22_lundi

{20:54} j’ai écouté aujourd’hui 2 fois l’album le plus drôle de la décennie et tout le monde dans la maison a bien ri

pourtant je suis de très mauvaise humeur
est ce parce que je n’ai pas perdu mes 3 kilos ? est ce parce que je n’ai pas reçu ma confirmation d’invitation à un café ou est ce parce que je suis
de mauvaise humeur
?

donc,
killababylonkutz
de shitmat
nous fait tous rire
et nous rend {très transitoirement} heureux

en plus j’ai appris un truc
que je ne savais pas
le lion là sur l’image a une bague sur laquelle est écrit amen et c’est une référence à un sample qu’on appelle l’amen break tiré de la chanson des winstons, enfin passons ce crap et regardez cette vidéo qui explique bien tout

bien,
20 minutes plus tard
{sinon l’original est là}

le principe de ce disque est un peu le même que celui-ci , une compile hypnotisante du stalag riddim, sauf que sur killababylonkutz c’est shitmat qui fait toutes les versions à partir de la même base bon, il y en a 10 comme ça
ce disque est essentiel

et drôle

et c’est quand même autrement intéressant que le prix marcel duchamp 2012

21_dimanche

{18:51} les godz pas hips

non ceux là ne sont pas hips
ce sont des gros lourds de l’ohio
ils ont fait un très bon morceau

gros et lourd

c’est bien

8_lundi

{18:56} Mick Farren accepted your friendship request

boh ben pourquoi pas
j’ai toujours bien aimé ce type
bien que ce soit un fan de jimi hendrix
ou je confonds avec charles shaar murray {je suis aussi ami avec lui} et les fans d’hendrix ne sont pas mes amis
mon frère m’a légué un de ses disques, la pochette est de druillet {ce qui n’arrange rien} mais mon frêre m’a aussi légué le disque le plus pourri qui existe enfin je crois bien je ne l’ai jamais écouté
ni le hendrix
on va voir comment se passe mon amitié avec Mick Farren, un bon hippie {car, oui, anglais quoi} mais à la première incartade je le vire
tiens comme Julie Burchill, j’étais juste ami avec elle et deux jours plus tard elle balance une espèce de pétition pour que les troupes anglaises viennent aider tsahal à démolir tous ces méchants arabes
je l’ai virée
pas comme little annie, elle se tiens plutot bien, de temps en temps elle mets une image d’un chien-chien qui a été perdu dans brooklyn et nous demande si on l’a pas vu par hasard
je ne réponds pas
c’est l’entente cordiale

ah non, tiens voilà que julie burchill demande à mick farren sur son wall si à sa connaissance john peel était pas un pervers des fois
euh, je crois que je vais lui faire un report à celle-là

2_mardi

{16:54} WROTE FOR LUCK

{écrit par Elise Vertige, pour nous… Merci}

Comme je ne dors plus que cinq heures par nuit depuis un mois, j’ai vachement plus de temps qu’avant pour penser à plein de choses et puis, parce que j’ai lu ici les belles apparitions de Guy Mercier et Goo Blum et qu’il y a longtemps que je voulais dire deux ou trois choses sur les Happy Mondays et que là, il est sept heures du mat’ et que j’ai rien d’autre à foutre, je me suis dit : « Pourquoi pas m’y mettre maintenant? » J’y connais pas grand-chose en musique, les chapelles m’ont toujours emmerdé, je flâne, parfois je cueille, j’ai toujours eu des passeurs pas trop loin (Dorine, tu m’entends ?), et puis les Happy Mondays, c’est un truc d’enfance, c’est le jour où Grégory, mon cousin, un passeur lui aussi, et pas des moindres, m’a emmené voir mon premier concert, c’était au Bataclan, c’était en mars 1990 je crois, et c’est Bez, celui qui ne fait que danser au milieu du bordel, qui m’a vendu mon premier exstasy. C’était à l’entrée, il essayait de refourguer des places comme n’importe quel vendeur à la sauvette et il avait des exstas plein les poches. Alors mon cousin lui en a acheté un qu’il a partagé en deux. Je l’ai avalé et après, je me souviens pas des détails sauf que c’était magnifique et que tout le monde dansait au ralenti sur la scène en fumant des gros zblifs, les yeux révulsés, le sourire béat, et au sommet de la montée, je me suis dit : « Putain, c’est trop bien le rock, c’est comme les montagnes russes, comme l’anarchie, un truc délire et bon esprit, une musique de poissonniers, une eucharistie, une attitude », et puis faut dire que sur scène, elles étaient drôles ces petites frappes de Manchester.

