7_mercredi

{21:16} playing now XI

je pense
à pujadas
et sa bande

17_mercredi

{18:17} OUAH AH, C’EST IN CRO YABLE

cliquez le logo

13_samedi

{17:37} playing now V

hier on a vu le I et le II

24_mardi

{20:02} franchement je n’ai rien à dire

rien à dire de plus
ou alors
ça

{2:06} playing now

22_dimanche

{11:36} oui, vous savez, j’en ai eu marre, marre, marre subitement d’être tout le temps gentil et d’accord avec tout le monde et de faire tous ces efforts, là, oui j’étais bien d’accord il fallait empaler DSK et vite et voilà une semaine plus tard ça n’est toujours pas fait alors

ce matin j’ai mis un VIEUX DISQUE, non seulement il est VIEUX mais c’est un CD
{peut être que si j’écoute un VIEUX CD c’est que je reste un peu gentil} un de mes disques préférés, oui vous savez d’un côté il y a les sun city girls qui sont gentils aussi et qui racontent des histoires en faisant un genre de musique par dessus, enfin je parle des premiers sun city girls et maintenant, ceux qui restent, ils sont un peu des stars bien gentilles et oui j’aime bien les premiers sun city girls même plus loin que ça mais je préfère boyd rice et surtout ce disque
{boyd rice and friends – music, martinis and mysanthropy CD – New european recordings 1990}
je ne vais pas reparler de ce disque qui est un sommet, c’est l’occasion de lire l’interview de boyd rice qui est là
vous pouvez penser aussi au scandale lars van trier et ça vous fera rire tellement il ne se passe rien
moi je pense plutôt à ça
et ça me fait rire

oui je me disais, tiens je vais en profiter pour faire une petite critique d’un disque des sun city girls que j’aime bien un disque de natifs américains avec du banjo et de l’harmonica et des bruits de piegons qui s’envolent et de types bourrés qui racontent des histoires
personnellement je ne comprends rien à ces histoires
je recommande ce disque, quoi
{sun city girls – jack’s creek lp – abduction 1997}
mais hein
tout ça est très américain

18_mercredi

{21:31} la plus belle chanson XI

11, oui ?
11

j’ai même le 45 et là
ça me ferait bien pleurer
presque

17_mardi

{21:44} on va dire que ça devient un système

dont je ne peux pas m’échapper
ce serait donc un style
j’étais une grande partie de l’après-midi dans un bus, sur une ligne dont j’ai déjà parlée et qui mène à un village commercial de chinois avec beaucoup de femmes chinoises dont l’exotisme est ravivé par le fait qu’elles portent les vêtements qu’elles vendent, ce sont des vêtements fabriqués par des chinois pour être vendus indifféremment partout dans le monde où les gens s’habillent, là une petite maman chinoise toute maigre avec un short en jean des collants noirs à motifs noirs, un petit sac beigeatre et là un t-shirt qui dit love is not madness
mais ce n’est pas là que j’allais
j’allais chez des gens qui exploitent les chinois sur leurs propres terres
et dans ce bus je me demandais ce qui faisait la beauté de ce disque {pheromoans – my mind is on the anti-climb paint EP – onec records 2011} que j’estime épuisé alors qu’on peut le trouver en fichiers payants tout autant que gratuits
oh il y a la voix d’un type qui raconte des trucs avec son accent et parfois chantonne pendant que les autres manipulent des instruments et parfois en jouent, tout ça pourrait ne pas être d’eux enfin si ne pourrait être que d’eux
j’ai déjà parlé des pheromoans et là dans le bus, il y avait cette grosse fille noire incroyable pendue au cou de son mec non moins énorme par ses ongles américains en plastique transparent avec des tous petits motifs blancs, elle avait une robe rose foncée et du maquillage rose foncé et je pensais que ce serait pas mal de parler en même temps de ce disque de the rebel vous savez le type qui a un logo avec une svastika qui s’emmêle les bras en courant, qui est un aussi très bon disque {the rebel – the race against time hots up lp – junior aspirin 2010} d’un type qui marmonne et parfois chantonne avec un accent, disons qu’ils sont dans la même branche de musique et du même côté de la manche sauf que lui quand il se donne la peine
ah excusez moi je suis entrain de lire les paroles de la chanson de sade qu’il reprend, déjà sur la compile excellente du label sdz
quand il se donne la peine fait des chansons
c’est une légèreté et une maitrise et pourquoi pas faire des chansons aussi, on, je veux dire nous pouvons tout faire
peut etre que les pheromoans en font aussi, oh j’ai oublié, je crois qu’ils en font en tous cas l’armature frêle
je pense au moment où on s’est aperçus, on était à table, que le motif du kimono de mon père c’était des svastika qui se répétaient partout, partout sur le tissu et à ce moment là comme ça devient impossible d’oublier la svastika, la présence de ce motif dans notre vie, la signification et la répétition et comment s’en débarrasser, comment se débarrasser de cette pensée et retrouver le motif
du kimono gris

