29_dimanche

{21:04} je vais juste mettre une image


cette image
c’est tout

28_samedi

{21:25} résumé de la journée

thurston m. arnaque hendrik hegray sous mes yeux
et marie pierre bonniol me demande des baguettes pour 1/2 japanese

{sinon, plein d’autres trucs super, hein}

27_vendredi

{22:22} Der Song ist immer wieder der Hammer!

voilà donc, en 1977, ce que mes amis écoutaient
voire un peu tout le monde sauf mes autres amis p*nk comme moi

sauf que parfois ces quelques lignes me reviennent dans la tête
comme maintenant

mmm, tout ça pour dire que ce que j’ai à dire aujourd’hui j’aurais peut etre plus le temps de le dire demain

26_jeudi

{21:58} demain

oui, demain j’aurais quelque chose à dire
en attendant, voici un intermédiaire des choses dites
dans une langue qu’on
ne comprend pas
tous, plus du son

24_mardi

{20:02} franchement je n’ai rien à dire

rien à dire de plus
ou alors
ça

{2:06} playing now

23_lundi

{16:30} faites moi plaisir

{13:48} d’où

{hype williams – do roids and kill e’rything 7″ – ? 2010} le genre de disque que j’ai acheté un peu par hasard, on va dire par erreur, je pensais que c’était un maxi et il n’y a que 3 morceaux et sur ces 3 morceaux il y en a deux qui sont déjà sur l’album sorti sur de stijl mais, hien, c’est normalement le principe des singles et les 3 morceaux sont bien, très bien, dans le genre dégingandé moitié hip-hop, disons qu’il y a des gros beats, moitié relaxation comme le FAMEUX disque de love corporation de la bonne époque de creation {vous vous en souvenez, je le sais, même vous qui n’étes pas d’accord avec les mots FAMEUX et bonne, vous} c’est à dire pas new age mais un peu de la musique d’un ascenseur dans lequel on n’est pas en fait j’ai pensé ici rassembler deux singles faits par des duos homme-femme, ce qui n’est pas trop dans la note avec hype williams qui pourrait bien être juste une fille, juste un mec, juste un produit mais qui est spot on pour circle pit là ils sont en slip {de bain ?} je crois qu’on pourrait traduire dégingandé par out of joint je voulais dire ça plus haut ete ça me revient maintenant, on imagine mal ces jeunes gens prendre un bain ou alors ressortir encore plus sales qu’avant oui ils sont jeunes et sales et ce 45t là est bien plus sale que leur album récent qui faisait très rolling stones avec une fille alors oui la progression qui vient à l’esprit pour des rolling stones avec une fille salles c’est royal trux maquillage qui coule et qui colle {Circle Pit – Sewercide 7″- Sweet Rot Records, R.I.P Society 2010} le disque qui vous fait sortir de l’ascenseur à coup de pied au cul pour aller nulle part et vite ah oui, out of joint

NB: à cette occasion, je découvre l’existence de ceci

{12:10} il n’y a pas que l’écriture

fort heureusement
regardez moi ça

22_dimanche

{19:47} voilà qui tombe fort a propos

mes swans étaient mal rangés
et je viens de retrouver holy money

je n’écoute plus que ça
{en disque}

les sun city girls c’est définitivement pas ma culture

{15:26} Interlude

{11:36} oui, vous savez, j’en ai eu marre, marre, marre subitement d’être tout le temps gentil et d’accord avec tout le monde et de faire tous ces efforts, là, oui j’étais bien d’accord il fallait empaler DSK et vite et voilà une semaine plus tard ça n’est toujours pas fait alors

ce matin j’ai mis un VIEUX DISQUE, non seulement il est VIEUX mais c’est un CD
{peut être que si j’écoute un VIEUX CD c’est que je reste un peu gentil} un de mes disques préférés, oui vous savez d’un côté il y a les sun city girls qui sont gentils aussi et qui racontent des histoires en faisant un genre de musique par dessus, enfin je parle des premiers sun city girls et maintenant, ceux qui restent, ils sont un peu des stars bien gentilles et oui j’aime bien les premiers sun city girls même plus loin que ça mais je préfère boyd rice et surtout ce disque
{boyd rice and friends – music, martinis and mysanthropy CD – New european recordings 1990}
je ne vais pas reparler de ce disque qui est un sommet, c’est l’occasion de lire l’interview de boyd rice qui est là
vous pouvez penser aussi au scandale lars van trier et ça vous fera rire tellement il ne se passe rien
moi je pense plutôt à ça
et ça me fait rire

oui je me disais, tiens je vais en profiter pour faire une petite critique d’un disque des sun city girls que j’aime bien un disque de natifs américains avec du banjo et de l’harmonica et des bruits de piegons qui s’envolent et de types bourrés qui racontent des histoires
personnellement je ne comprends rien à ces histoires
je recommande ce disque, quoi
{sun city girls – jack’s creek lp – abduction 1997}
mais hein
tout ça est très américain

21_samedi

{21:55} internet a ceci d’exceptionnel qu’il met des documents d’intérêt général qui sont autre chose que la cochonnerie télévisée.