(la vidéo au Ritz de New York donne un bon aperçu de l’ambiance dégénérée des concerts qu’ils firent cette année-là )

C’était comme s’ils s’acharnaient à faire passer leurs morceaux pour de l’improvisation. J’avais jamais eu l’occasion de voir un truc pareil dans ma banlieue de merde sauf quand on faisait de grands feux en lisière de forêt exprès pour se faire pourchasser par les flics. Un peu plus tard je partirais six mois à Londres et j’achèterais tous leurs premiers singles. Je les ai encore parmi tous les vinyles qui traînent dans la cave de ma mère.
Leurs deux premiers albums sont magnifiques, ainsi que les pochettes. Le premier, Squirrel and G-Men, c’est John Cale qui l’a produit. Le son est crasseux, ils savent pas encore très bien jouer, mais il se passe un truc : c’est lourd, c’est poussif, ça racle, ça suinte, ça traîne, la voix de Shaun Ryder emmène tout ce petit monde on ne sait pas trop où, ça pourrait être le pire truc jamais entendu et pourtant c’est beau comme l’incertitude des mouvements musculaires dans les plaies des parties molles de la région cervicale postérieure. Au fond, ce que j’aime bien chez eux, c’est que comme ils savaient pas trop bien jouer, ils ont donné au « poussif » ses lettres de noblesse (c’est des Anglais, hein, faut pas oublier), ajouté à ça un je-m’en-foutisme comme on a rarement vu dans l’histoire de la création. Pour leur troisième album, Pill’s and Thrills, un ratage complet, le début de la fin, ils se débrouillent pour enregistrer aux Barbades où ils restent des mois à dépenser tout le fric de la production et à prendre toutes sortes de drogues, parce que le saut dans le vide, y a que ça à faire. La notoriété, ils en rient parce que c’est du vent, c’est comme une montée d’exsta, pas plus. Ils savent au fond qu’ils reviendront toujours à Manchester, leur port d’attache, aucune illusion déplacée ou ego purulent : ils savent de quel quartier ils viennent. On ramasse, on prend, on se marre, on liquide tout, on disparaît. C’est beau comme une inhumation précipitée. Quand ils apparaissent à la télé, c’est complètement défoncés : ils pourraient être en train de siroter leurs pintes dans leur bar favori, ce serait pareil, toute cette agitation n’a aucune importance, allons au bout de la provoc’ en dansant, le reste on vous le laisse, c’est sale, on restera toujours au-dessous de tout ça : ce qu’on aime nous c’est la foirade. Leur second album, Bummed, démarre sur des croassements, ils annoncent la couleur tels des oiseaux de mauvais augure : en Angleterre on nait prolo et on reste prolo jusqu’à plus soif. Les paroles de leurs chansons, c’est du grand n’importe quoi, on n’y comprend rien, même les surréalistes ne sont jamais parvenus à un aussi grand degré d’abstraction. Les titres, c’est pareil : Tart Tart, Kuff Dam ou Brain Dead sont selon moi des chefs d’oeuvre, ils ressemblent à Bez et à Shaun Ryder, ce couple électrique aux carcasses défaites par l’abus d’hallucinogènes. « Madchester », les journalistes ont appelé ça mais seuls les Happy Mondays valaient le coup je crois à part une ou deux autres exceptions peut-être. Bref, les Happy Mondays ce fut avant tout un cirque, un truc pour gens pas sérieux, une des dernières tentatives pour faire danser toute l’Europe avant que les concerts deviennent réglementés comme tout le reste, une anarchie joyeuse et couronnée, un truc qui me va droit au cœur parce que c’est la fin de mon enfance qui s’est jouée là et que sans eux, peut-être, je rigolerais moins aujourd’hui. Danser le sourire aux lèvres au milieu de la catastrophe, y a que ça à faire mes bons amis, sinon on coule : les Joyeux Lundi ont fait les deux.
God Bless.