je pourrais mettre des notes aux disques
genre A-
B+
ce serait

10_mardi

{20:55} voilà ce que j’ai à dire

oui je sais, moe elle est avec les tea parties
ouais eh bien et alors
néanmoins sa chanson c’est notre culture
notre culture contre l’exploitation
et contre le travail
alors, hein ,merci moe tucker
je pensais à notre culture hier quand j’ai vu
un reportage à la télé sur une dame
qui fait chef d’orchestre chez les pauvres
et elle leur fait jouer, je ne sais plus, brahms ou autre
la culture bourgeoise,
elle les maintient dans l’esclavage
je ne lui dis pas bravo, elle est peut etre de gauche
hein, c’est la pratique qui a raison

et, moe, elle ne parle pas de vos petits problemes d’internet
non, et moi non plus je ne suis pas intéressé par tous vos
petits problèmes d’internet

nb: eh oui la video elle commence à 4:20 et elle zappe la chanson du début pour aller où moi je veux vous emmener, parce que oui
je suis très fort
et si je suis très fort
c’est que j’ai appris des autres
comme tous pouvons et devons
faire

4_mercredi

{12:08} Alors, finalement, nous avons fait le défilé du 1er mai à Lausanne

{je crois pas qu’on nous voie sur la photo, on doit être tout en haut, près d’un camion sono}

… ce qui est une bonne chose, parce que cette manie de partir en ouiquende ou vacances dès les 1ers beaux jours et de rater le défilé (Si tout le monde était resté chez soi ça ferait du tort à la République), c’est vraiment très vilain
… alors comme j’ai dit, on a bien rajouté un point sur notre karma, ouf, tout est pour le mieux.

Donc, nous étions en Suisse avec Madame et Madame Bébée, une sorte d’essai pour voir si la 2ème voyage bien, et oui elle voyage pas mal, et comme j’ai dit la Suisse c’est pas loin et on n’y est jamais allé ensemble et moi ça doit bien faire 20 ans, depuis ces histoires de manifs et de squats à Zürich.
À Lausanne, ils parlent français + ou -, c’est pratique, la ville est toute en pentes, le bas très très résidentiel, c’est étrange, il y a un lac-avec-des-bords très joli, on a vu 1, 2, 3, 4 expos vraiment bien avec peu de monde dedans donc Bébée a pu faire l’imbécile dans les musées; sinon, je peux pas trop vous dire ce qu’ils mangent là-bas {si vous êtes de là-bas par hasard, vous le savez déjà, je pense}, semblerait que c’est assez viandard et moi j’ai pas le droit pour mon karma {je précise que je n’ai pas ce disque sur le maillot de la fille et aucun des disques de ces gens, c’est juste illustratif}, il y a du jambon cru vaudais qui est sans doute très différent du jambon cru d’ailleurs et une certaine prédilection pour la viande de cheval qui nous a étonné, ainsi de ces brochettes de cheval sur des piques au stand du Parti Socialiste (ils ont des socialistes qui défilent pour le 1er mai là-bas, même quand l’extrême-droite est pas au 2è tour, c’est assez surprenant) ou d’un autre parti au bord du lac. Màj : mangé pizza, chinois, thaï, fondue