« pourvu que ça dure! »

20_vendredi

{12:01} Enfin DSK est vraiment socialiste, comme Karl Marx il a baisé la bonne !

mais on n’a jamais parlé de viol pour Karl
quant à Jean Jaurès, je ne vois rien de bon à en dire

pas r*ck

conclusion

18_mercredi

{21:31} la plus belle chanson XI

11, oui ?
11

j’ai même le 45 et là
ça me ferait bien pleurer
presque

{16:13} régulier

bonjour, je vais vous entretenir d’un disque
{range rats – range rats lp – mississipi 2010/1985}
je dis 1985 mais il n’est en fait jamais sorti avant cette ré-édition, c’est un disque stupéfiant
il y a un truc que j’adore c’est les chansons avec une homme et une femme qui chantent ensemble, je pense que ça pourrait avoir un nom, en anglais en français non, comme dans X auquel ce disque ressemble un tout petit peu ou comme dans les househunters un groupe de jowe head
j’y repense parce que j’ai entendu hier la chanson cuticles dans l’émission de brian turner (au passage veuillez noter que depuis qu’ils ont publié une nouvelle version de l’application wfmu pour android celle-ci fonctionne et je ne me prive pas de m’en servir) une chanson que j’adore, et que le dit brian turner l’a passé car il jouait le mois dernier avec jowe head je croyais qu’il était mort mais non ce n’est pas parce que epic soundtracks est mort que jowe head est mort, non, voici la version (sans chanteuse) du mois dernier elle n’est pas mal il y a aussi eddie and sunshine dans ce genre de duos homme-femme, etc. mais range rats est un des X groupes de fred cole avec sa copinefemme toody qui deviendront ensuite dead moon, je ne me rappelle plus bien du contexte de l’époque mais je crois que c’est au même moment que blood on the saddle et ce genre de trucs country hardcore, rank and file aussi ?, ceci dit je crois que le côté country ici est complètement en dehors de ce courant et vient d’ailleurs. il n’y a dans range rats aucun second degré, c’est de l’émotion brute et décharnée immédiatement perceptible on sent qu’on est dans le truc profond et qu’il n’y a pas de surface et de pose, rien et ça c’est le plus beau

pendant ce temps j’écoute le contraire et ça ne sert que comme bruit de fond
c’est du simili goth mou sur matador
{esben and the witch – marching song ep – matador 2010}
à grosses bretelles et ether frelaté
je vous mets l’image pour que vous évitiez ce disque

merci

17_mardi

{21:44} on va dire que ça devient un système

dont je ne peux pas m’échapper
ce serait donc un style
j’étais une grande partie de l’après-midi dans un bus, sur une ligne dont j’ai déjà parlée et qui mène à un village commercial de chinois avec beaucoup de femmes chinoises dont l’exotisme est ravivé par le fait qu’elles portent les vêtements qu’elles vendent, ce sont des vêtements fabriqués par des chinois pour être vendus indifféremment partout dans le monde où les gens s’habillent, là une petite maman chinoise toute maigre avec un short en jean des collants noirs à motifs noirs, un petit sac beigeatre et là un t-shirt qui dit love is not madness
mais ce n’est pas là que j’allais
j’allais chez des gens qui exploitent les chinois sur leurs propres terres
et dans ce bus je me demandais ce qui faisait la beauté de ce disque {pheromoans – my mind is on the anti-climb paint EP – onec records 2011} que j’estime épuisé alors qu’on peut le trouver en fichiers payants tout autant que gratuits
oh il y a la voix d’un type qui raconte des trucs avec son accent et parfois chantonne pendant que les autres manipulent des instruments et parfois en jouent, tout ça pourrait ne pas être d’eux enfin si ne pourrait être que d’eux
j’ai déjà parlé des pheromoans et là dans le bus, il y avait cette grosse fille noire incroyable pendue au cou de son mec non moins énorme par ses ongles américains en plastique transparent avec des tous petits motifs blancs, elle avait une robe rose foncée et du maquillage rose foncé et je pensais que ce serait pas mal de parler en même temps de ce disque de the rebel vous savez le type qui a un logo avec une svastika qui s’emmêle les bras en courant, qui est un aussi très bon disque {the rebel – the race against time hots up lp – junior aspirin 2010} d’un type qui marmonne et parfois chantonne avec un accent, disons qu’ils sont dans la même branche de musique et du même côté de la manche sauf que lui quand il se donne la peine
ah excusez moi je suis entrain de lire les paroles de la chanson de sade qu’il reprend, déjà sur la compile excellente du label sdz
quand il se donne la peine fait des chansons
c’est une légèreté et une maitrise et pourquoi pas faire des chansons aussi, on, je veux dire nous pouvons tout faire
peut etre que les pheromoans en font aussi, oh j’ai oublié, je crois qu’ils en font en tous cas l’armature frêle
je pense au moment où on s’est aperçus, on était à table, que le motif du kimono de mon père c’était des svastika qui se répétaient partout, partout sur le tissu et à ce moment là comme ça devient impossible d’oublier la svastika, la présence de ce motif dans notre vie, la signification et la répétition et comment s’en débarrasser, comment se débarrasser de cette pensée et retrouver le motif
du kimono gris