Elise Vertige

9_dimanche

{9:46} vacances en Bavière






Depuis que j’ai l’âge de regarder Derrick, je rêve de bunker cosy et de saucisses pâles sur des nappes à carreaux. Quand mon copain m’a dit qu’il m’emmenait là-bas j’étais à fond.
Je me voyais yodeler sur les bancs, envoyer des cartes postales limites et ramener des tshirt Eva Braun à mes potes fétichistes du Reich.
Bien sûr je n’ai pas trouvé un seul souvenir nazi à emporter. Rien autour du Berghof converti en musée de l’holocauste, rien à Kehlsteinhaus qui est devenue une auberge pour motards, rien dans les arrières boutiques de Berchtesgaden et les brocantes de basse altitude, nichxt, circulieren. Les bavarois ne plaisantent pas avec la culpabilité.
Il faut aller sur des sites américains pour trouver des chopes fun, pareil pour la collection de vinyles du Führer. Il parait qu’elle est à la bibliothèque du Congrès.
J’ai quand même rapporté quelques fioles de liqueurs aux herbes, des chaussettes edelweiss, et des portraits de Louis II à la place des national-socialistes.
Les bavarois adorent leur prince gay. Ils se baladent dans ses châteaux comme à la maison.
Neuschwanstein contient tout ce que j’aime, les bancs en chêne massif plus la vue sur les Nibelungen. La grotte de Venus est pas mal aussi avec sa cascade en béton et son chauffage au gaz.
Fassbinder arrive en 3e dans la liste des tarés qui ont vécu en Bavière. Il y avait une expo sur ses pièces à Munich. J’ai passé une heure devant le jukebox qui jouait des morceaux de Peer Raben. J’ai aussi topé ses poèmes de jeunesse en pentasyllabes, on peut en écouter ici.
C’est désolant de voir à quel point il est intégré à la culture bavaroise. Tout le monde connait ses films, on peut parler du Roti de Satan ou de la 3e Génération au frühstück sans déranger.
A la fin Munich est pas si atroce quand on aime le marbre rose, les colonnes doriques et les pinacothèques. Tout est très restauré, hypercossu et démocratisé, comme si les gens défilaient dans le même uniforme sportswear de bonne qualité. De loin on arrive même pas à distinguer les pères de leurs fils.
La personne la plus excentrique que j’ai vue était un ado noir en lederhose. J’ai croisé que dix-sept noirs, je les ai comptés.
Le père de R. a l’habitude de faire des nazitours aux français de mon espèce. Quand il veut leur rappeler leur passé puant, il leur montre la colonne qui sert de mémorial aux trente mille soldats bavarois qui se sont fait buter pour Napoléon en Russie. Un tube de 30 mètres de haut en canons fondus. En face il y a la Maison Brune et la villa offerte à Hitler par une famille d’éditeurs locaux toujours en activité. En général il finit sa ballade devant la fac où les mecs de la Rose Blanche se sont fait arrêter. On peut encore voir des ersatz de leurs flyers encastrés dans le sol.
C’est pour la musique que ça a été dur. R. a quitté Munich il y a dix ans, ses potes ne sont plus dans la nacht, et j’ai aucun contact dans cette ville. En même temps j’ai pas eu l’impression de rater grand chose en regardant le Lilo local, quelques djs house aux noms pénibles, un concert de métal mélodique, un festival reggae en banlieue, des orchestres traditionnels, même pas une soirée schlagers de derrière les fagots. Quelque chose me dit que ce fanzine ne reflétait pas l’underground du coin, j’ai pas insisté, on avait déjà à faire avec toutes les grottes et les bunkers que je voulais voir.