Mais?, tout ceci est assez du genre « je raconte mes vacances à mes amis », c’est vrai, on fait comme si nous étions amis, hein ? et je vais mettre des vidéos de chez Tube à la fin, pour rester un brin dans le ton exigé ici.

Un mot de musique : nous avons marché près d’un camion-sono donc, plutôt anar; il y avait un type âgé avec un porte-voix qui n’était pas content de la programmation musicale, il disait « on célèbre le travail pas la Terreur » en substance, parce qu’ils ont passé La Ravachole et la version Dominique Grange de Paris s’éveille, notamment. Sinon, un rien de rap et de dub « concernés », quelques trucs de street punk en français dont on ne comprend pas les paroles, beaucoup de classiques révolutionnaires en espagnol et un peu moins en italien, j’ai sautillé de plaisir et parfois repris en chœur.

Des magasins de pianos ou d’électronique vendent des cédés alors on n’est pas rentrés mais j’ai vu ce gars qui est gentil avec du « r*ck-p*p » et beaucoup trop de jazz où je n’ai rien acheté, ce magasin aussi avec des nouveautés et une fille pas sympa où j’ai acheté trois 33 tours dispensables et ce gars-là, très aimable avec plein de bons disques que j’avais déjà (et beaucoup trop de jazz). Nous n’avons pas croisé le chemin de cet endroit, adossé à une librairie qui a l’air bien aussi, c’est sans doute dommage.
À noter qu’il n’y a pas de bacs « suisse », ni de bacs « allemand » dans cet échantillon de disquaires mais partout des bacs « français », ce qui est curieux, alors j’ai acheté ce 45 tours de Claudine Chirac sur Eb*y, tant pis. Un que je n’ai pas, mais j’aimerais bien : . Et le gars très aimable m’ a dit qu’il avait ça , et puis non, il l’avait vendu, c’est très dommage, tant pis.

Il faisait très beau ce 1er mai à Lausanne et j’ai pris un coup de soleil sur les oreilles, ceux qui m’aiment bien comprendront pourquoi.

25_lundi

{14:36} Je n’ai pas trouvé de titre pour ce message, ça parle de The Fall bien sûr, des The Offs, de Basquiat, de deux excellentes compilations, de ska-punk, de raw et de r*ck, de Bobby Moore und so weiter


Dans les notes d’une cédé-réédition-augmentée 2005 Sanctuary reissue, je lis que HMV -la chaîne de magasins- a refusé d’afficher ce recto de pochette, qui suggérait trop la pissotière (WTF?).

En revanche si vous avez US $25,501.00 vous pouvez acheter une sérigraphie de ce dessin de pissotière sur EB*y.
Je n’ai jamais trop aimé Basquiat, je ne sais pas pourquoi, ça devrait me plaire en toute logique, mais on n’est pas toujours logique, peut-être que je n’aime pas Basquiat parce que j’aime Gary Panter.
On voit rarement Panter dans les musées.

Toujours est-il qu’un beau jour les Offs de San Francisco ont déménagé à New York et sont devenus des figures de la scène intello-artiste locale et même que Basquiat a voulu jouer avec eux mais il était vraiment trop mauvais musicien -et même Richard Edson a joué de la trompette avec eux, pourtant.
Toujours est-il qu’en 1984 CD presents a sorti cet album avec la pochette de Jean-Mi, et je n’aime pas vraiment cet album plutôt art-funk-NYC, je dirais.

