
bon ensuite coupure de réseau, téléphone, s’essuyer les cheveux
comme quoi on découvre tout le temps des trucs
je viens d’acquérir un disque que j’écoute maintenant depuis des années en mp3
oui il était trop cher, vraiment trop cher
le disque s’appelle un truc du genre chansons populaires de nègres pour jeunes gens et là il était vraiment moins cher, sur le label la voix des bouseux quelque chose comme ça, oui je suis désolé en fait c’est en anglais
disque extraordinaire dans sa simplicité primitive et disque pour enfants, du grand meurtrier Leadbelly mort en 1949
je pourrais être, je suis son enfant
d’ailleurs je vois ici ou là dans quelques sites historiques que le sieur Leadbelly après avoir été trouvé et après avoir aidé John Lomax, un peu comme un éclaireur en même temps qu’un illustrateur qui chantait ce dont Lomax parlait, devient la coqueluche des petits bourgeois de gauche américains
ça n’a pas d’importance
sur les conseils d’amis je viens de lire la Lettre à Maillard de Blanqui
Vous me dites : je ne suis ni bourgeois, ni prolétaire,
je suis un démocrate. Gare les mots sans définition,
c’est l’instrument favori des intrigants. Je sais bien
ce que vous êtes, je le vois clairement par quelques
passages de votre lettre. Mais vous mettez sur votre
opinion une étiquette fausse, une étiquette empruntée
à la phraséologie des escamoteurs, ce qui ne
m’empêche pas de démêler parfaitement que vous et
moi avons les mêmes idées, les mêmes vues, forts
peu conformes à celles des intrigants. Ce sont eux
qui ont inventé ce bel aphorisme : ni prolétaire, ni
bourgeois mais démocrate ! Qu’est-ce donc qu’un
démocrate, je vous prie ? C’est là un mot vague,
banal, sans acception précise, un mot en caoutchouc.
Quelle opinion ne parviendrait pas à se loger sous
cette enseigne ? Tout le monde se prétend démocrate,
surtout les aristocrates. Ne savez-vous pas
que M. Guizot est démocrate ? Les roués se complaisent
dans ce vague qui fait leur compte ; ils ont horreur
des points sur les i. Voilà pourquoi ils proscrivent
les termes prolétaires et bourgeois. Ceux-là ont un
sens clair et net; ils disent catégoriquement les choses.
C’est ce qui déplaît. On les repousse comme provocateurs
de la guerre civile. Cette raison ne suffit-elle
pas pour vous ouvrir les yeux ? Qu’est-ce donc que
nous sommes contraints de faire depuis si longtemps,
sinon la guerre civile ? Et contre qui ? Ah ! Voilà précisément
la question qu’on s’efforce d’embrouiller
par l’obscurité des mots ; car il s’agit d’empêcher que
les deux drapeaux ennemis ne se posent carrément
en face l’un de l’autre afin d’escroquer, après le combat,
au drapeau victorieux les bénéfices de la victoire
et de permettre aux vaincus de se retrouver
vous pouvez lire la suite ici, sur mon conseil
ce qui explique pourquoi ce disque me donne des frissons et pourrait me faire pleurer
enfant que je suis de parents révolutionnaires
enfant de l’histoire de la révolution prolétarienne
et désormais seul contre tous
{avec mes quelques amis}
trêve de sentimentaleries
au beau milieu de ce disque j’entends un son que je reconnais très bien, un son que je connais viscéralement et qu’on entend en particulier dans la grande suite de ce disque de kevin ayers
enfin je n’ai pas pris la peine de le ré-écouter parce que je sais que c’est dedans
OK ?
alors je vais voir la pochette du Leadbelly et je vois la réponse
c’est le son de sa guitare à 12 cordes
voilà c’est tout
je bouge vers 1 heure. Deux espagnols qui cherchaient la fête me suivent. On marche vers les basses jusqu’au Cabaret Sauvage. Devant l’entrée un mec sous md nous tombe dessus. Il tient pas debout et s’écrase contre la grille. Ses copains le ramassent. Il essaye de rigoler mais il tient pas cinq secondes, son rire se casse la gueule aussi. Deux grosses locks sortent de son bonnet. Il gémit et se prend la tête à deux mains comme si il voulait la dévisser. Ça a l’air douloureux. Je dis au revoir aux deux gars qui ont pas de tickets. L’escalier sent le vomi. A l’intérieur c’est la foire aux percings, je me calle derrière un type aux lobes dilatés, les trous font au moins cinq centimètres de diamètre, je peux voir le dj à travers, c’est 99DB. Je trace à travers une grouille de bras et de têtes en mode délirium. G. et C. sortent des backstages. G. est contente de son interview. On entre facile dans le rythme. Le son est bien dur, ça monte. Il fait hyper chaud. Au bout d’une heure dépenser 5 euros pour un demi ne nous semble plus si accablant. La barmaid met des plombes à nous servir, quand on décolle, je me rends compte que j’ai laissé ma bière sur le comptoir. Je me retourne et je vois le mec qui était derrière moi en train de boire mon verre. La veille j’ai laissé 40 euros sur un distributeur. Je lui explique que je suis pauvre, et que les downloads faciles ont altéré mes réflexes cognitifs, il me fixe avec son air de blaireau. J’essaie de pas l’insulter et je retourne danser la gorge sèche. Crystal Distortion est passé derrière les platines. G. est à donf, elle m’accueille avec des moulinets. C. hoche la tête. Les basses font leur travail. On prend du bon temps malgré les relouds qui nous soufflent dans le dos. Vers 3 heures l’ambiance atteint un seuil pénible, on est cernées par les déchirés. On se replie dans les backstages pour boire un dernier coup avec les Spi. Ils sont en train de discuter avec leurs hôtes, tranquilles, la France a toujours été une bonne terre d’accueil pour eux, ils ont encore un studio de production dans le 18e à Marcadet. E. est là aussi, elle me raconte ses aventures avec CD, « c’est lui qui avait la meilleure drogue, il est trop drôle ». C’est vrai qu’il a l’air de bonne humeur, la soirée est pleine, l’entrée est à 18 euros, il peut se marrer. Je repense au dread lock qui paye sa descente devant la grille pendant que les filles débriefent avec le cameraman. Elles veulent partir, mais E. insiste pour me présenter quelqu’un. J’imagine que c’est le CD en question mais elle revient avec un mec dans les quarante ans, les joues grasses, habillé comme un prof de compta. C’est M., elle me dit, « un homme politique important ». Le gars me colle deux bises et en profite pour me passer une main froide dans le dos. E. veut que je boive un dernier verre avec eux, elle met des morceaux de fruits dans un verre en plastic et me le donne. Il y a un bout de pain qui flotte au milieu. Je commence à fatiguer. Le mélange chemise rayée et sangria crado me pique les yeux, leur conversation est pas très claire non plus, je tiens encore dix minutes et je me casse poliment. Le lendemain E. me dit que main baladeuse est membre du parti anti-sioniste. Elle me montre un clip où il se fait tabasser par des anti-fa avec Dieudonné dans un marché du XXe. C’est la première fois qu’elle me parle de ses convictions politiques. Pas sure que ça arrange vos stats. A la place, je vous mets un morceau de Tolerance, deux Japonais sortis début 80 par Vanity Records (le label de Sympathy Nervous). On peut les télécharger.