J’ai trouvé ce schop à mon retour, heureusement parce que j’y aurai dépensé toutes mes tunes. La ville a connu une résistance assez costaude sous Moroder.
Je connaissais les types de A+P, on m’a dit que c’était des fils de riches. Les filles de Dagowops et Deutsches Froileinwunder arrachent bien. Freiwillige SelbstKrontolle et Gorilla Aktiv viennent de là-bas aussi, il y en a d’autres. Par contre j’ai essayé de réécouter Amon Düül, j’ai tenu 3 minutes pour Ingrid Caven défoncée.

Quand j’ai le mal du pays, j’écoute cette playliste. Les groupes bavarois sont en gras, ça me saoule d’intégrer les tubes un par un dans le post, sieg




Richard Wagner – Siegfried Idyll
German Oak – Shadows of War
Peer Raben Love Is Colder Than Death
Nina Hagen – Ich weiss, es wird einmal ein Wunder geschehen
Alu – Der Schlächter
Gorilla Aktiv – Kopf Und Bauch
Aux Raus – Rasthof Deutschland
K2 – Der Berg Ruft
Alex C & Y-Ass – Du hast den schönsten Arsch der Welt
Bärchen und die Milchbubis Pogo liebt Dich
Honkas – Kunst
Cretins – Dachau Disco
A+P – Kontrolle
Der Störtrupp – Tote Stadt

Dagowops – Weltregierung
Tollwut – Keine Chance

Deutsches Froileinwunder – Zu oft im Lipstick
Straßen Antifas Singen Schlager – Schlage Nazis mit mir
hot gossip & Giorgio Moroder & Munich Machine – La Nuit Blanche

Billy Mo – Ich kauf mir lieber einen Tirolerhut
Veronika Voss – Memories Are Made of This
F.S.K. – Was Kostet Die Welt
Gunter Schickert – Apricot Brandy



27_lundi

{20:30}

juste avant le p*nk c’était l’horreur
il y avait ça
toutefois
et c’était bien
quoique difficilement
compréhensible aujourd’hui

13_lundi

{18:48} salut

je suis à bruxelles

voilà quoi

28_samedi

{1:55} Bobby Soxx

Samedi dernier je suis allée à mon anniv dans un bar. Je dis pas que c’était un mauvais moment, le patron m’a payé des coups, les gens était sympas et ils m’ont fait des cadeaux. J’ai eu un bon d’achat pour des baskets hors de prix, des livres en veux tu en voilà, et un disque : « E.T. je t’aime », chanté par Martial et les petits chanteurs d’Asnières. C’est l’histoire d’une amitié hors du commun. Je vais pas me plaindre. Mais si mes amis m’aimaient vraiment, comme sur facebook, j’aurai eu un disque de Fossil Fuel. Ce type raconte que des trucs vrais sur les montres et le vieillissement.



Comme je peux compter sur personne, je téléchargerai aussi le SMWRG ci-dessous, j’aurai au moins besoin de ça pour déterrer mes 35 ans.

Maintenant je dois faire mes bagages, j’ai rdv en Bavière avec mon keum.