Normalement, les Offs sont censés être LES pionniers du ska-punk.
Et là, permettez-moi à nouveau de manquer de logique apparente mais moi qui aime bien le ska et le punk, j’ai toujours été reluctant -ah oui, réticent– à l’idée de ska-punk qui m’évoque trop un truc festif avec des types en pantalons larges, chaussures deux-tons, casquettes, section de cuivres et favoris, le tout flambant-neuf, comme la re-création théâtrale d’une Idée, une Idée du « bon-moment-qu’on-va-passer-tous-ensemble-sans-se-prendre-trop-au-sérieux » et -alors même que le genre de groupes qui fait ça est généralement « politique-concerné »- un parfum d’a-politisme contre-révolutionnaire que je n’associe pas du tout mais alors pas du tout avec le R*ck.
Tout ceci étant particulièrement illogique puisque certains des trucs que je mets au panthéon du R*ck comme Wooly Bully ou Surfin Bird sont justement de la musique de danse pour soirées étudiantes de leur époque.
Peut-être que ce sentiment anti-ska-punk a à voir avec le propre vs le brut (Raw vs clean) ? Sais pas.

Toujours est-il qu’hier matin je me suis levé au son de la bébée et après la séquence biberon, et je lui ai passé ce 45 tours de 1978 des Offs, « Johnny Too Bad », leur version énervée du lénifiant classique des Slickers. Et la bébée a fait sa danse que j’aime bien, cette sorte de hula-hoop-calypso-charleston, et j’ai dansé aussi et quand la grande babe s’est levée, on lui a refait tout ça sur le même disque et tout le monde était heureux dans la maison, un bref instant.
Ah oui, parce que si je n’aime pas trop les Offs de New York, j’aimais beaucoup les Offs de San Francisco tels qu’on les entend sur ce 45 tours ou bien sur l’autre 45 tours repris sur ce qui n’est pas loin d’être ma compilation préférée de tous les temps du jour, Let them Eat jellybeans. Et les trois titres sur Can you hear me ? Music from the Deaf Club sont aussi très bien, comme le reste de la compilation où, croyez-le ou pas Tuxedomoon sonne même synth-punk, avant même que de s’acheter des costumes et de s’envoler pour la Belgique. On peut charger une partie des OFFS sur ce blogue bien nommé là : Punk Y Ska para todos, même si certains des liens ne marchent plus.

Ah, et sinon, j’ai acheté ce disque là Revolution starts at closing time, des Serious Drinking, un groupe de Norwich dont je ne me souvenais que vaguement et il s’agit de ska-punks anglais originaux mais ça ne fait pas très ska-punk, l’accent anglais est sublime, il y a une reprise de 12XU, leur 1er Ep a été produit par un producteur de Madness et là il y a même Mr Terry Edwards qui souffle dans un truc.

À noter que ce texte est plein de liens vers des pages où charger des versions numériques des disques dont on parle et que c’est très mal et à déconseiller aux jeunes générations, au moins autant sinon plus que le fait de fumer du tabac.

Sinon : c’est normal que depuis quelques temps le texte s’affiche plus petit sur ce bl*gue qui n’en est pas un ? peut-être depuis que je suis passé à Firefox 4.0 ?

