24_dimanche

{14:03} révélation

bon, je n’étais pas là et je n’avais pas internet
j’étais ailleurs à côté d’un énorme tas de cartons
à moi, des rebuts de différents déménagements, histoires à la con et j’ai retrouvé toute la collection de magazines r*ck {on va appeler ça comme ça} et j’ai relu 2 numéros de forced exposure
il y avait des trucs de richard meltzer dedans, tout un tas de critiques de disques écrites par 2 types seulement byron coley et jimmy johnson, dans le courrier des lecteurs un truc de 2 pages de charles gocher le mec des sun city girls qui est mort et racontait quelques pérégrinations musicales en extreme orient et que son oncle, je crois, sortait avec yma sumac {tout le monde prononçait son nom ami, apparemment} et l’histoire complète des child molesters, une interview avec drunk with guns, qu’est ce que vous voulez de plus ? ça c’est juste ce que je me rappelle maintenant, ah oui une autre interview de glenn branca et je me suis dit ah bof je ne vais pas lire ça mais il parle de la scéne de boston comment willie loco s’occupait de tous les groupes de leur trouver des concerts et aussi de leur apprendre à jouer ses chansons à lui, et comme glenn branca il supportait pas jonathan richman au tout début mais que quand le premier disque des modern lovers est sorti c’était LE disque il dit glenn branca etc. vous voyez alors après on se demande un peu où est ce qu’un tel magazine existe là maintenant et aussi je me demande moi qui ait lu ces milliers de pages de bomp, oz, crawdaddy, strange things, underground, oh etc.
je me demande comment faire ressortir
bon, j’étais là je crois que je vais m’y prendre
autrement

30_mercredi

{15:59} Five years

{autocitation}

Enthousiasme zéro, écrivais-je ; ce n’est plus d’actualité car je vieillis.
Je n’achète plus autant de disques – et pratiquement que des vieux, aussi –,
télécharge avec modération (quoique j’ai bien engrangé plus de 150 albums, maxis & singles
made in Japan entre 1970 & 1988 ces six dernières semaines, ma dernière crise).
On en reparlera (ou pas)

Demain, Jun Togawa aura 50 ans.

Sinon, salut Oswald !

27_dimanche

{23:30}

c’est marrant, il se trouve que je dors juste en dessous de cette tour
{de la pochette du meilleur groupe du moment}

ça ressemble assez à ça
sauf qu’il y a un restaurant indien

en fait c’est à ces types que je pense

salut

6_dimanche

{11:18} il suffisait d’attendre un peu

hier mon cher ‘friend’ pit schultz poste cet article
sur facebook, article qui explique bien tranquillement et clairement ce
que je vocifère dans mon coin depuis, ouh, quelques années maintenant je dirais

allez je vous remets cette bonne vieille vidéo même si ça fait quarante fois, hein
c’est un classique à écouter en lisant l’article

vous avez compris, maintenant ?

10_lundi

{22:02} contre wikipedia I

non, je ne vais pas expliquer le point
je l’ai déjà fait
ici même, je pense
non, voici plutôt un premier exemple
cet article est ce qu’on peut appeler
une pièce de merde

et, non, je n’ai pas l’intention de le corriger
parce que
oui je l’ai déjà expliqué
lisez plutot ça
et faites des recherches sur des sites qui parlent du même sujet selon leur propre point de vue
vous voyez ce que je veux dire ?

30_mardi

{22:29} oh, j’ai pas encore fini mon gin mais il faut que je poste ce truc

avant que jane ne le fasse
ouah ah ah
j’aime bien pourrir la vide des bloggers
ouais

salut

17_mercredi

{14:14} Scorpion Violente journal de bord III

Autre chose amusante liée à la rigueur typiquement suisse : quand ils te disent que le lendemain tu peux dormir tranquillement jusque à peu près 13h, j’ai tendance à comprendre que je peux dormir tranquillement jusque 13h, littéralement.

Or, l’implicite suisse est qu’à 13h, tu as déjà fait ton caca du jour, coupé tes ongles des pieds, rangé tes instruments, dis au revoir.

Être réveillé par une voix alarmée à 12h59, et devoir déféquer devant la magnifique demoiselle qui allait devoir nettoyer les toilettes juste après était un tantinet difficile psychologiquement pour moi.
J’aurais préféré partir sur un sourire sensuel en disant d’une voix de velours « j’ai vidé le bordel de la chambre et défait les lits pour te faciliter le travail ».