4_mercredi

{21:08} et maintenant ça

non je n’ai rien à écrire

la première ligne
suffit à me reconnaitre
après je n’écoute plus vraiment les paroles

salut

29_mardi

{17:45} mes découvertes fantastiques du festival villette sonique!!!

oui, je vendais des disques et des t-shirts {principalement à des gens que je connais mais pas seulement} ce week-end, et j’en ai donc échangés et achetés aussi moi-même
{vous croyiez quoi ?}
j’ai eu le temps d’écouter 2 d’entre eux, et ils sont en fait fabriqués par la même personne
d’abord le maxi de gueule ouverte
vous pouvez cliquer pour savoir ce que c’est, je ne vais pas le faire pour vous
oui c’est très vrai que c’est du p*nk français
ce disque est bien, assez réminiscent de pierre et bastien quand même, et alors qu’est ce que ça peut bien faire
c’est parfaitement réussi et ça va détruire le consensus mou du socialismes, j’crois bien
aussi ça m’a fait très plaisir que ce soit un vrai maxi qui se joue en 45 tours
avec aussi {donc} nicolas murer dedans, il y a le single de drosofile qui a une très belle pochette
l’image ne lui rend pas justice
n’est pas contractuelle, ne brille pas
et en plus c’est le dos
je trouve qu’il y aurait pu y avoir un papier dedans mais c’est sans importance
la musique me fait penser un peu à du spizz je ne sais plus quel spizz, non électronique
c’est très bien donc ?
oui c’est très bien
je les ai eus sur le stand d’à côtén celui de SDZ, je profite de ce lien pour vérifier que personne n’a cité spizz avant moi, c’est bon je laisse c’est original
et approximatif
je n’étais pas là par hasard

j’ai acheté d’autres trucs très bien, là dehors
mais comme j’ai reçu ce matin la compile cassetencombinat
{!!!}

j’écouterais les autres trucs plus tard
même si ils sont supers aussi
et même si il y a des vrais cassettes de 2012 dedans
et même
{!!!}
c’est totalement incroyable, pour moi, à tel point les morceaux de cette compile me plaisent
incroyable {!!!}
par contre je trouve que VOD ne se foule pas, la boite est toute simple, les pochettes des disques à l’intérieur sont, oui, moches il n’y a que les pochettes intérieures qui soient un tant soit peu intéressantes

bien

la question du second degré ayant été abordée par ce blogeur très agréable qui ne s’appelle pas crocnique, non, que j’ai rencontré aussi sur le stand, en vrai
cette question, pas posée à mon sujet, mais j’y réponds
oui j’aime bien les pet shop boys parfois dans certaines circonstances et même quelques moments solos de kent
et non il n’y a presque pas de second degré
tout est basé sur des faits réels
{la question des arguments de vente a été posée aussi, possible qu’on en reparle}

est ce que je vais parler de tous les gens que j’ai rencontré sur ce stand ?
possible

sinon de quoi parler
ah oui, je vous mets une mixtape
de graham lambkin

vous pouvez l’ouvrir dans une autre onglet et tout relire
je ne l’ai pas encore écoutée, ça vient de sortir

kein sex, keine liebe, kein werk, kein geld

salut

24_jeudi

{21:15} au moins ils ne restent pas comme des abrutis penchés sur une table à tourner des boutons

au départ je voulais parler d’autre chose
une chose qui était bien précise dans ma tête
et qui s’est évaporée, ce qui est dommage car
je dois écrire un article sur la musique et
aussi sur la chute culturelle des poils et
voilà
ça va me revenir

salut

23_mercredi

{17:39} eh, je viens de lire l’article

le plus bête et le plus ignorant, illettré qui soit
malheureusement il ne fait que 3 paragraphes c’est un peu dommage il y avait matière à esclaffage terminal avec 2 paragraphes supplémentaires du même acabit

du coup je me suis remis le formidable disque de carter tutti void
ça s’est passé comme souvent, j’avais l’impression d’en avoir parlé
et je ne l’ai pas fait, je crois que j’avais cherché une video dans
youtube et, bien sûr que j’en ai trouvées, ça ne rend pas trop bien
d’ailleurs bizarrement il y a un CD avec le disque et la version CD
est moins bien que la version vinyle,
ça n’a pas d’importance
toujours est il que ce disque a cette rare qualité de forcer ma volonté, de changer mon état, d’imposer son oppression quelque soit mon occupation et de transformer toute situation en ce qu’il est lui , je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite ce qui ne m’empêchait pas de le mettre tout le temps et c’est devenu à un moment insupportable, d’une manière tout à fait agréable et horrible
une substance molle qui rentre dans le crane et fige le temps

sinon, un petit peu plus loin que la première page de résultats de google avec des photos à poil
il y a ça

20_dimanche

{11:23} pour Nabila III

la journée ne pourra pas être pire
que celle d’hier

si ?