je pourrais mettre des notes aux disques
genre A-
B+
ce serait

{13:31} sérieusement

impossible, pour l’instant, de dire tout le bien que je pense du dernier {je crois} disques des pheromoans
à chaque fois que je le mets je me rends compte au bout d’un temps certain que ce n’est pas la bonne vitesse, il se joue en 45 tours
il est aussi édité à 100 exemplaires et c’est une pochette gatefold entièrement faite à la main d’images collées ou scotchées, quel intéret y a t’il a parler d’un disque édité à 100 exemplaires
enfin je m’en moque je l’ai
au bout d’un moment, donc, je m’aperçois que la voix est décalée et ne ressemble à rien et aussi que ce n’est pas un parti pris
alors je le mets en 45 tours et je le remets au début
c’est déjà très divertissant en soi
et, ah maintenant j’ai une réunion

mince

{13:04} interlude

oui, j’ai écouté une compilation de sandy nelson aussi

seulement je n’ai pas envie d’en parler plus
que ça

16_lundi

{15:44} avant de passer à la suite, et pour en avoir le coeur net, j’ai écouté un disque

de hot tuna
oh, je n’en ai qu’un
et ça n’avait pas grand rapport avec le disque des fuckin’ flyin a-heads ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en ait pas eu, là en 1980 à Hawaï, dans leur tête à eux
et ça ne m’a pas aidé du tout à trouver un mot, un seul pour décrire le disque {crazy dreams band – war dream lp – holy mountain 2011}que j’écoute maintenant tout le temps depuis que je l’ai eu
oh la pochette est laide, le dos est mieux mais oh même le dos est très moyen
et la chanteuse, ouh non il n’y a pas sa photo, elle chante comme un mélange de janis joplin et de siouxsie première époque premier album et meilleur vous voyez, mais la morphologie est plus du janis joplin j’ai aussi un disque de janis joplin oh je n’en ai qu’un, est il pertinent de parler de la morphologie d’une chanteuse alors que le groupe n’a pas mis sa photo sur la pochette ? c’est l’exception française, oui, celle qui nous doit de gouverner le monde et à ce monde de nous en vouloir, passons, l’ancienne co-chanteuse du groupe a été virée {?} et il ne reste que lexie {mountain} macchi
tout ça n’a pas d’importance ça m’a surpris d’entendre la voix de cette femme dans ce disque là alors que c’est écrit en toutes lettres dans la critique que j’en avais lue mais il faut croire qu’on ne retient pas grand chose des critiques, une envie ou pas et voilà
on ne peut juste pas ignorer certaines personnes, comme on ne peut pas ignorer le mot r*ck a propos de ce disque dont tous les ingrédients sont assez simples et qui donne une sensation de reconnaissance autant que d’étrangeté oui on ne peut pas ignorer l’humanité de ce disque, une simplicité qui va plus loin et qui est plus épaisse qu’une autre une simplicité multi-directionnelle
je crois que ce disque me fait penser à blue cheer et je suis sur aussi que si je ré-écoutais blue cheer ça ne serait pas ça du tout alors peut etre vanilla fudge, hyper lent avec comme si quelqu’un jouait à la wii tout derrière, enfin voilà ça ne me dérange même pas qu’il n’y ait que trois morceaux sur deux faces, non c’est fini tout ça

je vais maintenant
être obligé
de mettre
une image c’est quand même autre chose que
ah ah, maria minerva