Dire à la place « j’ai brossé le fond de la cuvette » avec un clin d’oeil m’a semblé étrangement moins classe.
Mais un petit regard sur le lac après avoir rangé les instruments avec une efficacité à rendre jaloux un russe autiste fan de tetris a momentanément effacé cet épisode de ma mémoire déjà défaillante.

Et j’ai fait pénitence en mangeant un piment puissant à vous irriter l’anus au premier regard pour être certain de souffrir au moins autant qu’elle pour le restant de la tournée.

Beaucoup de choses intéressantes, bien que la plupart du temps plutôt triviale, se sont passées dans les toilettes italiennes, outre le fait que j’ai réappris à faire mon affaire dans des chiottes turques..

J’aurais aimé plus parler de musique et moins de caca. C’est déjà trop tard pour ça.
Le but premier était de faire un journal quotidien, mais bon, être le connard du coin de la pièce avec le laptop sur la table et l’air concerné de rigueur est une chose dont j’ai décidé de me passer.
Ca n’a pas changé grand chose à ma vie, mais au moins j’ai su fuir un des stigmates de la connardise absolue (du mondeum) (merde, y en a même qui osent faire ça carrément sur scène!)

Bref, tout a commencé dans l’air pur de la Suisse, dont le ton ambiant était annoncé par une inscription (sur une brosse à chiotte, désolé, c’est sa faute, pas la mienne) qui disait plus ou moins « utilisez moi : imaginez vous à la banque, vous n’aimeriez pas que la personne suivante sache ce que vous venez de faire ? Et bien ici, c’est la même, gardons nos petits secrets pour nous »… Doit-on voir une relation entre cette brosse à chiotte et une petite parenthèse de l’histoire qui, tel un pet trop chargé, laisse des traces de freins au fond des consciences, et visiblement de certains comptes en banques ? En lisant entre les lignes de caca, certains messages se révèlent.

Mais quelques montagnes plus loin et déjà l’odeur de sainteté et de Pento chassait de nos mémoires olphactives les relents asceptisés de belle Suisse.

Le summum de la rébellion vestimentaire en Itale semble être de ne pas repasser sa chemise deux fois par jours.
Je suppose qu’il doit y avoir des prisons pour les gens comme nous là-bas.

[Tony, un charmant jeune homme rencontré à Rome a essayé de me faire lire une inscription sur son pénis, mais j’ai l’impression que c’était une feinte. Ou c’était vraiment écrit très petit. Et il faisait sombre.
Et mes amygdales ont la vue qui baisse avec le temps.
Et je veux juste oublier.
Tony wants a blowjob, voici le message qu’il m’a demandé de diffuser après cette tentative infructueuse, ce qui en dit potentiellement long sur l’analogie entre nos vies sexuelles respectives.]

15_lundi

{15:06} Scorpion Violente journal de bord II

Il nous ont malgré tout accueilli comme des princes avec bières, vin, bouffe à pleurer, chambres clean, chiottes avec verrou et sans MST coincées sur les cuvettes (le staphilocoque doré m’a semblé potentiellement plus probable)
Un peu de fume, et le stress du voyage tombe. Pas la fatigue, mais on n’a pas encore trop de cheveux gris, on encaisse (comme des fiottes, mais on encaisse quand même).

En bon vieux con, ma décision a priori de détester la première partie parce qu’ils étaient jeune et que « c’était quand même mieux avant » s’est retrouvée mise à mal par la grand classe du duo en question, qui avaient déjà compris malgré leur jeunesse que faire durer un morceau, parfois, c’est juste classe, et leur espère d’indus psyché mâtiné de rock m’a juste cloué sur place.
Ils s’appellent WELINGTON IRISH BLACK WARRIOR, sont normalement trois, mais leur batteur a décidé au dernier moment d’aller à la soirée disco qui faisait rage à l’étage du dessous (enfin, quelque part en dessous, le lieu étant trop complexe pour un topographie précise, toujours est-il qu’il a préféré le disco inferno au tropicold et viol d’enfant) (à moins qu’il ai juste chopé la gastro, mais n’ayant pas vu d’ordonnance du médecin, les spéculations restent ouvertes et vont bon train).