12_samedi

{22:15} Comes with a yellow insert and a sticker

On ne trouve vraiment plus rien dans les Records & Video Exchange, ou ridiculement cher
je n’ai acheté aucun disque à Notting Hill, ni à Rough Trade
juste téléchargé ça

11_vendredi

{20:54} eh bien voilà j’avais un truc à dire et maintenant

j’ai oublié donc
regardez ce truc

voilà
ça m’est revenu, c’est
une histoire de controleur
ratp

à plus tard

8_mardi

{14:09}

oups
j’étais sur d’avoir mis
ici une video de luscious jackson
parce que je n’avais aucune envie
d’écouter les beastie boys, non
alors je me suis dit tiens je vais essayer d’écouter
une fois de plus
luscious jackson, j’aimais tellement ce disque et puis ensuite je ne l’aimais vraiment plus du tout et
là, clic
aussi j’avais essayé de combiner ça avec une video porno qui traine sur mon bureau depuis des mois
voire des années, enfin, porno, allez non et je suggérais de la passer en boucle comme ils disent
dans les blogs, j’ai passé un certain temps à trouver un moyen technique satisfaisant pour intégrer
la vidéo ici et voilà, on est mardi, à la place je vous écris le making of qui n’a pas été
autre disque que j’écoute tout le temps, c’est safe as milk de captain beefheart
vous savez moi aussi je suis snob, je n’avais pas ce disque et j’en ai trouvé un pas cher
maintenant je l’écoute tout le temps, c’est très surprenant car assez classique parfois on dirait
un peu les seeds, vous savez c’est pour ça que la critique ne sert plus à rien, à rien d’autre
que passer les plats des agents de placement, d’où par exemple la réussite d’un label comme sacred
bones qui doit inonder ces gens de papiers bien écrits qui leur donnent l’impression de participer
à un truc nouveau et rare, et nous on les regarde et on sait d’où tout ça vient et on hausse les
épaules, sans plus, n’importe qui peut chercher safe as milk et le trouver instantanément {même sans
megaupload, oui} et se faire sa propre idée, et si ça ne lui plait pas il peut passer à autre chose
sans que cela porte à la moindre conséquence sur rien, moi je ne serais pas au courant de ce qui
s’est passé. DonVV
oui il y a la séparation
la séparation qui est entretenue par les marchands
la séparation qui provient de plus en plus de toutes vos machines
de vos applications, celles qui sont là pour vous rapprocher et qui
vous enferment dans votre monde de propriété individuelle, de moyens
de consommation, bien sur on le sait le hardware est devenu vecteur
de consommation software, le même principe est adopté partout, on
vous donne un téléphone pour que vous consommiez du temps de forfait
on vous donne une machine à café pour que vous consommiez des capsules
en série limitée, on vous donne l’imprimante pour que vous consommiez
des cartouches de couleur, on vous donne le progrès technique pour
qu’il y ait la séparation la plus extrème par l’amplification des
communications
et, oui, vous le savez la cybernétique
tout ça ne détruit en rien l’enthousiasme pour
la musique
je suis dans mon salon, j’écoute l’album live de factrix et monte cazazza en écrivant ces trucs
ce qui me donne le sentiment d’appartenir à une fraction dissidente de cette société
oui, c’est vrai et naïf,
mais c’est vrai
et c’est naïf et
c’est du snobisme
et alors