24_dimanche

{14:03} révélation

bon, je n’étais pas là et je n’avais pas internet
j’étais ailleurs à côté d’un énorme tas de cartons
à moi, des rebuts de différents déménagements, histoires à la con et j’ai retrouvé toute la collection de magazines r*ck {on va appeler ça comme ça} et j’ai relu 2 numéros de forced exposure
il y avait des trucs de richard meltzer dedans, tout un tas de critiques de disques écrites par 2 types seulement byron coley et jimmy johnson, dans le courrier des lecteurs un truc de 2 pages de charles gocher le mec des sun city girls qui est mort et racontait quelques pérégrinations musicales en extreme orient et que son oncle, je crois, sortait avec yma sumac {tout le monde prononçait son nom ami, apparemment} et l’histoire complète des child molesters, une interview avec drunk with guns, qu’est ce que vous voulez de plus ? ça c’est juste ce que je me rappelle maintenant, ah oui une autre interview de glenn branca et je me suis dit ah bof je ne vais pas lire ça mais il parle de la scéne de boston comment willie loco s’occupait de tous les groupes de leur trouver des concerts et aussi de leur apprendre à jouer ses chansons à lui, et comme glenn branca il supportait pas jonathan richman au tout début mais que quand le premier disque des modern lovers est sorti c’était LE disque il dit glenn branca etc. vous voyez alors après on se demande un peu où est ce qu’un tel magazine existe là maintenant et aussi je me demande moi qui ait lu ces milliers de pages de bomp, oz, crawdaddy, strange things, underground, oh etc.
je me demande comment faire ressortir
bon, j’étais là je crois que je vais m’y prendre
autrement

7_jeudi

{22:13} ET VIVE LE PROLETARIAT!

30_mercredi

{10:18} images

je mets les images de mon truc d’avant, et puis je pars vendre/acheter des disques

veste de la super secretaire

blouson de moi

2eme à gauche

salut SM

25_vendredi

{23:27} We are profoundly dissatisfied with pretty much everything but we can’t articulate why, and are unable to offer any viable alternative

puisque je vous dis
que c’est le groupe le plus intéressant
de la semaine

la c’est une illustration

musicale
il faut avoir cliqué sur le lien pour comprendre
désolé

{17:00} on nous observe

jusqu’ici je me suis tenu à ce que je disais

ah, un lecteur m’a contacté et me dit ceci ça m’intéresse. évidemment, ce qu’on écrit (ou ce qu’on n’écrit pas) sur telle ou telle musique, ça en dit plus long sur la personne qui chronique que sur la musique elle-même, ce qui rend la chose amusante. donc je redouble de prudence

allez, je viens de signer une pétition contre un débat à la con {ou de merde, au choix} je n’ai pas lu la pétition mais je venais d’apprendre que martine aubry et laurent fabius venaient d’en retirer leur signature à cause de la présence de tariq ramadan dans les signataires donc je me suis dit voilà une occasion de montrer ma désolidarité de ces imbéciles
une fois signé je me suis aperçu qu’il y avait dans les signataires daniel cohn-bendit, dites donc
alors je me suis dit, j’aurais peut être dû lire cette pétition avant de la signer mais c’est tout
je crois que j’ai rarement vu plus stupide que cet acte qui consiste à se retirer de quelque chose car il y a quelqu’un d’autre au même endroit
et si je rencontrais cohn-bendit au G20 en allant acheter du café ? là, c’est une autre histoire j’irais lui signifier ma haine à son égard de néo-libéral rance
de même j’ai vu que mélenchon est pour l’intervention en lybie (et le PCF contre) alors je me suis dit, ok mélenchon rayé de la liste des, des quoi d’ailleurs ?, des écoutables on va dire
ensuite je suis allé aux toilettes et j’ai pensé que si je n’étais pas révolutionnaire je deviendrais islamiste, ça me parait un acte réformiste par excellence, un acte de politique tactique, mais, ne vous en faites pas, pensée de toilettes, je reste athée car je ne crois pas en dieu
là en général les gens que je côtoie, par exemple au bureau, me disent tu veux dire agnostique ? et je leur dis non je ne veux pas dire agnostique, je suis athée, qu’est ce que vous ne comprenez pas à dieu n’existe pas ? la plupart des gens n’ont jamais rencontré d’athée
ils ne croient pas à l’existence de l’athéisme
c’est vrai qu’on peut se poser la question, où sont les autres et pourquoi ne disent ils rien a propos de la laïcité ? pourquoi personne ne s’offusque t’il de la décision de la soi-disant cour des soi-disant droits de l’homme de la soi-disant europe a propos des crucifix dans les écoles italiennes ?
moi je suis totalement offusqué