Pas assez bourrés pour assurer comme les bêtes de scène que nous sommes, ça s’est néanmoins plutôt bien passé.
Quelques galères de mixette et un son propret, mais une bonne ambiance.
Les nouveaux morceaux de The Dreams prolongent le rêve dans des contrées digne de leurs ambitions démesurées (devenir les rois du mondes par le raggae, l’amour, et le sexe avec des cadavres d’enfants).
Comme de bien entendu, une bande de névrosés ne peut que s’autoflageller après les concerts, fort heureusement, une petite feelgood convention nous a permis de nous rendre compte que c’était quand même la classe, et bon, ça reste rare, les gens qui viennent te voir en fin de gig pour te dire qu’ils ont détesté et qu’ils veulent te buter. Donc comme chez les bisounours, que des retours positifs, blocage mental sur le fait qu’il y avait pas grand monde, et qu’un gars a conseillé a Armelle d’arrêter de fumer et de couper les cordes vocales de Nafie.

A la grande question : Vaut-il mieux s’échouer comme un cachalot bourré sur une banquise ou vomir à s’en retourner l’estomac comme un gant, Nafie a donné sa réponse, et du coup le ton général dès le premier soir en empruntant les techniques secrètes des ânes qui mangent trop de pommes avariées.
Certainement sous l’inspiration des films de zombies dont il se gave, les translations d’un lieu à un autre sont vite devenus pénibles, mais sa capacité à se passer de point d’appui pour comater avait quelque chose d’héroique, d’émouvant même. Cuver debout et dormir en même temps, c’est clairement de l’ordre de la performance.
Et ce soir là, il s’est donné à fond.
Comment ne pas être impressionné par un tel spectacle ?

14_dimanche

{17:07} Scorpion Violente journal de bord I

Un roadtrip qui commence sans voiture pendant une grève des trains ne peut que dérailler au moins un temps.
Surtout lorsque l’agent t’annonce gentiment mais fermement que le train que tu as consciencieusement cherché sur la page d’infos de crise de la SNCF n’existe pas. Du tout.
Même pas lorsque la circulation est sur un mode conventionnel.
Le fait d’avoir une fois et demi ton poids en matos archaique et mal réparti dans des sacs inadaptés n’aide pas non plus.
Mais bon, entre 3 et 8 heures de route en solo via des gares foireuses, finalement, pas de grosses différences, à part les courbatures et les litrons de fluides corporels dont j’ai dû me délester, principalement de la sueur.
Et évidemment, un road trip, ça implique nécessairement une voiture.
Donc inclure les galères féroviaires, ce serait malhonnête.

Après un savant agencement d’instuments, médicaments, fringues (remarquez la hiérarchie entre les éléments emportés), nous voilà sur la route de la Suisse, celle d’Hitler et de Satan. Et certainement de Mr Propre.

Une tentative d’abandon d’un des musiciens majeurs de la scène strasbourgeomessine sur un parking s’étant soldée par un échec (la vieille technique de « compte les voitures sans te retourner et quand tu arrives à mille, tu peux revenir dans la voiture, on ne bouge pas, t’inquiète » a moyennement fonctionné), on s’est rabattu sur le plan originel, assurer deux concert plein de malveillance, de fantômes de rastas violés par des clochards skinheads, de lézards avec des gros seins et des flingues, et de choses inavouables en comparaison. La mort autoproclamée du rock a du bon parfois (souvent).

Le rapport au temps d’un endroit à l’autre varie de façon drastique.
Lorsque tu annonces 22h par exemple, en suisse, va savoir pourquoi, ça veut dire 21h30, à Metz 23h, à Strasbourg « quand tu veux j’en ai rien à foutre viens picoler avec nous, fais pas ta sucrée », et en Italie ça s’étire carrément jusque minuit 23, pour ne citer que les exemples qui nous concernent ici.
Arbitraire du signe, mécompréhensions liées à la barrière de la langue, implicites génético-culturels, réalités parallèles, décalage horaire, variations sur le sens de l’aproximation, faites votre choix, trouvez-vous une explication qui vous corresponde, moi, je me contente de rapporter les faits, le reste, c’est plus mon problème.