ça n’a pas d’importance
quand j »écoute ce disque je ressens des choses qui ne sont pas si facilement définissables et qui ne sont pas si simples que celles ressenties par un participant à une réunion à la bastille, place de la concorde et qui chante indifféremment la marseillaise comme les autres place de la concorde, place de la bastille avec la télévision qui filme cette démonstration gigantesque de sépartion

après j’ai aussi vu l’exposition les maitres du désordre, très intéressante exposition avec des objets incroyables pour certains, et un peu décevante aussi {la dernière salle est ridicule} évidemment je n’y ai lu aucun texte, je n’aime pas la médiation culturelle, on est toutefois condamnés à ne jamais comprendre réellement de quoi il retourne dans ces pratiques majoritairement religieuses – moi je m’intéresse au chamanisme – on reste toujours touriste et extérieur à tout ça, enfin ce que j’en retiens, c’est que la vie humaine n’est pas organisée de manière monolithique et universelle et il n’y a aucune raison, ni besoin qu’elle le soit bien au contraire
ce qu’il faut détruire c’est l’universel et sa prétention totalitaire à régler uniformément nos vies et nos sensations
starbucks picasso
{le film de paul mccarthy est très drôle}
même si le mot normal revient momentanément au gout du jour il ne cache pas la volonté de celui qui l’arbore de nous diriger, uniformément et partout,
contrairement à deleuze, je suis de gauche et je dis qu’il faut détruire le monde, détruire le pays, détruire la ville, détruire toute volonté d’organiser le lointain
détruire ceux qui ont des solutions pour nous, à leurs problèmes

je devrais sans doute relire, je ne le fais pas
vous pouvez mettre des commentaires
c’est un bl*g

1_mardi

{18:26} moderne


j’ai écouté ce disque plusieurs fois


le probleme avec avengers c’est que les produits se battent tout au long du film contre l’histoire et donc l’humain, ils ont leur identité de produit à défendre et prennent toute occasion pour affirmer cette qualité différenciatrice, ils sont aussi condamnés à répeter systématiquement leur propre histoire de produit qui est le résultat d’une lente accumulation de choix marketings qui viennent se jeter les uns contre les autres et qui finalement ne peuvent jamais avoir de sens. c’est le révisionnisme qui l’emporte, le produit raconte une version opprtuniste de l’histoire de son développement industriel à un autre produit qui l’a déjà entendu quantité de fois – quoiqu’un peu différente et fondamentalement incohérente – et qui lui-même n’a comme seul réponse que de lui réciter sa propre destinée industrielle. le tout ne construit pas un nouveau produit cumulatif des révisionnismes il produit une dérivation inutile et bruyante des hurlements marketings qui s’entrechoquent. à la fin on est tout surpris de voir le nom de jack kirby apparaitre, mention obligatoire industriellement qui rappelle simplement le créateur de personnages ne nous dit rien non plus de l’être humain jack kirby, dessinateur et autres moments, de ce qui le différencie du personnage le plus haissable du film playboy, philantrope et multi-millionaire .
sinon c’est pas mal.

28_samedi

{18:12} classique

J. me fait remarquer qu’il n’y a pas que flavor flav qui porte une horloge au cou
il y a aussi, mais oui pourquoi, terminator x

mais oui, pourquoi ?

Flavor Flav: Why do Flavor Flav wear a motherfuckin’ clock? What does the fuckin’ clock mean? Yo, I’m going to break this shit down. The reason I wear this clock is because time is the most important element we have in our life. We can’t afford to waste it. Each minute that we live we gotta use each second to our best value. Time waits for no value. Time brought us in and time is gonna takes us out. I’m always saying, ‘I’m clocking, I’m clocking,’ so that means you can’t get fast on me, G, ’cause I already know what time it is. Phat, right? Phat, right?

got a letter from the government
The other day
I opened and read it
It said they were suckers

24_mardi

{11:34} nouveaux mondes

bah, je voulais parler de jerry cornelius
et de l’année 1972

mais maintenant je suis passé à ça

sinon il y avait ça
aussi

et ça m’a passionné pendant 2-3 heures

ouais

22_dimanche

{12:25} Programme électoral