ah, oui, tiens, ici il y a un type qui explique pourquoi il faut être contre l’intervention en lybie, je dis ça parce que je me suis vu reprocher de ne pas avoir expliqué mon point de vue. Faut dire que je ne pense pas devoir expliquer mon point de vue, à vous chers lecteurs, car je pense que vous le savez déjà et c’est pourquoi je m’adresse à vous comme si vous n’étiez pas des collègues de travail ou des cohn-bendit de G20
ce point de vue complétant celui exprimé par le socialist workers party que, je crois bien tout de même, avoir lié ici

ah oui, on me dit aussi: on ne clique pas sur les liens
sachez que je m’en moque
vous êtes ici sur un blog c’est à dire le tout petit peu qui existe de reste d’espoir d’expression libre sur le web qui est réduit désormais à facebook, twitter, wikipedia et la galerie marchande, donc si vous ne cliquez pas sur les liens, excusez moi, vous ne pouvez pas comprendre le texte qui est autour des liens
tiens ça a déjà été dit {ça c’est un lien, faut cliquer dessus, merci}

excusez moi je dois sortir
image
meilleur groupe du moment!

8_mardi

{23:01} commentaire I

I’m a shock trooper in a stupor
Yes I am.
I’m a Nazi schatze
Y’know I fight for fatherland
Little German boy
Being pushed around
Little German boy
In a German town
Today your love, tomorrow the world

Dans la chanson « Today your love, tomorrow the world » les Ramones brisent en apparence un tabou, un tabou important du p*nk qui porte sur la chanson d’amour, et ça est d’autant plus fracassant que les ramones sont eux-mêmes dans la définition du p*nk, dans son histoire, ils pourraient être le p*nk et pour certains ils le sont
la chanson d’amour c’est l’horreur ultime, la chanson d’amour représente ce qu’il y a de pire dans le r*ck qui doit mourir, elle représente la naïveté, le bon sentiment, l’adhésion aux valeurs communes de l’humain, elle représente l’allégeance à une forme qui a vocation à l’universalité et donc à l’oppression, elle représente le plus petit dénominateur commun de la servitude. Et voici que les Ramones renversent et subvertissent ce propos traditionnel dans leur chanson d’amour en adoptant à la première personne du singulier le personnage de l’amoureux, un homme, un soldat de l’armée nazi qui se dit schatze, un petit trésor nazi. Ainsi qu’on l’ apprend ici le terme schatze est communément employé dans les couples allemands comme diminutif affectueux, on dirait ici chéri ou chou. Par cette juxtaposition, trésor et nazi, les ramones font entrer en collision deux aspects d’un homme, deux aspects du monde, l’amoureux qui s’adresse à sa bien aimée et le nazi qui s’adresse au monde. Ou bien le nazi qui s’adresse à sa bien aimée et l’amoureux qui s’adresse au monde, les deux figures étant dialectiquement imbriquées elles renvoient chacune au totalitaire, celui du nazisme et celui de l’amour comme valeur universelle et dominatrice, mais aussi comme sentiment qui engendre la dépendance et le désir de possession singulier. D’ailleurs dès la première phrase la stupeur de l’attaque guerrière et celle qui envahit l’amoureux sont mises en parallèle, le pauvre garçon n’y peux rien il est soumis à des forces qui l’ordonnent, au sens de donner des ordres mais aussi de mettre en ordre, de ranger. I répond « yes I am« , il obéit à ces ordres et il soumet son être à une chose et son complément. Il se bat pour la patrie, en anglais fatherland ce qui est en plus clair le pays du père donc de l’homme qui dirige, apparait dès lors dans la chanson que là encore l’amour découle des ordres de ce père que notre trésor applique sur le champ de bataille guerrier et celui de la conquête de la femme, ces injonctions de la guerre et de la conformité au modèle familial qui est fondé sur l’amour sont finalement du même ordre, de même nature et du même ordonnateur, le père et l’allemagne. Lorsque le pays apparait dans la chanson cela produit un effet qui est, contrairement à ce que l’on pourrait attendre d’une précision géographique, une empathie voir une identification de l’auditeur avec le point de vue ainsi raconté. Oui, nous sommes tous des nazis allemands, nous le sommes tous quand nous acceptons de nous conformer au diktat (pushed around) du normal et de sa pierre de touche, l’amour. Ce conformisme peut nous amener à tout accepter, cette obéissance peut nous amener à tout respecter aveuglément, chaque ordre donné sans comprendre, sans remettre en question, sans réfléchir: en stupeur, nous devenons des armes, des shock troopers manipulés comme des petits garçons. La chanson se termine par le slogan de ce renoncement, le slogan du totalitarisme et de l’universalité qui mêle au pas cadencé le monde et l’amour dans le même torrent de sang versé. La scansion de ce slogan rappelle, dans une forme pauvre et ironiquement caricaturale, les structure alambiquées des beach boys. Les ramones n’ont pas brisé le tabou, ils ont au contraire dans cette chanson révélé sur quoi il repose et affirmé plus fort une des bases historique de l’idéologie p*nk.