Mais compte tenu des données mentionnées plus haut, on peut dire que, dans la mesure où l’heure annoncée était 20h30 à Neuchatel, arriver à 22h était passible de viol collectif et/ou peine de prison. J’ai échappé à la prison…

13_samedi

{20:06} I’m special, you’re special He’s special, she’s special We’re all someone special And i am the king

je retire mes lunettes et je place une branche entre mes lèvres, la voisine d’en face doit se dire c’est un audiophile, je suis penché sur la pochette grande ouverte d’indiscreet et je me demande pourquoi faire autre chose qu’écouter un tel disque encore et encore, là ça doit faire la dixième fois de suite, je retourne, je machonne la branche, la pochette est parfaitement belle et drôle, les paroles sont pratiquement incompréhensibles et quand j’ai entenu happy hunting ground tout à l’heure j’ai cru que j’allais pleurer et puis après j’aurais pu sauter en l’air et puis après j’aurais pu me foutre de tout, je vais avoir du mal à passer à autre chose je n’ai même pas envie de parler de la conne de la caisse d’épargne qui m’a expliqué que j’étais facturé d’avoir retiré de l’argent dans une autre banque parce que c’est pour m’apprendre la consommation responsable je lui ai donc expliqué que c’était complètement autre chose, que c’était un scandale et du vol alors elle m’a dit que puisque la carotte n’avait pas marché il y avait maintenant le baton je reconnais que la carotte n’a jamais marché avec moi, la carotte capitaliste pourrie, et je vais apprendre à cette dame que le baton n’a jamais marché non plus, oh non jamais

ah oui, tiens, j’avais demandé à l’ineffable Toma de Scorpion Violente si il voulait bien faire un journal de tournée juste avant qu’il ne parte et il ne m’avait pas répondu, moi non plus je ne réponds jamais, puis quand je les ai vus en concert la semaine dernière {la meilleure fois, je dois dire, où je les ai vus} il m’a dit que si il avait écrit un truc mais pas encore fini et, voilà, donc je vais poster cette histoire ici dès que j’aurais fini de manger
en première partie de ce concert il y avait secrétariat qui sont deux jeunes filles bien mises, habillées je crois en secrétaires et qui font des chansons sur ce thème… en fait c’est assez intéressant et réussi, il y a même parfois une fulgurance de dextérité à la batterie qui est ravissante, meilleur morceau pour moi l’intérim même si il était mal parti

salut

6_samedi

{16:44} Alors ça se passe comme ça (members etc.)

Alors, sur Eb*y, ce vendeur présente un truc qui est dans mes recherches; donc, je regarde le reste de ces « objets en vente » et peut-être qu’il y a d’autres choses, sur lesquelles je vais enchérir, mais toujours est-il que, à la fin, le seul que j’emporte, c’est celui là et pas celui qui était dans mes recherches, pour 2,98 USD et donc 6 de port en sus, puisque le gars est américain.
[Noter à ce moment que cette chanson je l’ai déjà sur au moins deux disques, un maxi-45 tours et un 33 tours, même s’il s’avérera à la fin que ce n’est pas sans doute la même production, Steve Lillywhite sur les 45 et Martin Rushent sur l’album]

Mais alors, qu’est-ce qui m’a intéressé dans ce 45 tours pas cher ?
la pochette.
J’ai beaucoup aimé la pochette, je vous la mets.

Donc je reçois le disque assez vite, et les postiers ne l’ont même pas cassé. Et la pochette m’enchante, effectivement, et je te retourne tout ça dans tous les sens et je le passe à ma bébée quand elle me dit MZIK, voir ici.

Il y a écrit que le photographe est Barry Kay et ça me dit quelque chose et effectivement; et en furetant, je me dis que « ah, ça c’est amusant », parce que la photo de la TRAVAILLEUSE et bien elle vient d’un travail sur les transsexuels, il y a écrit « Robby, Lisa », est-ce que la TRAVAILLEUSE elle-même, je ne sais pas, mais « ah, ça c’est amusant ».

[Noter ici que c’est vraiment une très bonne chose que les MEMBERS aient pensé à faire une chanson pour dire qu’ils étaient amoureux de LA TRAVAILLEUSE, on ne saurait trop les en féliciter, surtout si leur môme ne joue pas les starlettes et ne porte pas des lunettes
de soleil]

Il y a écrit aussi sur la pochette Assorted iMaGes et je me dis « Ça doit être Malcom Garrett« , mais je ne saurais pas en fait si c’est le cas ici; mais si!, Garrett, le gars qui a commencé par faire ça , même si l’image est de Linder Sterling, là encore pas de lui.
Et saviez-vous que Malcolm Garrett et Peter Saville avaient non seulement fait la même école d’art mais étaient dans la même classe de lycée, dans une A level art class au St Ambrose College « an independent Catholic grammar in Hale Barnes, Cheshire« , ouais, j’ai vu ça sur l’internet aussi ?

Des disques des Members j’en ai un bon nombre, notamment des 45 tours, avec des pochettes. je me souviens même parfaitement que j’ai acheté le premier album aux Galeries Lafayette pour 38 francs cinquante centimes et que j’ai obtenu cet argent en re-vendant au gars Cacaillou un double album de Genesis (the lamb bidule – savoir pourquoi j’avais un disque de Genesis, c’est une autre histoire, pas racontée ici), pile pour cette somme-là, 38 francs cinquante centimes.
Je ne me souviens pas du tout pourquoi je voulais acheter cet album des Members, en revanche, à cause de la pochette ? elle est de Garret, d’ailleurs, tiens.

Et j’ai vu sur l’internet aussi, que les Members ont joué à Paris dans une boîte de nuit qui s’appelle les Combustibles le 2 octobre dernier, et sur l’internet aussi je me suis promené sur leur site et les sites des membres, et j’en ai profité aussi pour balayer la pochette de ce 45t et la mettre sur discogs et d’autres trucs que j’ai oubliés aussi parce que c’était hier, et sur l’internet aussi , j’ai trouvé la vidéo de la chanson, et c’est vraiment effrayant les dégaines de ces types et de certaines des filles sur ce truc , je vous laisse juges.

Et c’est ainsi que ça se passe, que l’Homme Moderne occupe son temps et que l’Homme Moderne farcit son cerveau d’informations qu’il oubliera mais pas toutes et pas tout de suite.

{15:33} Mémoire neuve

C’est curieux effectivement, la mémoire,
je suis sûr d’avoir entendu autrefois à la radio, le soir tard dans mon lit, cette chanson là, que j’ai ré-entendue un jour sur ce « Killed by death 200 – Rare punque français ’77 – ’83 », téléchargé il y a quelques années, je lis que c’était peut-être chez Manneval, donc sur Europe 1, imaginez…

Comme ils ont l’air jeunes là, ces jeunes , la voix est jeune aussi, si jeune, d’une époque où même-moi je n’étais pas si jeune.

« Pressage officiel en vinyl de morceaux inédits
de groupes rock français des années 60/70/80 »
Quelle idée d’appeler ça Mémoire neuve, elle est toujours vieille la mémoire, même quand elle resurgit et que ÇA a l’air d’être , comme si c’était maintenant.

Et Caen, sur la photo Je trouve que la fille est superbe, attendrissante, ça ressemble vachement à la banlieue de Lyon à l’orée des années 80, oui.

29_vendredi

{20:14} chanson dans la tête VIII

23_samedi

{15:29} Alors, ça se passe comme ça

Alors hier soir, je zappe devant ma tévé et je m’arrête un moment sur cette série américaine qui traite d’une bande de publicitaires dans les années 60 -série dont je ne sais toujours pas trop quoi penser, mais c’est pas le lieu etc.- et à un moment quelqu’un dit un mot magique, ici « Lyndon Johnson », et alors je me mets à fredonner « Lyndon Johnson Told the Nation / Have no fear of escalation » et je me lève de mon canapé et je vais chercher et mettre la réédition cédé de « Ain’t That News » et je dis aussi à ma chérie qu’il était si impressionnant dans « Le fond de l’air est rouge » et elle ne s’en souvient pas, normal un peu YouTube - Tom Paxton - Loin du Vietnam 1967 parce qu’un moment plus tard je rallume l’ordi pour chercher l’extrait et c’est dans « Loin du Vietnam » et il n’y a rien en ligne et je cherche pour télécharger le film et je le fais deux fois parce que le 1er téléchargement ne se décompile pas correctement -et c’est ce lien là qui est le bon– et après quelques péripéties domestiques, je vais me coucher. Et alors ce matin je cherche un logiciel qui découpe les fichiers avi et je trouve ce truc sur Framasoft et je l’installe et après deux ou trois essais j’ai découpé mon extrait et je vais le mettre sur Y**T*b* et il faut bien deux heures pour le charger et donc il est là et ça n’a rien à voir avec ce dont je me souvenais, le TOM on ne le voit qu’un bref instant et