mais pourquoi je vous dis tout ça ?

6_dimanche

{14:19} ONZE FOIS MALADIE

1. Maladie est condition et résultat des rapports de production capitalistes.
2. Maladie est la force productive pour le capital en tant que condition de rapports de production capitalistes.
3. Maladie est, en tant que résultat des rapports de production capitalistes, sous sa forme développée de protestation de la vie contre le capital, la force productive révolutionnaire pour les hommes.
4. Maladie est seule forme possible de « vie » sous le capitalisme.
5. Maladie et capital sont identiques: à mesure que s’accumule le capital mort – accumulation qui va de pair avec l’anéantissement du travail humain, soi-disant destruction du capital humaine – augmente l’intensité et l’étendue de la maladie.
6. Les rapports de production capitalistes impliquent la transformation du travail vivant en matériaux morts (marchandise, capital). La maladie est expression de ce processus en perpétuelle extension.
7. En tant que chômage dissimulé et sous la forme des charges sociales, la maladie est le tampon des crises dans le iatro-capitalisme.
8. La maladie sous forme non-développée, c’est-à-dire l’inhibition, est la prison intérieure de l’individu.
9. Si on retire aux instances de l’appareil de Santé, l’administration, l’exploitation et la garde de la maladie, et si celle-ci prend la forme de la résistance collective des patients, l’Etat doit alors intervenir et remplacer l’absence de prison intérieure des patients par de « véritables » prisons extérieures.
10. L’appareil de Santé peut manipuler la maladie á la seule condition que le patient n’ait aucun droit.
11. La Santé est une chimère biologico-nazi qui a pour fonction, dans la tête des abrutisseurs et des abrutis de ce monde, de dissimuler la condition et la fonction sociale de la maladie.

16_mercredi

{0:30} hommes déguisés en hommes

ici
bien content d’être débarrassé des discussions sur ces groupes qui ne m’intéressent plus depuis des années et donc des siècles d’ennui
vous savez que tous les jours des gens arrivent ici en tapant pj harvey dans un moteur de recherche ?
enfin, bon, les moteurs de recherche c’est pour quand on est ignorant
sinon on ne chercherait pas
bien sûr

moi actuellement je fais le rapprochement entre ceci

et cela

j’adore les deux, est il besoin de le préciser

merci de votre attention
je suis moins
malade

ps: vous ne vous rendez pas compte que j’ai mis 38 minutes à trouver le bon morceau de basement jaxx parce qu’un imbécile a fait retirer la « video » de lararari par santos & sabino

11_vendredi

{10:42} ouah

je viens de tomber là dessus
par
hasard
etc.