{interlude}…et c’est ça être un Homme Moderne, avoir des tas de bruits de musiques dans la tête qui se réactivent bêtement et regarder des séries télévisées qu’on n’est pas sûr d’apprécier et perdre son temps à des conneries avec l’internet…{fin de l’interlude}

et j’avais un souvenir que je croyais précis de cette séquence, de ce jeune homme avec sa guitare, posant frontalement devant la caméra et chantant ce truc contestataire d’un autre temps, un souvenir d’un autre temps aussi, sans doute d’un ciné-club universitaire au début des années 80, et le souvenir que ce jeune homme qui contestait n’était pas habillé comme un hippie, plutôt beat ou angry young man, pas habillé en ouvrier non, mais peut-être en postier ou en employé de commerce, un peu peut-être en étudiant bon ouais, et pourtant j’avais revu ce film il y a quelques années sur les chaînes du cable mais il m’était resté ce faux souvenir où on l’aurait vu longuement, une image et une musique qui m’auraient marqué. Et je me souviens qu’à cette époque j’avais téléchargé des chansons une à une de TOM avec ce logiciel qui existait alors et plus maintenant, et que j’avais eu un moment de grande affection pour les protest songs et écouté TOM et Pete Seeger et Phil Ochs et Woody Guthrie, ce qui est assez con comme affection au début des années 2000 mais il faut dire que je viens d’un autre temps et que ces chansons parfois je ne les avais d’abord connues que chantées par Cloclo ou Graeme Allwright (une espèce de succédané xéno-local en vogue autour des feux de camps et à la JOC).

{interlude}…et l’ineptie d’hier c’est cette info d’une réquisition préfectorale à Grandpuits dans la tévé et ma mie me dit « c’est possible ça? » et moi je dis « peut-être pour des question de sécurité, je sais pas » et les journalistes sur aucune de ces chaînes de la tévé ils ne font même pas mine de se poser aucune de ces question que nous on se pose, de nous informer un peu quoi et le robinet à images ensuite diffusera l’info que le tribunal a annulé la décision du préfet et puis que le préfet fait fi, sans jamais un instant essayer de nous expliquer un peu à nous, ma mie et moi et peut-être vous qui ne sommes pas experts en droit du travail- et le robinet continue à couler et les journaux tévé de tous débuter sur la grande question de savoir comment on trouve de l’essence pour partir en vacances -eh, tout le monde part en vacances, là? 1ère nouvelle-, et je suis encore en rogne devant la tévé, comme ma mémé Valentine qui insultait les présentateurs en se plaçant derrière l’écran pour ne pas qu’ils la voient…{fin de l’interlude}

Et je vous mets une autre bonne chanson, rien à voir, mais il faut se consacrer un peu à l‘entertainment sur un blogue de musique, non ? , si.

15_samedi

{22:22} Article no 82.

cette histoire de Gossip de Guy / ce matin sur France Info c’est carrément « l’album rock événement de la rentrée » et il parle de la grosse dame passe un titre et c’est Standing in the Way of Control et carrément je comprends pas, et si, en fait, l’album super dont on parle partout c’est bien celui sorti en janvier 2006 chez KRS et franchement

on se fout de nous
on a l’habitude, mais bon…

et hier le disque que j’ai reçu c’était denis.jpg, 0,99 GBP sur E-b** le maxi, mais je dirais pas le port parce que le type s’est vraiment foutu de moi, mais bon, c’est parce qu’on fredonne ça depuis deux mois avec ma chérie depuis qu’on a vu une nullasse glacée qui susurrait une reprise de ça à la tévé et je ne l’avais que sur un album et pas en simple et j’accumule, je vous rappelle.

Et je tiens à dire quelque chose : j’ai volé beaucoup de 45t et de cassettes vierges quand j’étais lycéen et je n’ai pas dû pouvoir acheter plus d’une vingtaine de disques mes 8 1ères années de p*nk
et j’écoutais les disques chez les amis et je faisais des cassettes
avant d’avoir mon premier boulot permanent et la paie correspondante, vers mes vingt ans

et alors là depuis
il compense

Cosette